Les électeurs de 82 communes vont se servir des machines à voter pour les élections municipales. Une technologie peu fiable, mais soutenue il y a peu par un certain ministre de l’intérieur prénommé Nicolas
Pirater une machine à voter ? Ca prend, allez, cinq minutes montre en main, des informaticiens l’ont prouvé. Avec un matériel étudié, il est même possible de connaître le choix d’un votant !
Alors pourquoi 82 communes françaises ont-elles conservé, pour ce vote de dimanche, la machine à voter, un système encouragé par l’ex-ministre de l’intérieur Nicolas Sarkozy ? Et pourquoi le sujet embarrasse visiblement l’actuel ministère de l’intérieur, censé plancher sur le sujet ? La réponse d’un informaticien qui a enquêté sur le grand bug des machines à voter dans le monde.
La suite lundi : avant le vote final, Bakchich dévoilera un nouveau scandale des machines à voter.
Bonjour, Passionné d’informatique, et fréquentant beaucoup d’autres passionnés/professionnels de la chose informatique et électronique. Ces machines sont illégales, ou au moins anticonstitutionnelle. La conception matérielle (la machine), comme logiciel (ce qui s’affiche à l’écran), sont dites "fermée" : on ne voit donc que ce que veut bien montrer l’entreprise, privée. On a donc à faire à une boite noire, qui prend des données, et en affiche : on ne sait rien du chemin des données entrées… Bref, le citoyen, fût-il capable de lire un code source (c’est ce qui dit à la machine comment traiter les informations), NE PEUT PAS être sûr de la bonne prise en compte de la machine. Ajoutons à celà, la fragilité matérielle de la chose : on peut extrèmement aisément remplacer des composants de la machine : changer sa mémoire, son fonctionnement de cette façon… On a de plus relevé, beaucoup d’irrégularité quand aux stockage des machines au sein des mairies. Enfin le problème d’accessibilité, des centaines de handicapés, personnes agées, … n’ont simplement pas pu voté, parce que c’est compliqué, et qu’aucun ’’entrainement’’ n’a été fait, ou le matériel supplémentaire (module braille, système de son, …) n’était pas livré, ou incompatible. Bref un vote mal-préparé, avec du matériel peu sûr et même souvent déficient ou incomplet… Mais le vote électronique est-il le seul problème quand on a des grandes chaussettes comme à Perpignan…
Un peu de lecture ? http://www.ilv-edition.com/librairie/vote_electronique__les_boites_noires_de_la_democratie.html http://david.mentre.free.fr/serendipity/index.php ?/categories/4-vote-electronique
L’utilisation de ces machines pose plus de questions sur la transparence que les bulletins papier ? Comment voir que les scellés n’ont pas été trafiqués ? Déjà qu’un expert a du mal à lire ou à comprendre le travail des autres, quid des non spécialistes qui sont ultra - majoritaires ? Comment ces derniers peuvent vérifier toute irrégularité de la machine ? De même, elles permettent des trafics de grandes échelles avec une très grande facilité et "sûreté". C’est simple. On graisse la patte du développeur informatique et de la personne chargée de valider le code logiciel ! Et le tour est joué. Qui pourra contester toute fraude ? le processus est simple :
si plus de X personnes qui ont votés :
-donner 43,6 % en entier pour le candidat B
-donner 45,4 % en entier pour le candidat A
-donner 11% + reste en vote blanc.
Oh surprise !!! le candidat A est élu avec plus de sûreté et de transparence qu’avec le vote papier comme à Perpignan !
Facile !!
J’ai le sentiment d’être pris pour un con, je ne fais plus confiance aux media (pourquoi on ne parle pas de ça au 20h sur TF1 ?) Je pense qu’il faudrait créer une polémique d’ampleur de critique, de rejet de l’information classique pour que de plus en plus de gens aient accès à une vérité différente. Faites connaître bakchich.info, rue89, leweb2zero, agoravox, marianne2 etc.
Aidez moi, je me sens très seul quand je lis cet article. Ne me laissez pas penser que je le suis vraiment…