L’Irak n’est pas encore totalement entré en démocratie qu’il est déjà atteint, pour une certaine consternation populaire, par divers maux du parlementarisme, raconte le site arabe Elaph, basé à Londres et repris par Courrier international (26 août).
Alors que, ou plutôt parce que « Bagdad suffoque sous une vague de chaleur sans précédent » et que « les coupures d’électricité peuvent durer plus de vingt heures », un énorme bataillon de parlementaires (plus de 300 députés) « a préféré partir en vacances » vers des contrées étrangères plus fraîches.
Cependant que le pays était dépourvu de gouvernement. « Des sources politiques, poursuit le confrère, indiquent que l’Irak est le seul pays où les députés voyagent autant, tout en se faisant verser leurs indemnités. » Là, il y a tout de même sûrement photo.