Pour Libération (04 04 08) les patrons Chinois sont méprisés lorsqu’ils sont traités comme de simple citoyen. Le journal s’offusque que le "propriétaire du plus grand gratte ciel de Shanghai" soit traité comme "un vulgaire candidat à l’immigration". Le service économique de Libération souhaite sûrement qu’il y ait plus de passes droits pour les patrons. C’est une idée à la mode, c’est donc une idée Libé. Mercredi 5 Mars.
A propos de la crise des subprimes qui a pu écrire : "Personne ne peut reprocher à un homme politique de ne pas prévoir des chocs par nature imprévisible" ? C’est l’ancien président du Crédit Lyonnais, Jean Peyrelevade, un des chefs d’entreprise français qui siégeait dans de très nombreux conseils d’administration d’entreprises françaises. Il était payer pour prévoir les choses, surtout les choses prévisibles. Comment les banques en distribuant de l’argent a des personnes à si faible pouvoir d’achat, ne pouvaient pas prévoir qu’un jour ils ne pourraient pas payer ? Elles le savaient. le Nouvel Observateur 28 02 08. Lundi 3 Mars.
A propos du paquet fiscal des premiers mois du mandat présidentiel qui peut écrire : "Je ne dis qu’ils profitent aux "riches", je dis…" ? La réponse est simple. Un futur élu de Neuilly ? Perdu. C’est Jean Peyrelevade, un ancien socialiste, ancien chef de cabinet de Pierre Mauroy, ancien président du Crédit Lyonnais et actuellement candidat du Modem dans le XVI arrondissement, dans le Nouvel Observateur 28 02 08. Lundi 3 Mars.
Dans Libération du 28 02 08, en bon soldat de PPR, Denis Olivennes, le patron de la FNAC, explique qu’il souhaite que le gouvernement "taxe les telecoms" pour "financer directement la création musicale, cinématographique et audiovisuelle". En fin de compte il souhaite que l’on taxe les concurrents. Peut-être a-t-il oublié que Pinault, à travers sa filiale Artèmis, est actionnaire de Bouygues, qui tire son bénéfice de sa filiale télécom. Peut-être. Avant qu’il soit viré, Bakchich.info le lui rappelle. Vendredi 29 Février.
Dans Libération du 27 02 08, et plus particulièrement dans le "making-of", Didier Pourquery, notre ami, précise à propos du service économique de Libération, "nos économistes (dont la fibre sociale n’est pas contestée)"… Magnifique précision. Dommage qu’il soit nécessaire de le préciser, mais bon… Nous pensions, peut être naïvement, que leur fibre libérale n’était pas contestée, c’est du reste pour cela que ça n’a pas été précisé. Maintenant nous savons qu’ils ont au moins deux fibres, c’est mieux pour l’équilibre. Jeudi 28 février.
Je ne comprends pas l’interet de ne citer qu’un bout de phrase, hors contexte. Voici le texte original :
N. O. -Il a trop négligé la dette, trop compté sur le choc de confiance…
J. Peyrelevade. - Il a commis deux erreurs fondamentales La première : ne pas remettre de l’ordre rapidement dans les finances publiques. Un Etat endetté est un Etat impuissant. La seconde : distribuer en année pleine 14 milliards d’euros de cadeaux fiscaux aux ménages. Je ne dis pas qu’ils profitent aux « riches », je dis que la partie de ce paquet qui va aux « riches » est plus importante que leur pourcentage dans la population. Sarkozy a cru qu’une relance de la demande permettrait de créer un « choc » qui déclencherait un surcroît de croissance. C’est une erreur fondamentale de diagnostic. Les déficits - budget et dette publique - vont continuer à croître …