Quatrième épisode de la saga Rachida. Alors que notre garde des Sceaux tente ces dernières semaines de contrôler sa communication, en se parant des habits de la discrétion, « Bakchich » ne résiste pas à l’envie de revenir sur le temps où il faisait bon fréquenter Pinault et se vêtir de Dior.
Article publié le 4 mai 2008
Si Dame Carla cherche à faire tomber les Rolex de l’Elysée, certains proches de Sarkozy trouvent Rachida Dati encore bien « bling bling ».
« Décidément, Rachida ne travaille pas ses dossiers ». Et ce proche de Sarkozy d’ajouter : « disons qu’elle est restée bling-bling, alors que ce genre là est passé de mode ». Pauvre Rachida lâchée par certains au coeur du pouvoir !
En fait, on a beaucoup vu, ces dernières semaines, la ministre de la Justice dans des petites réceptions et autres dîners chez François Pinault, le milliardaire et amateur d’art. Or cet homme d’affaires, propriétaire d’une superbe collection de peinture à Venise, passe pour un des derniers soutiens de Jacques Chirac, qu’il continue à fréquenter. Disons que le rapprochement amical entre Rachida et François Pinault en a fait ricaner plus d’un chez les sarkozistes pur jus.
Autre anecdote, rapportée par ses détracteurs, les grands couturiers, genre Dior, qui « prêtaient » des belles parures à Rachida Dati, lui ont demandé de les rendre. Les articles parus sur ce sujet dans la presse avaient provoqué en effet des commentaires ironiques un peu partout. À moins que la ministre naturellement, avaient ajouté ces couturiers, ne décide de régler ces vêtements d’apparat. Et bien Rachida Dati avait décidé que le ministère de la Justice pourrait fort bien régler la note. Ce qui reste audacieux par rapport aux règles strictes de la comptabilité publique. Hélas, le contrôleur financier de la Chancellerie vient de s’opposer à un tel règlement. Voici des fonctionnaires besogneux ne qui comprennent rien au rôle de représentation que doit tenir l’ex deuxième dame de France ; et voici notre ministre préférée réduite à se vêtir comme une pauvresse.