Interrogé dans le cadre du dossier Clearstream, le général Rondot avait affirmé que Jaques Chirac possédait bel et bien un compte au Japon. Mais le voilà qui a la mémoire qui flanche. Interrogé en juin par Jean-François Redonnet, un juge de Tahiti qui enquête sur la disparition d’un journaliste de Papeete, le Général Rondot est revenu totalement sur ses premières déclarations.
Le premier Rondot affirmait, et à l’imparfait de l’indicatif, que Chirac avait ouvert un compte à la Tokyo Sowa Bank. Il précisait que ce compte avait été ouvert en 1992.
Versés à la procédure, les fameux carnets où il ne cessait d’écrire la moindre de ses pensées, témoignaient des nombreux entretiens avec Chirac, Villepin, Massoni et le directeur de cabinet de Michèle Alliot-Marie sur le sujet. On apprenait même que le général Rondot avait diligenté une enquête au Japon à l’automne 2001 lorsque Chirac lui avait demandé d’évaluer l’étendue des investigations de la Dgse à son sujet. Après avoir pris connaissance du compte-rendu de cette mission, le bon général concluait : « Le compte JC existe bien, il est régulièrement alimenté ».
Le 3 juin, le gradé était interrogé par le juge Jean François Redonnet. Ce dernier cherche, dix ans après les faits, à découvrir le motif d’un éventuel assassinat du journaliste Jean-Pascal Couraud, qui enquêtait sur les avoirs de Flosse et de Chirac au Japon. Ses questions sont précises, il contre point par point les digressions et les écrans de fumée du général visiblement gêné. Du coup, l’interrogatoire se révèle assassin pour Rondot qui se rétracte, se contredit et ne parvient pas à donner la moindre cohérence à son rôle dans cette affaire du compte japonais.
Je ne bois pas de tisane.
J’ai entendu une émission sur BFM Radio au cours de laquelle Nicolas Beau a affirmé que "Sarkozy aurait dû réformer par décrets" (sic).
D’ailleurs, au cours de cette émission, Jean-François Probst a fait un jeu de mot, peut-être involontaire, avec les prénom et nom de Nicolas Beau qui m’a fait tiquer.
Et puis y’a une histoire de perquisition au cabinet de l’avocat de Sarkozy qui n’était pas très claire. Mais je digresse…
La perquis, avait un seul but, prouver que l’avocat de Sarkozy servait de source au journaliste du Canard.
Et, je suis prête à parier que la source n’était pas l’avocat.
Peut-être que Nicolas passera par là, et nous expliquera les propos de BMF et le jeu de mot de Jean-François Probst très anti sarkozyste mais très pasquien…