Leïla Ben Ali pourrait, à n’en pas douter, reprendre à son compte le slogan de campagne de Nicolas Sarkozy. Avec elle, « tout devient possible ».
Avec son amie intime, Souha, la veuve « éplorée » de Yasser Arafat, Leïla Ben Ali s’approprie un secteur jusque-là à l’abri de ses tentacules : l’Éducation nationale. De quoi rire. Leïla est inculte. D’ailleurs ses gesticulations en vue de se faire attribuer des diplômes universitaires par le biais d’une fac toulousaine ont plutôt fait sourire l’opinion publique. Leïla tient donc à rattraper le temps perdu. Qu’à cela ne tienne, la préférée du Général Ben Ali a décidé de créer une école primaire et secondaire privée. Qui dit privé dit dispensant les meilleurs cours, grâce aux meilleurs enseignants. À 1000DT (600 euros environ) l’année, on imagine le magot dans un pays où l’enseignement prodigué aux élèves a pris un sérieux coup depuis deux décennies… Pauvre Bourguiba qui doit se retourner dans sa tombe, lui qui avait parié sur l’enseignement gratuit pour tous et consacré plus d’un tiers du budget de l’État à l’Éducation nationale. Autres temps, autres moeurs. Les budgets les plus mirobolants sont consacrés depuis à la sécurité présidentielle et à la police nationale pour satisfaire les besoins paranoïaques d’une oligarchie constituée du dernier carré d’analphabètes dans le pays.
L’an dernier, le journal opposant L’Audace avait révélé que le clan des Trabelsi était parvenu à obtenir des sujets d’épreuves écrites à l’Université qu’il a pu ainsi « vendre » à des familles pour garantir réussite à leurs progénitures. Cette année, c’est donc la première « Drame » de Tunisie qui se lance dans l’enseignement privé pour mieux mettre à genoux des familles. On se demande déjà si des cours de coiffure seront dispensés aux futurs privilégiés et si les jeux de hasard feront partie des matières principales sous la férule de Belhassen Trabelsi qui, lui, lorgne sur les casinos… Parce qu’avec Leïla Trabelsi, « tout devient possible ».
El khorchaf , ta façon de généraliser en parlant des autres pays est pour toi un auto-soulagement . Certe les pays que tu as pu cité ont malgré les critiques qu’on peut leurs faire , une longueur d’avance assez importante en matières des changements et des réformes démocratiques , comme il y’a des avancées substantielles d’un pays par rapport à l’autre.
Il est vrai que tout n’est pas roses dans ces pays et beaucoups reste à faire. Mais dans ces pays on se permis au moins de discuter de ces problèmes sans complexe , ni tabous pour apporter des solutions et une réelle prise de conscience. Choses qu’on trouve malheureusement pas chez nos frères tunisiens.
Un conseil cher el khorchaf de voir la realité en face et d’arrêter d’ occulter certaines vérités en disant tout va bien ou tout simplement les autres pays ne sont non plus démocratiques.
La Démocratie n’est pas seulement les éléctions réguliaires et transparentes mais aussi et surtout une culture au sein de ces societés ( chose qui fait defaut dans les pays que tu as cité mais à des degré differents , quoi que certains changemets sontr constatée dans cerains pays ).
Je pense que la Tunisie d’aujouhui n’a plus rien à voir avec l’époque post-indépendance de Bourguiba où tout n’était pas aussi rose qu’on veuille bien nous le faire croire. et quand je dis rose c’est dans tous les sens du terme. Mais laissons l’Histoire faire son travail et le temps faire son oeuvre. J’ai tendance à croire que les êtres sont perfectibles, et qu’ils tendent à évoluer cela me semble naturel et légitime. L’épouse du Président perfectionne ses connaissances : en quoi cela est-il choquant ? Ou alors nous sommes condamnés à rester figés dans notre état de connaissances et de savoir à la sortie de l’école (petite ou grande). Les élites ont toujours existé et il est dommageable pour l’ensemble d’une population de faire croire à un égalitarisme scolaire qui est loin d’être une réalité que l’on vive à tunis Bizerte, Tombouctou ou Stockholm. Et au nom de quel principe serait-il interdit de gravir une marche en retournant sur les bancs de l’école ?
Tout est possible en effet, car tout est question de volonté.
J’avoue ne pas saisir le sens de cet article, malgré l’importance que j’attache à l’école de la République et l’égalité des chances pour tous face à l’instruction publique.
Eclairez moi