Un écrivain s’en prend à l’inculture de Sarkozy dans un pamphlet intitulé : « Il faut qu’il parte » (éd.Stock). Curiosité : cet écrivain, Sébastien Lapaque, est de droite. Il explique à « Bakchich » pourquoi Sarkozy doit quitter l’Elysée.
« Comme Valéry Giscard d’Estaing en 1981, Sarkozy sera chassé par les électeurs français comme un domestique indélicat ».
Hé non, la phrase n’est pas d’un opposant de gauche à Sarkozy. Elle vient d’un homme de droite, dont les références intellectuelles sont Charles Péguy et Georges Bernanos. Et c’est évidemment la qualité de cette filiation qui explique son désamour pour notre grand président UMP.
Sébastien Lapaque, journaliste et critique au Figaro Littéraire, vient de sortir un pamphlet dans lequel il canarde le président, sous un angle de tir délaissé par les autres ouvrages célébrant le premier anniversaire de la prise de l’Elysée par Sarko. La cible de Lapaque, c’est l’inculture du dirigeant. Son mépris de l’intellectuel.
Le titre est clair comme un index pointé entre vos yeux. « Il faut qu’il parte ». L’idée d’écrire une bombe intellectuelle contre Nicolas Sarkozy lui est venue lorsque « l’homme à la gourmette », car il ne cite jamais le nom du président dans son ouvrage, accompagné de son pétomane de service Jean-Marie Bigard, offrit à Benoît XVI un exemplaire de L’Imposture et la Joie, de Georges Bernanos. « C’est l’imposteur qui offre L’Imposture ! », tempête-t-il aujourd’hui. Sans joie.
Gourmette et lunettes fumées en accessoires de frime, un pétomane en compagnon spirituel, Sarko et ses curieux atours incarne, selon Lapaque, « le nihilisme d’une hyperclasse sans attaches et sans territoire qui voudrait oublier que l’homme est un animal social et que le lien compte plus que le bien ».
Cliquez sur son visage, vous l’entendrez expliquer à Bakchich pourquoi se débarrasser d’un président sans culture, sans lettres, sans bagage littéraire l’accompagnant est, selon-lui, une impérieuse nécessité.
Le président Sarkozy, alors encore ministre, ne savait même pas si les membres d’Al Quaïda étaient sunnites ou chiites…. Mais ça, ça n’a pas été trop éventé dans les médias, l’incompétence et les bourdes, c’était Ségolène, pas Nicolas … Cela se serait-il passé de la même façon si le candidat Sarkozy n’avait pas été si prôche des grands médias en France ? Ces médias ont réussi à faire passer le Bushiste Nicolas Sarkozy pour le président prôche des petites gens dont nous avions besoin ! Bouger du vent, ça serait ça être président ? Quitte à faire n’importe quoi pour faire parler de soi à tout prix ? Et dire qu’à l’étranger, de nombreux grands journaux se sont interrogés sur l’état mental du président français, un journal espagnol a même titré : Nicolas Sarkozy, ce grand malade !
Merci à Sébastien Lapaque, enfin un qui a le courage de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas . Il y a encore peu, en France, nous nous gaussions d’un Berlusconi … Maintenant, nous voilà punis !