Le 7 novembre prochain, le Président Ben Ali fêtera le 20e anniversaire de son accession au pouvoir. L’occasion pour nous de lui offrir un joli cadeau : une série d’articles à sa gloire et à celle de la « Première drame » de Tunisie, Leïla Trabelsi, coiffeuse de formation et pillarde des richesses tunisiennes de profession.
Le 2 août dernier, le Journal officiel tunisien a publié l’arrêté privant de la nationalité tunisienne la veuve du président Arafat, Souha (cf. Souha, une Arafat pure Malte sur bakchich.info). Une bombe. Souha était une intime de Leïla, la courtisane devenue régente du pays. Sa famille, les Trabelsi, ont en effet mis le grappin sur la plupart des secteurs d’activités – de l’immobilier au tourisme en passant par les télécoms – en usant d’une méthode éprouvée. Intimidations et commissions. À la mort de son mari, Souha a été accueillie à bras ouverts par les Trabelsi… et avec elle, les comptes en banque de l’OLP dont ce cachottier de Yasser Arafat gardait précieusement sur lui la liste mise à jour…Une plainte a bien été déposée à Paris mais, nichée dans son cocon tunisien, Souha n’a pas daigné se défendre.
Leïla lui vouait une telle amitié qu’elle a tout fait pour qu’elle se console de la mort d’Arafat en épousant son frère Belhassem, le chef du gang familial, prêt à divorcer de son épouse. Souha avait joué sa mijaurée, un mauvais point déjà. Plus grave, des histoires de gros sous ont mis de la friture sur la ligne et briser leur belle amitié. Au départ, tout allait pour le mieux : grâce à ses multiples relations dans le monde arabe, Souha a apporté quelques juteuses affaires. Une société égyptienne, Orascon, a ainsi acheté 20 % de Tunisia (téléphonie mobile), avec l’aide de leur copine Jihane Sadate, la veuve du raïs égyptien…
Puis, via les relations de Souha à Dubaï, un groupe d’investisseurs du Golfe s’apprête à lâcher 12 milliards de dollars dans un projet de ville nouvelle, la « cité du siècle », qui sera située au sud du lac de Tunis… Mais Leïla, cette gourmande, a refusé de partager les commissions avec Souha. Laquelle, en représailles, est allée pleurér dans la djellabah du fidèle ami d’Arafat, le guide Kadhafi. D’où la colère de Ben Ali contre la « pauvre » veuve , contrainte à l’exil chez son frère, à Malte. Crime de lèse majesté, Souha a refusé de recevoir l’ambassadeur de Tunis à La Valette, Ali Ganzoui, dépêché par le président tunisien. Ben Ali, dit aussi Bac moins trois comme l’ont surnommé ses conctioyens, ne supporte qu’on touche à sa femme…et à son pognon
La semaine prochaine, la série continue avec « L’appétit de Monsieur gendre »