Quand un ministre a des dossiers compromettants impliquant le sommet de l’État… Il le dit. Mais il ne dit pas ce qu’il y a dedans.
Mon ami est furieux, trop c’est trop, et il me pose une question saugrenue. Un citoyen, me demande-il, un citoyen de rien du tout peut-il attaquer en justice un ministre d’État en fonction et numéro un d’un parti membre de la coalition gouvernementale ? Mon ami n’a rien d’un Don Quichotte, il serait plutôt du genre blasé qui, lorsqu’il entend les mots "droits de l’homme", se saisit de sa zapette et part en voyage dans le ciel furieux de son impuissance culpabilisante.
Mais là, trop c’est trop, son ulcère se réveille et avec lui sa malheureuse conscience, c’est peut-être pour cela qu’il s’est mis dans la tête qu’il devait attaquer en justice Boudjerra Soltani, ministre d’État et numéro un du MSP, parti islamiste légal et deuxième parti du pays après le FLN et avant le RND, si tant est que cette classification ait le moindre sens, mais ne chicanons pas.
Il reproche à cet homme son irresponsabilité. Peut-on décemment, me demande t-il, encore être ministre et déclarer publiquement détenir des dossiers sur la corruption qui impliqueraient des hauts responsables de l’État sans donner plus de précisions ? À un journaliste qui lui en demandait, il a répondu vertement : « je ne suis pas détective privé pour mener des enquêtes ». Le ministre de l’Intérieur appréciera, dans un pays où les détectives privés n’existent pas : à quoi sert la police ? Devant l’insistance de la presse, il s’est emporté, « vous n’avez pas le droit de me poser cette question », la question n’était pas sur la police mais sur ce qu’il comptait faire de ses dossiers, puis il a ajouté, « notre lutte contre la corruption est d’ordre politique. Elle ne doit pas se transformer en une bataille juridique. Sinon nous risquons de la perdre » !!!!! Après ces déclarations, je n’ose pas appeler mon ami, il doit être au bord de l’apoplexie et affûter ses accusations.
Là-dessus un sénateur, vice-président du tiers présidentiel, Hadj Omar Mahdad, s’est réveillé et s’est fendu d’une lettre rendue publique dans laquelle il déclare solennellement : « Si vous avez des dossiers, votre devoir est de les remettre à la justice, entre les mains du premier magistrat du pays, le président de la République. » « Si votre dessein n’est qu’électoral, ajoute-t-il finaud, vous avez eu votre fameux scoop, mais attendez-vous à en payer le prix, car on ne se moque pas impunément de l’opinion publique en déclarant des choses sans fondements, sous prétexte d’un coup de publicité partisane et électorale ».
Balayant d’un revers de main méprisant ces insinuations, Boudjerra Soltani s’est défendu d’avoir des « arrières pensées électorales » et puis, a-t-il ajouté, s’il venait à perdre ces élections, « ce ne sera pas la fin du monde. Il y aura inévitablement des gagnants et des perdants. Puis il y aura un peu de bruit… et la vie politique reprendra son cours normal ». Voilà, je ne sais pas si mon ami a le droit d’attaquer en justice ce ministre mais entre nous, quelle importance, au fond je voulais juste vous faire écouter un peu de bruit algérien, un bruit d’une insoutenable légèreté…
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salut je amateur jémmerés bien etre parmi votre équipe dans votre prochain production.je suis de sidi bel abesse.je conte baucoud sur toi.afin de me donner une chonce.parce que jais des grands quam’apeel kandsi boumediene je sius comédiene pasites artistiques et jais us la chonce issi dans ma ville.merci et bon chonce.j’admire baucoud ton travaiel.
Soltani il est mieux à prêcher à sidi mabrouk à constantine. Il prêche, il prêche n’est ce pas sa seule compétence ?Pas de mélange des genres Mr Soltani soit vous êtes dans le gouvernement, soit vous êtes dehors. Pourquoi avoir accepté le "Ministère d’état". Tous corrompus ? C’est du Sarko en moins intelligent.
on compte sur toi pour faire disparaître la corruption du pays. Un jour peut être…..Amiiine