Petit jeu de mémoire. Des éléments du texte, de votre connaissance des auteurs, de leurs parcours et de leurs réflexions souvent alambiquées, vous aideront. Ceux qui maîtrisent les subtilités du jeu politique trouveront l’auteur de ce texte.
« … L’économie de marché fondée sur la libre confrontation de l’offre et de la demande et, sur le plan international, sur la liberté des échanges a démontré sa supériorité par rapport à tout autre mode d’organisation économique. Elle doit avoir pour corollaire des mécanismes de régulation efficaces. Il n’y a pas de système libéral sans confiance dans les règles de droit et leur bonne application.
Un tel système ne peut tolérer la fraude. Si des actes frauduleux sont commis, ils doivent être sanctionnés. Les législations prévoient en général des sanctions pénales sévères. Il est normal qu’elles soient appliquées. La législation française est à cet égard exceptionnellement riche, la pénalisation du droit des affaires y étant particulièrement développée (abus de biens sociaux, présentation de faux bilan, diffusion de fausses informations …). Il faut toutefois dissiper l’illusion que la multiplication ou l’aggravation des sanctions pénales puissent constituer une protection efficace contre les risques principaux qui sont l’erreur stratégique ou la mauvaise gestion.
Les pratiques de management… placent les entreprises françaises dans une situation très différente de celle de leurs homologues américaines… Elles protègent mieux contre les excès et les errements.
Chaque société cotée doit disposer en son sein, de procédures fiables d’identification et d’évaluation de ses engagements et risques, et assurer aux actionnaires et investisseurs une information pertinente en ce domaine »
La rédaction de Bakchich vous propose.
Le très hétérodoxe Henri Guaino, dans une chronique des Echos intitulée « Contre les excès des marchés financiers ».
Le très orthodoxe Michel Pébereau dans une note alambiquée, intitulée « La France doit choisir le marché », destinée au candidat Nicolas Sarkozy.
L’actuelle ministre de l’économie et des finances, Christine Lagarde, dans un rapport bricolé dans l’urgence à la demande du chef de gouvernement intitulé « Rapport au Premier ministre concernant les enseignements à tirer des événements récemment intervenus à la Société Générale ».
Le rédacteur en chef du Monde, Eric Le Boucher, dans une de ses « chroniques de l’économie » hebdomadaires et décapantes, contre le souhait du Président de la République de dépénaliser le droit des affaires.
Le président de la Société Générale, Daniel Bouton au zénith de son influence, mandaté par le Medef, dans un rapport intitulé « Pour une meilleure gouvernance des entreprises cotées », quelques années avant un « accident hors normes et tout à fait regrettable » auquel nous avons consacré quelques articles.
Le subtil chroniqueur de TF1 et de LCI, le sous commandant du libéralisme Jean-Marc Sylvestre dans une de ses plus belles chroniques du matin sur France Inter, celle du lendemain de la catastrophe d’Enron, qui entraîna une des plus retentissantes faillites aux Etats-Unis.
Lundi 11 février : voici la réponse… qui n’est autre que Daniel Bouton et son fameux rapport « Pour une meilleure gouvernance des entreprises cotées ».
Si j’ai bonne memoire, c’est tres vilain il finira avec une sacre varicelle votre monsieur ;-) (ha oui cela suppose que je n’inclus pas l’avant ou l’arriere garde…)
Bon un mauvais calembour c’est quand meme agreable pour celui qui l’ecrit. Bon dimanche