En me rendant de Yamoussoukro à Bucarest, je me suis arrêté à Paris : ouh lala, chez les Blancs, là, de France c’est la lutte sénégalaise : SégO et SarkO font la course à l’échalotte, pour baiser la babouche du vieux Wade. Moi, effaré par la saleté des rues de Paris et les embouteillages de Delanoë Baupin, je suis parti vers Bucarest.
Boutef n’est pas venu. Il reste en Suisse francophone ! Ben Ali ne serait venu que si tous les journalistes étaient interdits. M6 avait bien chevauché son jet-ski mais il s’est perdu dans les îles grecques. Gbagbo est resté à Abidjan pour contrôler le port et empêcher les Européens de verser des déchets intoxiquants dans la lagune. Compaoré et Eyadéma sont venus en Roumanie pour s’inspirer des anciennes méthodes de Ceaucescu qui faisait un peu plus pire qu’eux dans la série « voir et revoir » sérial killer. Heureusement, nous avons eu la présence de l’humaniste Mollah Omar, du délicat pépère Wade et des trois super francophones Tanja du Niger, Bozizi d’Oubangui et Idriss Déby du Tchad. Ouf c’est quand même dur pour Président Chirac de faire croire aux Belges, une fois, aux Suisses, quelquefois et aux Québécois, parfois, que la Francophonie « d’asperge Diouf » c’est « bon plan » !
Bon enfin, le grand Léopold Sendar Senghor, Président du Sénégal, Académicien français voulait que l’on est « langue en partage ». C’était projet super. Il faudra l’expliquer à SarkocO et à SégO.
Pour le moment seuls les Blacks-Jacks ont compris : Lang et Chirac. JacquO, tu aurais mieux fait d’aller aux funérailles du poéte-président-académicien-agrégé de grammaire Senghor ! Tu serais plus crédible ! Et un voyage au pays d’enfance ne fait jamais de mal ! Alors à dans deux ans au Québec Président JacquO, à moins que tu aies fait une amabilité au professeur Pasteur-Diplomate Yoyo !
SAR PRINCE POKOU