Charlotte Lewis aurait fait des déclarations contradictoires avec son récent témoignage "d’abus sexuel" à l’encontre de Roman Polanski.
L’actrice anglaise Charlotte Lewis aura occupé les discussions sur la Croisette depuis ce week-end en lançant sa soi-disant révélation sur les relations sexuelles subies qu’elle aurait eues, à 16 ans, avec le réalisateur Roman Polanski.
Sauf que Libération a retrouvé une interview publiée à l’époque dans un tabloïd anglais, News of the world, de la nouvelle accusatrice du réalisateur. En 1999, Charlotte Lewis affirmait : "Je savais que Polanski avait fait quelque chose de mal aux Etats-Unis, mais je voulais être sa maîtresse. Je le désirais probablement plus que lui ne me voulait". Elle raconte alors une première relation sexuelle à 17 ans et explique que sa liaison avec Polanski aurait duré 6 mois. Elle ne fera bien sûr jamais aucune allusion à des abus sexuels et raconte que leur relation se serait terminée en Tunisie quand Polanski lui a présenté un de ses amis, qui n’aurait été autre que… Warren Beatty. Elle raconte aussi qu’elle a commencé à avoir des relations sexuelles tarifées dès l’âge de 14 ans, avec des hommes plus âgés. Elle décrit encore, toujours d’après Libé, son statut (revendiqué) de prostituée durant des voyages au Moyen-Orient et mentionne des "cures de désintoxication". N’en jetez plus, la coupe est pleine.
Il n’est pas certain que son avocate spécialisée dans les scandales, Gloria Allred, connaissait bien le dossier de sa cliente, qui, on le précise, n’a pas déposé plainte. Elle voulait juste que la Suisse soit au courant des soi-disant exactions de Polanski avant de prendre sa décision d’extradition. Ces déclarations pourraient au contraire plutôt bénéficier au réalisateur qu’être à charge. C’est ce qu’a confié Emmanuel Carrère, membre du jury du Festival, en qualifiant ce nouveau rebondissement de "très tardif et outrancier".
C’est Libération (Olivier Wicker) qui s’appuie sur Maître Kiejman, avocat de Polanski, ou Maître Kiejman qui s’ appuie sur Libération ? :
En tout cas, si tel était leur but, ils ont rèussi : la plupart des médias français ont repris et cité largement le dit "entretien" de 1999, apparemment sans vérifier la source et sans d’ailleurs se soucier d’en donner la date exacte.
Quelle rigueur journalistique !
Pourquoi Libération semble incapable de donner la date exacte (le jour) du dit entretien que Charlotte Lewis est censée avoir donné en 1999 au News of the World, que Libéation qualifiait dans un premier temps de journal "américain", alors qu’il est britannique ?
Pourquoi Libération ne publie pas un fac-similé de tout ou partie du dit entretien de 1999 ?
Pour quelles raisons des recherches sur le site de News of the World n’ont rien donné ?
Bonsoir à tous,
Je ne sais pas pour vous mais je me pose des questions :
1) le ton avec lequel Olivier de Libération démolit cette actrice, bonne ou mauvaise peu importe : elle mérite presque qu’elle fût une prostituée, mais passons …
2) Que Libération soit le seul journal- en France et dans le Monde !!!!- à ressortir cette interview !!!
3) Que "News of the world" soit anglais et non américain
4) Que même "News of the world" n’ait pas ressorti cet entretien !!!
Ahhhhh ces soutiens jusqu’à la mort de Polanski !!!
A vous de réfléchir !! Vincent.
La question que l’on peut se poser aussi. Pourquoi avoir attendu, pour apporter son témoignage un an après le début de l’affaire. Pourquoi ne l’a t-elle pas fait, il y a un an ? Ce qui me choque aussi est que cette jeune fille présumée abusé a tourné un film deux ans après.
On pourrait aussi préciser, concernant l’affaire pour laquelle la demande d’extradition de Polanski a été faite que la jeune fille concernée, qui est aujourd’hui une femme d’age mure a précisé plusieurs fois qu’elle ne voulait pas porter plainte et surtout qu’elle ne voulait plus entendre parler de cette affaire. Mais, visiblement personne ne semble vouloir l’entendre, ni vouloir lui la laisser en paix. Elle supporterait donc par ricochet encore une fois les frais de cette affaire et que dire de sa famille et de ses enfants. Son statut de victime ne semble pas la protéger. Concernant le fameux article, je doute fort qu’on le trouve sur internet, car à l’époque les articles étaient publiés au format "papier" La reproduction d’un article sous forme de document est possible uniquement avec l’autorisation du journal émetteur, donc Libé ne peut pas le faire. Un courageux devrait aller fouiller dans les archives.
On peut aussi avancer l’hypothèse que newofftheword pourrait apporter un démenti, ce qu’il ne font pas non plus. Difficile donc de savoir si Libé a vérifié ses sources. (entre nous, je vois mal Libé se risquer à citer un article qui n’aurait jamais existé.
Tout cela sent mauvais. Si l’on voulait creuser encore plus, il serait intéressant de se pencher sur la manière dont feu son l’épouse Sharon Tate et Polanski sont régulièrement salis par les défenseurs de l’être qui a été l’instigateur de son immonde assassinat.
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