Les journalistes chroniqueurs de jeux vidéos font d’une pierre deux coups : tester les jeux avant leur sortie et les revendre pour arrondir les fins de mois.
Santa Claus, Saint Nicolas, Weihnachtsmann ou Père Noël… C’est bien connu, le gros bonhomme rouge barbu a des noms différents dans chaque pays. Au pays des journalistes qui suivent les jeux vidéo, il en a même plusieurs : Sony, Electronic Arts, Nintendo… Depuis quelques années, ces éditeurs et fabricants de jeux vidéo les gâtent.
Concrètement, les services de presse des sociétés citées envoient régulièrement par coursier les dernières nouveautés (entre 40 euros et 70 euros) quelques jours avant leur sortie. « L’année dernière, au mois de novembre, un gros colis venait d’arriver pour moi, se souvient Stéphane*, journaliste high-tech pour un magazine masculin. A l’intérieur, il y avait au moins une vingtaine de jeux pour Playstation 3, XBox 360, Wii, DS ou PC… » Un trésor dont la valeur tutoie les 500 euros.
Une fois mis des côté les jeux intéressants, restent ceux dont notre journaliste n’a cure. « En général, je les propose à la rédaction mais comme ça n’intéresse personne, ils partent directement à la vente », explique notre spécialiste de la revente.
Et là, direction les magasins spécialisés : Micromania, Game ou les boutiques de quartier. Ces enseignes s’avèrent très demandeuses de jeux d’occasion pour la revente. Leur marge brute monte à à près de 70%. « Je peux me faire 30 euros par jeu vendu dans mon petit magasin de quartier, explique Jean-Baptiste*, journaliste de presse éco. Je le préfère aux grandes enseignes : il me paie en liquide et ne pose pas de questions. »
Souvent les grandes enseignes spécialisées dans l’occasion craignent le recel quand les jeux proposés sont encore emballés. Dans ce cas là, une solution : eBay. Derrière bon nombre d’annonces proposant des jeux « neufs, jamais ouverts » se cache souvent un journaliste qui arrondit ses fins de mois. « Et là, se marre Jean-Baptiste, ça peut être le jackpot ! »
Un « blockbuster » du type jeu de foot ou simulation automobile peut partir pour plus de 60 euros quand il en coûte 70 dans le commerce. Multipliez par quatre ou cinq dans le mois et ça fait une somme qui arrondit gentiment le salaire du journaliste. « Et dans la période qui précède Noël, c’est pire, admet Stéphane*. Les ventes de jeux sont un quatorzième mois et net d’impôt s’il vous plait… » Une bonne nouvelle pour une presse en crise.
Merci, je poste le lien sur twitter, facebook et quelques digg-like pour diffuser, en plus c’est bientot Noël 2009
http://www.drigg-france.com/SHOPPING/ACHETER-JEUX-VIDEO-POUR-CONSOLES-AVANT-LEUR-SORTIR-EN-MAGASINS-ANNONCES-DE-JOURNALISTES