La synthèse de vos commentaires sur « La nouvelle ficelle du procureur de Paris pour freiner les dossiers sensibles » et sur « La "sale affaire" de Jamel Debbouze »
Aïe ! Aïe ! La colère gronde dans vos rangs. Les petits arrangements entre puissants pour retarder le cours de la justice vous énervent au plus haut point. Ainsi, le sort réservé par le procureur de Paris au dossier judiciaire qui embarrasse l’actuel président du Sénat, Christian Poncelet, vous agace.
Certes, la présomption d’innocence vaut pour tout le monde. Mais le balancier de la justice, lui, vous semble bien être déséquilibrée dans cette affaire, détaillée par Bakchich. L’enquête paraît, il est vrai, prendre un curieux train… de sénateur.
Phil2922 est amer : « on voit bien de quel côté est la justice en France… » FCH n’en peut plus : « Bienvenue chez les français ! et ça donne des leçons aux autres en plus. Gouvernants, politiques, notables, hauts fonctionnaires… vous nous écoeurez ! et nous faites hontes ! ». Bouf ironise sur cette justice sur mesure : « Pourquoi faire d’aussi mauvaises insinuations ! La justice est très équitable (pour eux), correcte (pour eux), rapide (pour eux), … Tout est fait pour EUX ! »
Le fidèle Zadiglevizir, lui, éructe : « les fourches vont bientôt sortir… il est conseillé à Sarko, malgré les caisses vides ,de se constituer un pactole (demander l’aide de l’UIMM) de survie, afin de mener à bien le recrutement de nombreux bataillons de CRS pour défendre son clan et ses affidés. » Diable ! Les fourches sont brandies.
Le parfum est-il à la révolte ? Non, Sire, à la révolution ! « Depuis que l’on a supprimé la guillotine et que l’on constate qu’il n’y aura pas assez de réverbères pour tous les pendre, ils en profitent allègrement et cela depuis fort longtemps » tonne ClaudeBourbon, qui en appelle au retour de Robespierre !
Kali, lui, reconnaît que les longues expertises des écoutes téléphoniques requises par le procureur, qui retardent l’enquête, ne seront, une fois réalisées, plus contestables par le sieur Poncelet, mais il voit surtout dans cette demande du parquet un moyen par le pouvoir de surveiller l’enquête de près : « Et voilà le résultat des "enquêtes préliminaires" menées par le procureur, au lieu de l’ouverture d’une information judiciaire qui aurait été dirigée par un juge d’instruction, indépendant lui » dit-il.
Alain va dans le même sens, en dénonçant une justice de classe et la trop grande dépendance du parquet avec le pouvoir politique. « La soit-disant réforme de la justice engagée par DATI n’a eu qu’une approche comptable pour diminuer les coûts de fonctionnement. La vraie réforme celle qu’attendent tous les Français serait de fournir une véritable indépendance de la justice et pour cela supprimer la hiérarchisation du Parquet au pouvoir politique représenté par le ministre de la justice. Cette réforme ne coûterait rien mais voilà elle est dangereuse pour tous ceux qui gravitent dans le pouvoir politico-économique et craignent de ne plus pouvoir s’enrichir en rond ». Alain ajoute que les magistrats en sont coresponsables : « Leur silence les rend complices et ce n’est pas les simagrées envers les magistrats ayant eu en charge le dossier d’Outreau qui redonnera la confiance qu’ils ont perdue auprès des Français. »
En revanche, vous avez plus de mal à accepter que Bakchich rende compte d’un livre, par ailleurs plutôt élogieux, sur Jamel Debbouze, où sont évoquées en détail les conditions dramatiques (une bagarre, un mort, un non-lieu pour Jamel) dans lesquelles l’acteur a perdu un bras. Certes Lorenzo s’interroge : « Cessons l’angélisme et arrêtons de croire que les "people" sont tous des gentils ».
Mais Ashankhan dit avoir connu Debbouze avant son accident et ne pas croire au récit violent fait par l’auteur du livre : selon lui, Jamel « n’a jamais été agressif ou méchant désolé ». Solalbe critique l’article en tentant de clarifier le rôle de Jammel : « A mon sens on est plutôt dans un cas d’accident avec grosse mauvaise conscience du Djamel qui n’arrive pas à trouver le chemin de la vérité : s’il est en effet l’agresseur, il est moralement impliqué dans l’accident mais sans qu’on puisse le lui reprocher judiciairement ».
Vive le Roi veut clore le dossier : « La justice a tranché… lorsqu’on reproche à Debbouze ne ne pas avoir été voir les parents de son camarade mort dans l’accident, on n’oublie le terribles sentiments de culpabilité que ressentent les survivants d’accident où de catastrophes (aériennes par exemple). Ils se sentent coupables d’être simplement restés en vie ».
Un anonyme s’étonne même de la publication de ce livre en ce moment : « pourquoi cet affaire ressurgie dans ce livre pamphlétaire alors qu’il se marie et qu’il est en haut de l’affiche, tout simplement de la jalousie ou l’espoir de grappiller quelque euros et surfer sur la main debbouze ». MacKenzi renchérit en y voyant un peu de racisme : « Quand j’ai vu l’ange qu’a épousé Jamel, j’ai tout de suite compris, que le pauvre doit s’attendre à des foudres pas à des critiques objectives, au Maroc, tout le monde est super content, on se croirait, nous les hommes l’avoir comme épouse, on disait, c’est notre gracieuse Kelly. »
Un avis que ne partage pas Douc : « Evoquer le racisme est vraiment mal placé. Seriez-vous sectaire ? Tout de suite certains n’ont que ça à la bouche à croire qu’ils n’ont que ça comme défense et dans ce cas elle n’est pas recevable. Apprécier Jamel Debbouze ne nous empêche pas de nous poser des questions. »
Où l’on voit que la justice n’est pas, à vos yeux, qu’une simple affaire de magistrats.
