L’élection du député UMP Philippe Pemezec ayant été invalidée, un nouveau scrutin législatif partiel se déroule dimanche 27 janvier dans le sud des Hauts-de-Seine. Pour le remplacer, son allié Jean-Pierre Schosteck, le maire UMP de Chatillon, est en lice. Des élus très au fait des belles affaires de HLM du département
Dimanche 27 janvier, une répétition générale des prochaines municipales aura lieu dans le sud des Hauts-de-Seine. Le député sortant, Philippe Pemezec, maire du Plessis-Robinson, a vu son élection invalidée par le Conseil constitutionnel. Ils ne sont que deux dans ce cas – Pemezec et le maire UMP de Chartres, Jean-Pierre Gorges - alors que 592 recours avaient été déposés devant le Conseil constitutionnel. Il fallait donc que la cause soit sérieuse. Pemezec s’est fait épingler, entre autres, pour avoir utilisé gratuitement un local communal pour y tenir sa permanence électorale.
Le député invalidé, dont le fauteuil est remis en jeu, est l’un des éminents membres du « clan du président », les hommes des Hauts-de-Seine dans le sillage de Sarkozy. Mercredi dernier, il faisait partie du carré de fidèles convié par Sarko à boire une coupe de champagne à l’Elysée… aux côtés de Patrick Balkany, le maire de Levallois, ami de jeunesse du président et de Patrick Devedjian, qui a succédé à Sarkozy à la tête du département.
L’homme qui se présente à la place de Pemezec le 27 janvier, fait partie, comme Balkany, Pemezec et Devedjian, du cercle des Pasqua’s boys, placés là où ils sont aujourd’hui par Charles Pasqua, dans les années 1980 : Jean-Pierre Schosteck, le maire de Chatillon, qui espère récupérer le siège de son camarade à l’Assemblée nationale, connaît par cœur le bréviaire de l’élu UMP des Hauts-de-Seine.
Un bréviaire dans lequel les HLM occupent une place de choix ! Jean-Pierre Schosteck est empêtré, depuis fin 2006, dans une vilaine affaire de fraude présumée aux marchés publics, passés par l’Office HLM de Chatillon, qu’il préside. La directrice générale de l’Office, Martine Hamet, était alors allée dénoncer au commissariat les malversations dont elle disait avoir été témoin. Elle a été aussitôt révoquée par le maire – décision suspendue par le tribunal administratif de Versailles. Cette dame est donc, depuis lors, payée mais interdite de séjour à l’Office. Et l’enquête préliminaire ouverte par le parquet de Nanterre suite à sa plainte n’a, pour l’instant, débouché sur rien. Selon Martine Gouriet, candidate socialiste suppléante aux élections législatives, qui est allée éplucher les comptes de l’Office : « les marchés publics de l’Office HLM, concernant les travaux d’entretien, sont systématiquement attribués sans appel d’offre. La directrice générale estime le préjudice à 1,5 million d’euros ».
Philippe Pemezec, lui aussi, adore les HLM. Lui, son truc, c’est plutôt l’Office départemental des Hauts-de-Seine, un mastodonte qui gère 31 000 logements. C’est là qu’il a fait ses classes, au début des années 1980, en tant que reponsable de l’antenne de Bagneux. A l’époque bénie où l’OPDHLM était dirigé par le tandem de choc Patrick Balkany-Didier Schuller, qui deviendra célèbre pour ses frasques politico-judiciaires ! Une fois élu maire du Plessis-Robinson, Philippe Pemezec a eu une riche idée : il a acheté à l’Office le joli petit pavillon qu’il occupait. Une villa on ne peut mieux située, en bordure du parc Henri Sellier, le poumon vert de la ville.
Je constate que C’est partout pareil quand la majorité est la Avant Pasqua, Aprés Sarko, et maintenant Devedjian
Ou va le plessis et surtout les hauts de seine Socialo ou pas tous unis contre la fraude
Moi qui croyais que le plessis était un havre de paie Erreur !!!!!!!!!!!!!!!! Une montagne de Blé