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Entre les lignes de la presse algérienne

vendredi 5 mai 2006 par Lounis Aggoun
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Bakchich lit pour vous la presse algérienne. Et la traduit parfois. En Absurdistan, mieux vaut avoir un bon interpète.

France-Algérie, une amitié unilatérale

S. Raouf, Le Quotidien d’Oran, 24 avril 2006

[…] Connue dans les milieux de presse à Paris pour avoir le contact facile avec les officiels français, Randa Takieddine a interrogé une source française « de haut rang » sur le devenir du dossier franco-algérien au regard de la crise récente. Elément fort de la réponse de son interlocuteur : le traité d’amitié a vécu. […] A en croire la « source française de haut rang », un tel instrument ne sera pas signé « avant 10 ou 15 ans ». […] La « source française », à en croire le compte rendu de l’envoyée spéciale d’ »Al-Hayat » au Caire, a commenté le climat dans lequel s’est déroulé l’entretien entre Bouteflika et Philippe Douste-Blazy. « La France ne comprend pas et n’accepte pas que le Président Bouteflika entame son entretien en disant que Jacques Chirac se comporte de manière unilatérale avec le texte du traité ». […] Bouteflika aurait dit au chef du Quai d’Orsay : « n’oubliez pas que l’Algérie est un Etat indépendant et souverain. Le (texte du) traité rédigé par Jacques constitue un traitement unilatéral ».

L’attitude de Boutef a en effet de quoi dérouter. Pour comprendre la schizophrénie (parfois réelle et souvent feinte) des dirigeants algériens, nous conseillons de lire régulièrement la revue de presse sur l’Algérie sur Bakchich.info Notons au passage que Bouteflika se sent obligé 45 ans après 1962 de rappeler que l’Algérie est un « État indépendant et souverain ». Il faut dire que c’est tellement difficile à croire !

Comme en Haïti, les rapts se multiplient en Kabylie

Salima Tlemçani , El Watan, 29 avril 2006

L’insécurité a atteint un seuil alarmant en Kabylie […] Selon des sources sécuritaires, durant les deux dernières années, le nombre mensuel de rapts, suivis de rançons, est passé d’une moyenne de 5 à 10 à un taux de 15 à 20. Les régions les plus touchées restent Boumerdès et Tizi Ouzou qui enregistrent une moyenne de 15 kidnappings par mois[…]. Ces kidnappings, notamment ceux qui ont eu lieu en Kabylie et à l’est du pays, expliquent nos interlocuteurs, sont l’œuvre surtout des terroristes du GSPC dans le but de collecter de l’argent. [ …] Des sommes colossales ont été collectées grâce à ces pratiques. Les montants exigés sont rarement en dessous des 25 millions de dinars et peuvent atteindre largement les 300 millions de dinars. […] Ces pratiques, ont indiqué nos sources, ne sont pas nouvelles chez le GSPC. En juillet 2001, le Para, alors émir de la région 5 (est du pays), avait enlevé le sénateur Mohamed Bediar à Tébessa et l’a libéré par la suite après que sa famille eut payé une somme de 300 millions de dinars. Le même chef terroriste avait mené l’opération d’enlèvement des 31 touristes occidentaux, dont la libération a nécessité le paiement par le gouvernement allemand d’une somme de 5 millions d’euros. Cet argent a servi pour de nombreuses opérations d’achat d’armes, dont une partie a été acheminée vers les maquis du GSPC. […]

Ce type d’articles sur le « terrorisme » dont la substance émane du Département de Renseignement et de Sécurité (DRS- ex sécruité militaire) laisse transparaître en filigrane une telle proximité entre la « source » citée par la journaliste et les terroristes qu’il décrit qu’on a du mal à ne pas y voir une même organisation. Il y a là tous les ingrédients de la manipulation qui a si bien fonctionné durant la décennie 1990. La seule différence, c’est que le GSPC a succédé au trop encombrant GIA, lui-même création du DRS. Il peut être vrai que certains Algériens qui voient leurs horizons bouchés aient recours à cette dernière ressource pour vivre, le rançonnage. Mais le pourrissement à l’œuvre en Kabylie est programmé par le régime : gangrener la société avec drogue, prostitution qui s’incruste jusque dans les dédales des villages, armement des suppôts locaux du régime, provocations par de prétendus émissaires cherchant à évangéliser les âmes en faisant du porte à porte, etc. Voilà maintenant le kidnapping, inspiré sans doute de la récente actualité en Haïti. Tous ces réseaux sont notoirement dirigés par des agents de police parfaitement identifiés. Ne pouvant convaincre l’opinion que la Kabylie verse dans le terrorisme islamiste, le DRS semble avoir trouvé un lien via la délinquance. Les mêmes hommes qui ont engendré la « sale guerre » il y a dix ans sont encore aux commandes, fraîchement amnistiés, et prêts à récidiver. Et dans la perspective d’une conflagration générale inévitable en raison de la paupérisation massive du peuple algérien, faire sombrer la Kabylie dans l’horreur semble bien être l’une des cartes que prépare le régime. Pour comprendre ensuite le rappel historique à l’épopée El-Para (dont s’inspireraient les terroristes du GSPC aujourd’hui), lire Algérie, la colonisation recommencée, Le Croquant n° 44, décembre 2004. Il détaille notamment les relations étroites entre les services algériens et El-Para et cet épisode trouble de l’enlèvement de sénateur-contrebandier « Mohamed Bediar ». Disponible sur le site www.Algeria-watch.org

Boutef prépare l’après pétrole…en vendant le pétrole

Le chef de l’État dans un entretien à la revue Arabies "Nous nous préparons à l’après-pétrole" Par : Samar Smati, Liberté, 2 mai 2006[…]

Interrogé sur le rapprochement entre Alger et Washington, que certains analystes estiment qu’il se ferait au détriment des relations algéro-françaises, le Président a été catégorique à ce sujet. "Notre coopération avec les États-Unis se développe effectivement. Elle n’est évidemment dirigée contre aucun autre État. Quant à la France, c’est un pays ami avec lequel notre coopération est également en train de se consolider. Il n’y a pas de lien entre les rapports que nous entretenons avec les États-Unis, d’une part, et avec la France, d’autre part. Ce sont des rapports différents ayant des objectifs distincts", précisera-t-il. Pour Abdelaziz Bouteflika, l’Algérie entretient des relations avec de très nombreux pays basées sur le respect mutuel et des intérêts communs. "Notre souci prioritaire est la défense des intérêts légitimes de notre pays", a-t-il affirmé.

L’après-pétrole c’est aujourd’hui pour les Algérien puisque leur pétrole a déjà changé de main. Mais si Boutef se sent ainsi obligé de faire la pédagogie, c’est que son action est incompréhensible si on considère qu’il défend les intérêts de son pays. Tout devient clair en revanche si on sait qu’il n’est que le supplétif d’intérêts étrangers, pour l’essentiel américains et qu’il voue une haine infinie aux Algériens.

Faites la torture, pas la guerre !

Washington sous-traite la lutte antiterroriste ; Le rôle de l’Algérie de plus en plus évoqué, Fayçal OUKACI, L’Expression, 29 avril 2006

Les Etats-Unis adoptent la stratégie dite de la guerre « par alliés interposés ».

Le Quadrennial Defense Review (QDR), document publié en février dernier par des responsables militaires et civils de haut rang du ministère de la Défense des Etats-Unis, évoque, sans les nommer, le rôle de pays, comme l’Algérie, intégrés dans la nouvelle stratégie américaine de lutte contre le terrorisme transnational en les impliquant directement dans des plans d’action. Selon Jim Fisher-Thompson, rédacteur du Washington File, de plus en plus fréquemment, « les stratèges du Pentagone mènent la lutte contre le terrorisme international de façon indirecte par le biais de partenariats avec des acteurs régionaux portant sur la sécurité ». En effet, ils ont constaté que des opérations telles que la « Combined Joint Task Force Horn of Africa » ou CJTF-HOA (Force militaire combinée pour la Corne de l’Afrique) sont le moyen le plus efficace de tirer le meilleur parti possible de ressources militaires américaines dont la disponibilité est limitée par les conflits en Irak et en Afghanistan. Tout comme l’efficacité évoquée par d’autres responsables militaires du plan dit Pan-Sahel Initiative, qui vise la sécurisation de la région sahélo-maghrébine, et dont l’Algérie est la pièce-maîtresse, a été à maintes reprises mise en exergue. […] La stratégie repose en partie sur une utilisation plus fréquente de forces spéciales, ainsi que sur des forces conjointes combinant la puissance aérienne et navale et travaillant en collaboration avec les forces régionales, de façon à combattre les terroristes dans les diverses régions d’Afrique subsaharienne, notamment au Sahel et dans la Corne de l’Afrique. Le recours à la puissance militaire, de façon discrète, est devenu l’un des éléments clés de la politique américaine en Afrique à la suite des attentats terroristes d’août 1998 qui ont détruit les ambassades des Etats-Unis au Kenya et en Tanzanie », a observé M.Herman Cohen, l’ancien secrétaire d’Etat adjoint aux affaires africaines et, aujourd’hui, directeur de la société de consultants Cohen and Woods International. « Cette stratégie, consistant à collaborer avec des partenaires régionaux en Afrique de l’Est sur des dossiers d’intérêt sécuritaire mutuel, revêt une grande importance pour les Africains aussi bien que pour nous, étant donné qu’ils auraient beaucoup à perdre de l’implantation de mouvements tels qu’Al Qaîda », a-t-il déclaré . De plus, a-t-il dit, « nos relations militaires et politiques avec des alliés comme le Royaume-Uni et la France au sujet de l’Afrique se sont améliorées et nous réussissons de mieux en mieux, à tous les niveaux, à coordonner les opérations militaires et de maintien de la paix dans ce continent ». […] « Disposer de troupes sur place » est bel et bien la nouvelle stratégie adoptée par Washington pour endiguer les menaces loin, très loin de leur sol, en s’appuyant sur les moyens des pays alliés et faisant la guerre de façon continue à moindre coût et à moindre perte.

Le duo Bouteflika-Khelil a réussi en moins de cinq ans à faire passer le Sahara sous souveraineté américaine. Il était dès lors prévisible que Bush les adopte comme cheval de Troie pour étendre sa mainmise sur le reste de l’Afrique. Cela se fait même avec la bénédiction de la France, de la Russie et de tous les pays européens pour lesquels Bouteflika a eu la bonne idée d’offrir quelques miettes (substantielles tout de même, si bien qu’il ne reste plus rien aux Algériens qui n’ont qu’une idée, émigrer en France, coûte que coûte) du gâteau. Bush peut dire merci à Ben Laden, et l’on peut raisonnablement le croire quand il dit que le « terrorisme international » n’est pas encore battu et que la lutte continue.

Kadhafi, prêcheur du désert

Jeu trouble du leader libyen aux frontière de l’extrême sud : Kadhafi provoque l’Algérie. El Watan, 23 avril 2006

Le guide de la Djamahiriya libyenne, le colonel Mouaâmar Kadhafi, tient toujours à son rêve d’un « grand Etat du Sahara », idée lancée lors de son discours à Tombouctou […] à la mi-avril 2006. Une option catégoriquement réfutée par le chef du gouvernement algérien Ahmed Ouyahia et par l’aménokal des Touareg, Ahmed Edaber. La Libye reste décidée à pénétrer la ceinture géographique au sud de l’Algérie. […] Pour autant, le dessin kadhafien d’un « grand Etat du Sahara » né d’un pacte entre tribus ne semble pas tenir la route : « Nulle crainte du côté des tribus du nord du Mali. Nous connaissons parfaitement les Touareg et s’ils accueillent bien toute aide matérielle car leur vie est difficile, ils refusent de se retourner maintenant contre leur pays. Surtout les Touareg algériens ! », nous a indiqué hier un spécialiste de la question. Ainsi, après le jeu trouble du « guide » libyen au Tchad, avec un partage des rôles avec la puissance déclinante en Afrique qu’est la France - la récente visite de Douste-Blazy - à Tripoli était-elle envisageable, il y a seulement quelques années ? Kadhafi est tenté par bloquer la pénétration africaine de l’Algérie. Alger, de son côté, intensifie ses relations avec le Niger. Poursuivant sa visite en Algérie, le ministre nigérien de l’Intérieur et de la Décentralisation, Mounkaila Modi, a exprimé sa satisfaction suite aux travaux de la deuxième session du comité bilatéral frontalier algéro-nigérien qui a eu lieu à Tamanrasset (200 km au sud d’Alger), les 19 et 20 avril et qui a été sanctionnée par une série de recommandations visant notamment à faire de la zone frontalière un « espace de paix, de sécurité, de progrès et de prospérité partagée dans un intérêt mutuel des populations des régions frontalières ». Population caractérisée par le nomadisme et la précarité et qui se retrouve au cœur d’enjeux géostratégiques majeurs.

Le jeu trouble de Kadhafi cache difficilement le jeu trouble de l’Algérie et du Niger.

Washington siffle, Alger aboie et remue la queue

Fin de la visite de Gaïd-Salah aux Etats-Unis ; Les soucis du Pentagone L’Expression, 22 avril 2006

L’importance de la délégation qui a accompagné le chef d’état-major renseigne sur les discussions de haut niveau qui se sont tenues au Pentagone.[…] Par delà les seules affinités politiques qui relient les deux pays depuis les événements du 11 septembre 2001, le Pentagone a bien formulé ses soucis sécuritaires et identifié les plans dans lesquels peut s’intégrer Alger. Pour Washington, en plus de l’appui politique que peut lui apporter Alger, il y a le fait de surveiller, contrôler, de jour comme de nuit, et, au besoin, intercepter et mettre hors d’état de nuire, tout danger qui peut toucher les Etats-Unis ou ses intérêts, et qui viendrait de la Méditerranée ou de la bande du Sahel. Or, pour les deux missions, l’Algérie semble aujourd’hui jouir de la totale confiance américaine. Il est évident que les Etats-Unis, hégémoniques au sein de l’Otan, ont donné le coup de pouce à la percée algérienne dans la région, au détriment d’autres pays. Des dizaines de bâtiments ont accosté la baie d’Alger depuis 2002, et des dizaines de manœuvres navales ont été opérées en haute mer avec des flottilles du Traité de l’Atlantique, et qui ont ciblé principalement la mise à niveau des Forces navales algériennes. […] Depuis cette date, humiliante, cruciale et déterminante pour Washington, près de 60.000 bateaux ont été interceptés et interrogés par les forces de l’Otan, en Méditerranée, alors que 75 autres ont été interpellés et 500 escortés : c’est l’opération « Active Endeavour » (« Participation Active ») à laquelle participe l’Algérie. Au sud de l’Algérie se trouve la vaste bande du Sahel, c’est-à-dire une autre zone qui pose problème pour Washington, qui y voit une vaste région désertique mais hautement dangereuse, infestée de bandes rebelles, de cigarettiers organisés en groupes maffieux, de contrebandiers de tous bords, de séparatistes invétérés et de salafistes djihadistes. Même si plusieurs pays ont été intégrés dans le plan américain dit Pan-Sahel, l’Algérie présente bel et bien un pays à part entière, avec un capital d’expérience cumulé dans la lutte contre le terrorisme. Il s’agit enfin du pays qui possède l’armée des frontières la plus importante, la mieux équipée, et dont les frontières sont les plus hermétiques. Voilà en clair les soucis américains exposés, et voilà les motifs pour l’Algérie de percer au niveau régional et d’aller au plus vite vers la professionnalisation et la spécialisation de son armée. […]

De se faire le faiseur des basses œuvres américaines et s’en vanter avec un tel aplomb est tout de même assez rare pour être signalé. Cela montre le degré de déliquescence de l’État algérien. Heureusement que Bouteflika peut s’offrir un semblant de fierté nationale sur le dos de Jacques Chirac.

Algérie-Niger : expulsion choisie

La sécurité et l’immigration clandestine au menu ; Madjid Makedhi, El Watan, 19 avril 2006 Le problème de l’immigration clandestine et la surveillance des frontières algéro-nigériennes seront les principales questions inscrites à l’ordre du jour de la deuxième session ministérielle du comité bilatéral frontalier. En effet, des responsables algériens et nigériens entreront en conclave, dès aujourd’hui à Tamanrasset, dans l’extrême Sud algérien, pour tenter de trouver une solution à la question de l’immigration clandestine. […] Cette partie des frontières algériennes est, soulignons-le, régulièrement traversée par des terroristes algériens qui trouvent refuge au Niger et par des immigrants clandestins venant notamment de l’Afrique occidentale. Selon des sources officielles nigériennes, au moins 6600 clandestins d’Afrique de l’Ouest, majoritairement des Nigériens, ont été expulsés d’Algérie et de Libye en 2005. La police algérienne a appréhendé, durant les trois dernières années, près de 15 000 clandestins de différentes nationalités. Ces derniers ont été tous reconduits aux postes d’In Guezzam (frontière avec le Niger) et Tin Zaoutine (frontière avec le Mali). Les immigrants venaient d’une dizaine de pays africains, en particulier du Mali, du Nigeria, du Ghana, de la Guinée, du Burkina Faso, du Cameroun, du Liberia et du Sénégal. De par sa situation géographique, Tamanrasset constitue un passage pour de nombreux Africains vers les pays occidentaux. Trouvant beaucoup de difficultés à traverser la Méditerranée, ces jeunes s’installent dans le Sud algérien pour verser dans des activités illégales, telles que le trafic de drogue, la falsification de documents de voyage et de billets de banque, le proxénétisme et la prostitution.

Si l’Algérie offre ses ressources naturelles au USA et se fait l’armée supplétive de Bush, les Européens ne sont pas négligés : le gouvernement est plus que disposé Bouteflika à faire le sale boulot pour le compte des pays du Nord de la Méditerranée. Rappelons tout de même que la zone que cette frontière qui attire tant d’attention aujourd’hui est un désert qui compte parmi les plus hostiles au monde. La seule activité qui y existait était de la contrebande dirigée par des officiers supérieurs algériens. Des marchandises algériennes subventionnées par l’Etats étaient détournées pour être vendues à leur prix réel au Niger. En chemin inverse, il y avait de la contrebande de cigarettes et autres matériels électroniques, tous trafics notoirement organisés par les généraux algériens.


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