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Je suis une légende, Heston, le dernier des hommes

Cinéma / jeudi 17 avril 2008 par Jean-Baptiste Thoret
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Notre chroniqueur revient sur l’acteur Charlton Heston, décédé le 6 avril. Sa carrière fut bien plus éclectique et passionnante que la version tronquée et ignorante dont certains risqueraient de se satisfaire.

Pour ceux qui ne s’intéressent pas au cinéma, ou de très loin, Charlton Heston était devenu une figure guignolesque incarnant le conservatisme, la NRA, les armes à feu, la violence institutionnalisée en bref tout ce que l’Europe fantasme d’une Amérique puritaine et dangereuse. Une tête de turc confortable sur laquelle on pouvait taper à peu de frais moyennant l’oubli d’une immense carrière, comme Bardot chez nous, non pas la sublime actrice du Mépris de Godard ou de La Vérité de Clouzot, mais la Jeanne d’Arc un peu grotesque de la cause animale et de l’engagement réactionnaire.

On peut toujours réécrire l’histoire d’un homme, fusse-t-il acteur, afin qu’elle se conforme à ses propres désirs : Heston, ex-président le NRA, était un salaud, par conséquent, les personnages qu’il a incarné étaient déjà des salauds dans des films qui ne valaient rien. C’est bien entendu grotesque, mais surtout, c’est faux.

Il fut Moïse, avec ses tables de la loi

Charlton Heston - faut-il le rappeler ? - était un acteur américain, né en 1924 d’un père meunier, un monstre du cinéma hollywoodien qui fit irruption en 1951 dans Sous le plus grand chapiteau du monde de Cecil B. De Mille et devint une star cinq ans plus tard, sous la direction du même De Mille. Au sommet d’une montagne, Dieu lui fit don des tables de la Loi. C’était dans Les dix commandements, Charlton Heston était Moïse. Sans le savoir, l’acteur venait de recevoir le plus lourd des fardeaux : l’humanité, son développement et sa survie.

En white-male-hero typiquement américain, Heston pris d’abord en charge le Nouveau Monde, cette Terre Promise dont il partagea tous les combats (guerre de Sécession, conflit sino-japonais, catastrophe nucléaire ou écologique). Afin d’imposer la civilisation, il luttera avec la même ferveur contre les musulmans d’Afrique du Nord (Le Cid, 1961), les Chinois (Les 55 jours de Pekin, 1963), les Arabes (Khartoum, 1964) et les sorciers du Moyen-Age dans Le Seigneur de la guerre en 1965, film formidable et méconnu réalisé par Franklin Shaffner, futur réalisateur de La Planète des singes.

Symbole de l’Amérique conquérante

Dans les années soixante, Charlton Heston incarne l’Amérique conquérante, sa puissance, son arrogance aussi, car pour lui l’Amérique, c’est le monde. Sa mission : civiliser la planète, envers et contre tout, même quand ce tout ressemble à une armée de fourmis rouges menaçant la Plantation (Quand le Marabunta gronde de Byron Haskins, 1954).

L’homme est incorruptible, à fleur de peau, souvent borné, capable d’une violence aveugle s’il croit la cause juste, c’est Vargas dans La Soif du mal d’Orson Welles (1958), flic bourré de fêlures mais qui tente de préserver son intégrité contre les puissances de la corruption. Transparaît chez lui, ce tiraillement constant entre le désir de civilisation et la pulsion sauvage, ce que saisit parfaitement Sam Peckinpah qui lui confie en 1964 le rôle du major Amos Dundee, officier capable d’oublier les enjeux de la Guerre de Sécession, pour une expédition sanglante en territoire indien. Major Dundee fut amputé de quarante minutes par le producteur Jerry Bresler. Mais sans le soutien de Charlton Heston qui céda son salaire à la Columbia à condition que Peckinpah ne soit pas viré du plateau, Major Dundee n’aurait sans doute jamais vu le jour. Sept ans plus tard, Dustin Hoffman, lui, fera tout pour débarquer le cinéaste du plateau des Chiens de paille.

Planète des singes et fin des illusions

Charlton Heston, c’est un mélange d’aveuglement (dont Dundee serait le prototype) et de lucidité (voir sa longue réflexion sur les paradoxes de l’homme au début de La Planète des singes), c’est la tentation barbare logée au coeur du désir de civilisation, c’est enfin la sève de l’humanité (dans Le Survivant, son sang ira même jusqu’à servir d’antidote). Mais bientôt, tandis que l’Amérique sombre doucement dans le chaos, le héraut de l’humanité va devenir son rempart puis son martyr.

À force d’avoir été transgressées, les tables de la Loi vont finir par disparaître, laissant à son chevalier messie, l’insurmontable tâche de relever la Bête. Nous sommes alors en 1968, l’astronaute Charlton Heston quitte cette Terre qui le révulse et part à l’assaut de la Nouvelle Frontière. Mais la destination est inattendue. La planète sur laquelle il échoue est dirigée par des singes et l’homme, ou du moins ce qu’il en reste, est traité comme une bête, chaînon manquant d’une théorie de l’involution. Assurément un cauchemar, pense-t-il, qui s’effacera dès qu’il aura franchi la Forbiden Zone (le film fut co-écrit par Rod Serling, le créateur de The Twilight Zone).

Revoir la présentation de La Planète des singes

À demi-nu sur un cheval, Il cavale alors vers « sa destinée » (manifeste ?), pour reprendre les mots du Dr Zaius, et nourrit encore l’espoir de reconstruire l’humanité, à défaut de retrouver sa trace. Mais au bout de la plage, il va découvrir l’impensable : son monde n’est plus, la statue de Bartholdi, symbole ultime de cette civilisation pour laquelle il a tant combattu, se dresse devant lui, corrodée par le sel de l’océan. Le futur est vestige, l’origine, une ruine et l’humain, une espèce déjà muséifiée. Sa compagne, une femelle muette, ne sera pas la Nouvelle Eve (contrairement au Survivant, où son sacrifice et son sang, véritable sérum de vie, permettront à un groupe de survivants d’emboîter le pas de Noe et de revivre, comme le dit l’un des personnages à la fin du film, « les jours heureux du Jardin d’Eden »), et Charlton Heston, lui, les genoux dans le sable, arrive au terme de son parcours d’acteur. Retour au point zéro d’une humanité à réinventer.

Films apocalyptiques

De cette rencontre fatale, Heston n’en reviendra pas et son nom restera à jamais associé à l’Apocalypse (d’où son utilisation par John Carpenter dans L’Antre de la folie en 1994). La plupart des films qu’il tournera après La Planète des singes, du Survivant à l’extraordinaire Soleil Vert en passant par Tremblement de Terre, ne seront que des variations autour des conditions de possibilité de l’image terminale du film de Shaffner. Comment en sommes-nous arrivés là ? Quels chemins l’histoire a-t-elle emprunté pour rendre cette chute possible ?

Charlton Heston, ce fut peut-être enfin et surtout un corps daté, flanqué d’une morphologie typique du héros des années cinquante (Mitchum, Mature et Lancaster lui ressemblent) et voué à s’archéologiser. Car à l’aune des années soixante-dix, ce corps, charismatique, ultrasexué, transpirant, pileux, presque bestial est déjà en voie de disparition. Celui, lisse, performatif et bodybuildé du terminator attend son tour au portillon de la décennie à venir.

Dans la plupart des films post ou pré-apocalyptiques qu’il tourne de 1968 à 1974, Charlton Heston fait ainsi l’expérience de sa propre déréliction (La planète des singes n’est-il pas d’abord un petit traité de l’agression corporelle ?), de l’altérité, qu’elle soit organique ou physiologique, et sur son corps s’écrit un cinéma alors obsédé par la redéfinition de l’humanité. À partir de 1968, l’acteur n’en finit plus d’errer dans ces territoires où l’homme, à force de côtoyer des singes, des ruines humaines (les mutants du Survivant) ou de dévorer ses semblables (Soleil Vert), doute de son identité, de son contour, et devient corruptible. Charlton Heston, ce fut la chrysalide dont le cinéma des années quatre-vingt devait impérativement se débarrasser.

L’origine de la violence : Bowling for Colombine, de Brando à Heston

Bowling for Colombine, que réalise Michael Moore en 2002, se termine (presque) sur un plan vide et silencieux : Charlton Heston, 78 ans, alors président de la NRA et véritable Minotaure du récit, s’éloigne dans la profondeur de champ, refusant de regarder en face la photo de Kayla Rowland que lui tend Moore, une gamine de six ans tuée dans le comté de Flint par un enfant du même âge.

Revoir la scène de Bowling for Columbine

Le corps lourd, l’échine courbée, Heston prend congé de son interlocuteur et sort du cadre dans l’une des innombrables pièces de sa villa de Beverly Hills. Comme si, après deux heures d’hypothèses, de témoignages, d’informations, d’images d’archives et de discours en tous genres, la parole, à force de ressassement, avait atteint son point limite, et avec elle la possibilité de répondre finalement à l’unique question posée par le film : « What’s wrong in our country ? ».

Face-à-face avec Michael Moore

Dix minutes plus tôt, Michael Moore et son équipe obtiennent un rendez-vous avec Charlton Heston. Dans l’économie du film, Heston joue un rôle comparable à celui qu’avait Marlon Brando – le Colonel Kurtz - dans Apocalypse Now de Francis Ford Coppola (1979). Deux grilles monumentales s’ouvrent et Moore, suivi de près par la caméra, pénètre enfin dans son Xanadu de Beverly Hills, le centre de la NRA, association fondée en 1871 « en même temps que le KKK » et dont Moore pense qu’elle renferme le Graal de son récit. Dans le fond du plan, une silhouette longiligne apparaît qui lui temps la main. Il ne reste plus grand-chose du corps autrefois musclé et imposant de l’acteur.

Heston invite Moore à prendre place dans l’un des patios de sa villa et s’installe symboliquement devant l’affiche de La Soif du Mal. Ce détail dit déjà tout du statut très particulier que se donne alors l’acteur : entre la réalité de sa fonction présente (c’est à ce titre qu’il est interrogé) et la fiction de ses rôles passés. Le choix du film de Welles permet à Charlton Heston de réaffirmer en creux la tâche mythique que le cinéma lui a toujours confié et qu’il s’agit aujourd’hui de transmettre au-delà de la rampe. Une mission plutôt, qui consiste à maintenir vivante cette idée selon laquelle mythologie et histoire américaine se confondent. L’entretien aura bien lieu, non pas sur le terrain de la réalité telle qu’on peut la vérifier (nombre d’armes, statisticiennes meurtrières, évènements historiques…) mais sur celui de la mythologie qu’Heston a choisi d’incarner et qu’il réaffirmait à longueur de meetings.

Faux candide au pays des cow-boys, trimbalant sa silhouette burlesque comme une boule dans un jeu de quille, Moore serait un peu le Captain Willard (Martin Sheen) de Bowling for Colombine, celui qui au terme d’un long voyage au pays des armes à feu, d’hypothèses et de thèses infirmées, parvient enfin au centre névralgique du problème : deux lieux hors du temps et de l’histoire, cœur des ténèbres pour l’un (le bout d’une rivière cambodgienne), de la violence américaine pour l’autre.

Le silence d’Heston

Mais à chaque fois, la parole manque : à la mélopée énigmatique de Kurtz ( « l’horreur, l’horreur, l’horreur… » ) répond le double silence de Heston. Silence par déni (de la réalité lorsque Moore le questionne en vain sur l’origine de la violence à partir de faits historiques objectifs), silence littéral lorsqu’il met fin à la conversation et s’éclipse. Mais en dépit de ce qui semble, et c’est le moment le plus émouvant du film, Bowling for Colombine vient alors de se résoudre.

L’origine de la violence et de la culture de la peur que Moore n’a cessé de traquer, trouve enfin sa réponse et celle-ci tient précisément dans le personnage de Charlton Heston. Il incarne le point aveugle du film, l’écran sur lequel il semble buter, en même temps que son révélateur. À la réalité indiscutable que lui oppose Moore, Heston répond par la mythologie. « Je fais juste valoir un droit transmis par les hommes blancs qui ont inventé ce pays. Ce qui était bon pour eux, l’est pour moi. »

Dialogue de sourds ? Bien qu’informulée, la réponse est donnée mais n’est audible qu’au prix d’un détour par le film de fiction (Heston comme acteur) dont le travail de Moore se réclame : entre le documentaire que l’on attendait et que Bowling for Colombine n’est évidemment pas, et le film de fiction, auquel il emprunte la plupart de ses stratégies. Le geste final de Moore qui dépose à l’entrée de la villa la photo de la petite Kayla, joue alors pour Heston le même rôle que Rosebud pour Kane : un déni sur lequel l’un et l’autre ont bâti leur vie et leur impressionnante carrière.

Pour lire et relire sur Bakchich, Charlton, la fin d’un flingueur fondu


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10 MESSAGES

Forum

  • Je suis une légende, Heston, le dernier des hommes
    le vendredi 18 avril 2008 à 16:57, Yan Amar a dit :
    Sa vraie vie, son vrai caractère, ce qu’il est profondément ce n’est pas ce qu’il a fait en tant qu’acteur (il n’a fait que jouer, dans ce cas-là, la vie des autres avec la fiction en plus). Ce qui fait un homme c’est ce qu’il accomplit de bien et celui-là n’a rien accompli de bien, au contraire. Il est à ajouter à la liste des salauds dont on ne souviendra pas d’ici une dizaine d’année.
  • Je suis une légende, Heston, le dernier des hommes
    le jeudi 17 avril 2008 à 20:53, Moi a dit :

    Dans ce plaidoyer pro-Heston il est à relever que l’intéressé ayant, semble-t-il, la « carte », nous sommes invités à mettre en sourdine l’éventuelle critique concernant la (tapageuse) dimension « politique » du personnage. Fort bien.

    A supposer qu’il se soit agi d’une autre « figure », tout aussi égarée politiquement, mais qui, subjectivement serait considérée d’un moindre talent, alors la descente en flamme serait carabinée, et nulle indulgence ne serait à attendre pour le dédouaner de ses éventuelles fixettes réactionnaires ou autres !

    Observons que personne n’a osé esquisser la possibilité d’une explication de son naufrage politique (Selon nos critères) par la maladie qui a fini par l’emporter. Tout comme Reagan, ce qui était plus grave pour ce dernier, vu ses ultimes responsabilités « jupitériennes », à dimensions planétaires. Alors que certains de ses conseillers ont parfois admis qu’il a fini très « fatigués ».

    Mais quand même, on a beau faire mousser la filmographie de Heston, on a du mal à trouver un de ses films « visionnaires » qui marque l’histoire du cinéma, comme avec un Brando, ou mieux un Lancaster, aussi génial en prédicateur allumé à la Elmer Gantry, qu’en prince sicilien hiératique, en professeur romain crépusculaire vivant dans un décors de ruines, dans des films réalisés à 10 000 kilomètres du cocon/prison hollywoodien. Accepter le « risque » Visconti ou Bertolucci, être curieux du reste du monde, c’est ça aussi le génie…

    • Je suis une légende
      le vendredi 18 avril 2008 à 03:36, Tom- a dit :

      Alors ça, si je m’attendais, Monsieur Thoret !

      "Je suis une légende" est une histoire courte de Richard Matheson. C’est un monument de la littérature fantastique. Il raconte l’histoire de Richard Neville, dernier humain d’une planète terre peuplée de vampires. Ecrite en 1956, sa lecture provoque un véritable choc, surtout si l’on songe à ce que sont les histoires d’horreur de l’époque : Mathéson a littéralement renversé la table de la morale américaine. Dans un monde qui a changé, qui s’est peuplé de buveurs de sangs, Neville/Heston, resté identique à lui même est du coup devenu un monstre d’épouvante pour chacun, une créature de cauchemar, une anomalie qui finit pathétiquement par comprendre que son temps est terminé, que le moment est venu de tirer discrètement le rideau.

      "Je suis une légende" est une caricature de film américain avec Will Smith dans le rôle titre. Ce navet sorti l’an dernier s’inscrit parfaitement dans la veine du cinema de troisième ordre ; humour et clins d’oeuil, en moins, gras budget en plus. Par contraste avec l’histoire originale, il exalte les valeurs d’une Amérique bien moisie, menacée de l’intérieur qui ne doit son salut qu’à l’enfermenent communautaire, la parnoïa et la brutalité. Le réalisateur Francis Lawrance/Michael Moor raconte une caricature d’Amérique, un truc stupide et insensé.

  • Je suis une légende, Heston, le dernier des hommes
    le jeudi 17 avril 2008 à 19:02, RemiZ a dit :

    Certes, Charlton Heston était un acteur, et un grand. Soleil Vert tient une place toute particulière dans ma vidéothèque et l’acteur a travaillé avec les plus grands. Charlton Heston était un grand, un très grand acteur. Et ensuite ?

    Le véritable problème est : que fait Charlton Heston de cette popularité, de ce statut de légende vivante ? Il en fait la défense des armes à feu. Un combat aussi stupide que superficiel. Il est de nombreux combats à mener sur cette Terre. Alors pourquoi celui-là ? Parce que c’est la marque que Charlton Heston a voulu laissé sur cette Terre. C’était son combat, son idéologie.

    Alors non, je n’encenserai pas Charlton Heston. Il fut un grand acteur, mais certainement pas un grand homme. Quoi qu’il ait pu faire de sa vie. Ce qu’il a fait de son image, et la marque indélébile qu’il a délibérément laissée derrière lui, tout ça fait de lui, à mes yeux, un salaud de plus au royaume de l’Oncle Sam…

    • Je suis une légende, Heston, le dernier des hommes
      le jeudi 17 avril 2008 à 21:56, Arkh a dit :

      Le véritable problème est : que fait Charlton Heston de cette popularité, de ce statut de légende vivante ? Il en fait la défense des noirs. Un combat aussi stupide que superficiel. Il est de nombreux combats à mener sur cette Terre. Alors pourquoi celui-là ? Parce que c’est la marque que Charlton Heston a voulu laissé sur cette Terre. C’était son combat, son idéologie.

      Petite correction rapide. Oui, lorsqu’on se focalise sur un seul aspect d’une personne on peut en faire un démon ou un saint. Malheureusement pour les amateurs de mondes manichéens, l’humain est un être complexe possédant de nombreuses facettes. Je suis pratiquement sûr qu’il serait possible de faire passer l’abbé Pierre pour un pur salopard en choisissant les bons faits et en les montrant sous le bon jour.

      • Je suis une légende, Heston, le dernier des hommes
        le vendredi 18 avril 2008 à 09:57, RemiZ a dit :

        Charlton Heston qui defend le mouvements de droits civiques pour la cause Noire aux cotes de Luther King, ca se passe dans les 60’s. Ca n’est pas l’image qu’il va laisser. Encore une fois, je ne parle pas de sa biographie mais de la marque qu’il va laisser dans l’esprit collectif. Dans l’histoire, les hommes laissent en general une image se definissant par 2 ou 3 termes au maximum. Charlton Heston : Acteur, Armes.

        Peut-etre (et ca fait bizarre de dire ca) Heston est-il mort 15 ans trop tard…

        PS : Desole, absence d’accents sur mon clavier

        • Je suis une légende, Heston, le dernier des hommes
          le vendredi 18 avril 2008 à 11:13, Arkh a dit :
          C’est bien dommage que le niveau d’attention de la foule soit de seulement 1 ou 2 ans. C’est ainsi qu’on se retrouve avec ce qu’on a à la tête de l’Etat.
  • Je suis une légende, Heston, le dernier des hommes
    le jeudi 17 avril 2008 à 18:57, PL a dit :
    merci pour cet article. J’aurai jamais imaginé apres toutes ces conneries lues sur cet acteur trouver un tel article sur ce site.Bravo et encore merci
  • Je suis une légende, Heston, le dernier des hommes
    le jeudi 17 avril 2008 à 18:42, Moktarama a dit :
    Autant il est rare que je m’intéresse aux articles nécrologiques, autant je vous remercie d’avoir écrit celui-ci, il est absolument magnifique et très intéressant.
    • Je suis une légende, Heston, le dernier des hommes
      le jeudi 24 avril 2008 à 12:00, daggets a dit :
      mais enfin, charlton heston…. c est notre enfance, c est des film majeurs qui on contribué a glorifier le bien et definir le mal… a l echelle mondiale !!! si l on fait le bilan, cet homme a fait plus que le pape (avec d autres moyens) pour répandre la bonne parole !!! Ce n est pas l utilisation par moore de l alzeimer d un homme agé qui vont remettre en cause son oeuvre tout de meme !
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