De toutes fraîches nouvelles de Carthage, des affaires Trabelsi et des juges tunisiens
Zine Ben Ali n’est pas malade, que cela soit su. Non non, Carthage n’est pas gagnée par une atmosphère de fin de règne, le sémillant « Bac moins trois » garde bon pied, bonne prostate, bon oeil. En revanche la famille de sa femme, la douce Leila Ben Ali, a un grand besoin de prendre l’air. L’atmosphère de Tunis leur pèse tant qu’ils ont presque tous décampé. Aucun des membres du clan n’était joignable ces derniers jours au téléphone. Une migration vers les doux cieux émiratis et leurs banques discrètes est à l’ordre du jour. Mais, même en plein déménagement, les affaires continuent.
L’un des petits derniers de la famille, Moez, est ainsi entré dans la carrière. Le fils de Moncef Trabelsi, frère de Leila, vient de racheter la société Rmila, spécialisée dans les travaux publics et la construction de route. Le tout avec un montage financier éprouvé : contacter les établissents bancaires amis du régime et obtenir des prêts à taux moins que zéro, puisque les financements ne sont jamais remboursés. Voilà qui augure bien des futures routes du pays.
Les Trabelsi, murmure-t-on dans les chancelleries, ont mis un autre fer au fer, Youssef Mimoun. Ce brave hommes d’affaires a connu une ascension fulgurante au cours des dix dernières années. Propriétaire des hôtels Dar Ismaïl et Kahna, patron d’une thonnerie, ses succès se révèlent un brin suspect à en croire les diplomates en place. « Sans doute un faux-nez des Trabelsi », susurrent même, ses concurrents. Sans doute un accès de jalousie.
Reste que les adversaires de Mimoun ne pourront guère compter sur les juges tunisiens pour éclairer leur lanterne, et les fonds de l’ami Youssef. La magistrature locale rencontre en effet quelques problèmes. Déjà en 2004, la fronde de l’association des magistrats tunisiens (AMT) avait fait les gros titres. Les juges avaient alors eu la mauvaise idée d’élire à leur tête un homme jugé par le pouvoir un peu trop indépendant. Une faute de goût de premier ordre dans la si démocratique république tunisienne. Ben Ali, en homme raffiné, corrigea le titre en imposant Khaled Abbès à la tête de l’AMT. Trop bon choix. Servile au possible, Abbès est aussi un fieffé coquin, qui n’oublie pas de piocher sous les robes quelques bakchichs. Las, le ministère de la Justice semble le trouver trop compétent….Ces derniers temps, les membres de l’AMT sont cordialement invités dans les bureaux du ministre, histoire de découvrir le degré de corruption de Khaled. Le sieur Abbès a en effet été mis sur écoute par la flicaille tunisienne. Prévenant, le pouvoir a déjà choisi le nom de son remplaçant, le dénommé Tarek Braham, dont la moindre des qualités n’est pas la discrétion. Y compris quant au bakchich.
Ben Ali serait bac-3 (allérgique aux études,en disent beau et tuquoi dans leur "notre ami ben ali").Quelqu’un prétende même,trés sûr de lui,que Ben Ali a fait une " formation sectorielle" à den den.Est-ce cela un peuple mûr pour la démocratie,pour la liberté d’expression ?Pensez-vous que les français auraient fait,de même, avec l’"ouvrier-fraiseur" de la SNCF,Pierre Beregovy,ministre des affaires sociales et de la solidarité (05/81-06/82),ministre d’etat,min. de l’économie,des finances d, du budget,de l’industrie et du commerce extérieur (merci pour le peu) des gouvrenement fabius,puis,rocard.Bérégovoy a été 1Er ministre d’avril 92 à mars .
Quelle fut la réaction des français,sinon beaucoup de fierté,à l’annonce de la nomination de l’un des plus grands écrivains du XXè Siècle,André Malraux,comme ministre d’état-ministre de la culture du général de gaulleL’auteur de "la condition humaine",de"l’espoir",des "les noyers d’altemburg" et "les voix du silence" était un "parfait" autodidacte,ayant quitté le lycée à l’âge de 17 ans.
Ces mêmes français ont-ils tenté de ridiculiser celui qui ne dépassa pas le stade d’"éléve de l’école nationale d’apprentissage de cachan",pour être nommé,plus tard,par mitterand,et 3 fois plutot qu’une,premier ministre de cette france dont les enfants indignes : beau,tuquoi,ménard(face de rat) ne trouvent pas mieux que de diffamer,sans prendre la peine de vérifier,le cursus des autres (dont le président ben ali).
Savez-vous que celui qui enseigna les mathématiques analytiques à l’Ecole Polytechnique,j’ai nommé le trés célébre André-marie Ampère,n’est jamais allé à…l’école.Hé oui !La liste d’aussi célébres autodidactes est beaucoup plus longue que tout ce qu’on puisse imaginer.
Pour ce qui est de monsieur ben ali,il eût suffit de consulter la dépêche tunisienne de juillet 1956,rubrique "palmarès du lycée de sousse",pour retrouver un jeune et brillant lycéen ayant fait une razzia sur les prix et accessits (prix d’excemllence,précédant en cela son camarade Cacchia,1ers prix d’arabe,de math,d’anglais etc..C’était à une année du bac.Cela pour démentir le bac-3 qui n’a donc plus sa raison d’être.Quant à St cyr,monsieur ben ali passa un concours d’accés,dont les résultats furent publiés dans les journaux de l’époque(il était classé 12ème sur 78).Quant à ce "bac" auquel vous faites si grand cas,l’accés à l’université française n’y est ps strictement lié.Heureux encore qu’on ait,la sagesse aidant,créé l’"examen spécial d’entrée en faculté"(toutes,hormis médecine et pharmacie)pour ceux que certaines circonstances ont obligé à suspendre,momentanément leurs études.
Soyons adultes et cessons de tenir pareils propos.Cela ne reléve pas de la liberté de paroles mais d’odieux ;d’ignobles commérages,de cancans dignes de "btarèn zmèn".Hamadi khammar
C’est horrible là, ce que vous faites !!!! mais vous êtes un vrai sadique (ne "phonétisez" surtout pas, sachant que de "sadique" à "sadi9" (ami)….),oui, un sadique qui m’humilie en ne me trainant pas dans la boue, en ne m’insultant pas, en ne m traitant pas de suppôt du régime, et que sais-je encore !!!
Je ne vous remercierais pas pour avoir compris ma démarche pour vous éviter, autant que faire se peut, la vindicte bakchichienne…
hamadi khammar