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CULTURE / CHRONIQUE CINÉMA

On s’fait une toile ?

Cinéma / mercredi 25 novembre 2009 par Marc Godin
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Ce que Marc Godin, l’éminent critique ciné de Bakchich, vous conseille dans les salles (ou pas).

A l’affiche dans les salles (mercredi 25 novembre) :

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Bienvenue à Zombieland

La TRES bonne surprise de la semaine. Comme dans 2012, c’est la fin du monde, mais c’est beaucoup plus fun. Suite à un méchant virus, l’humanité a muté et donné naissance à des hordes de zombies affamés qui tentent de transformer les derniers survivants en steak tartare. C’est énorme, malin, comme un Romero revu et corrigé par le (mauvais) esprit des Nuls ou des Monty Python. Avec en bonus, une des plus surprenantes apparitions de l’histoire du ciné. Rien que ça !

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Vincere

Un des chocs du dernier festival de Cannes. Avec ce beau mélo, Marco Bellocchio raconte les débuts du fascisme et la liaison de Mussolini avec Ida Dalser, qu’il fit enfermer pour en épouser une autre. L’actrice Giovanna Mezzogiorno est simplement bouleversante

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Une affaire d’état

Je n’ai jamais été emballé par les films d’Eric Valette, mais il signe ici un polar ambitieux où il est question de trafic d’armes et de politiciens véreux. Bon comme un Boisset vintage.

Samson & Delilah

Deux ados abos fuient leur désert australien et découvrent la ville. Caméra d’or - méritée ! - à Cannes pour le jeune réalisateur aborigène.

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Le Vilain

Albert Dupontel est un mec sympa (euh, le présentateur Laurent Bignolas me dit qu’il n’est pas tout à fait d’accord), un acteur honnête, mais un réalisateur lamentable, à l’ego démesuré. Inspiré par Terry Gilliam, Chaplin et Tex Avery, Dupontel tente inlassablement de faire des dessins animés live, avec une dimension sociale. Le résultat (Enfermés dehors, Le Créateur) est juste pénible à voir : Dupontel secoue sa caméra dans tous les sens, se lance dans des cascades à la Bébel et nous anone des messages aussi essentiels que « les riches sont pas gentils » ou « les pauvres sont nos amis ». Ici, vu les échecs successifs de ses films, il tente d’être plus grand public et filme l’affrontement d’une vieille et de son insupportable rejeton. C’est hystérique, longuet, pas drôle (une tortue avec l’inscription « J’aime le Q » gravée sur la carapace, ça vous fait rire ?). Albert, change de disque !

Retrouvez la critique de "Capitalism : a love story" dans Bakchich Hebdo n°10, en vente chez tous les marchands de journaux.

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1 MESSAGES

Forum

  • On s’fait une toile ?
    le vendredi 4 décembre 2009 à 08:35, J_P_M a dit :
    Pour "Le vilain", d’accord. Dupontel pique tous les trucs de Jeunet, ce que son scénario ne justifie pas. Résultat, son film, outre qu’il est hideux, est soporifique.
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