La cour d’appel de Paris a estimé vendredi 28 novembre que la poupée vaudou à l’effigie de Nicolas Sarkozy constituait bien une « atteinte à la dignité » du chef de l’Etat… mais sans oser l’interdire.
Interdira ? interdira pas ? dans l’affaire de la poupée Vaudou à l’effigie de Nicolas Sarkozy, commercialisée depuis début octobre avec un petit guide satirique et des aiguilles par les éditions K & B, on attendait avec impatience la décision de la cour d’appel de Paris.
En première instance, le 29 octobre, la justice avait débouté le président de la République, qui demandait le retrait des poupées de la vente, en estimant que le livre, le manuel vaudou et la poupée constituaient « une œuvre de l’esprit composée de deux supports indissociables (…) s’inscrivant dans les limites autorisées de la liberté d’expression et du droit à l’humour ».
Ce 28 novembre, la cour d’appel de Paris a rendu un arrêt nettement plus favorable à Nicolas Sarkozy : « l’incitation du lecteur à piquer la poupée jointe à l’ouvrage avec les aiguilles fournies, action que sous-tend l’idée d’un mal physique symbolique, constitue une atteinte à la dignité de la personne de M. Sarkozy ». Toutefois, la Cour d’appel estime qu’il « n’y a pas lieu d’interdire la poupée » de commercialisation, cette mesure n’étant « pas proportionnée et adéquate ». Il faut dire qu’interdire la fameuse « poupée Sarko », dont la notoriété a largement dépassé nos frontières, aurait vraisemblablement fait tordre de rire la planète entière, car cette affaire a d’ores et déja largement « buzzé » à l’étranger… La poupée reste donc en vente, mais son fabriquant devra désormais « apposer au besoin par un bandeau, sur tout coffret mis en vente ou proposé à quelque titre que ce soit au public » la mention suivante : « ll a été jugé que l’incitation du lecteur à piquer la poupée jointe à l’ouvrage avec les aiguilles fournies dans le coffret, action que sous-tend l’idée d’un mal physique, serait-il symbolique, constitue une atteinte à la dignité de la personne de M. Sarkozy ».
Quant à l’acteur Olivier Perrin, qui proposait début novembre aux habitants de Neuilly d’acheter la poupée vaudoue du président, il envisage de contacter Nicolas Sarkozy pour savoir si sa « caméra cachée » peut toujours être mise en ligne…
Les précédentes coproductions Perrin/ Bakchich
Je voudrais bien qui la petite dame - celle qui leurs parents ont tant fait pour construire la France - nous raconte combien de Résistants domiciliés à Neuilly-sur-Seine avait en France avant l’arrivée des Alliés.
On devrait obliger tous les français de plus de 70 ans de lire "La France de Vichy" de Robert O. Paxton, cela les aiderait à ne pas dire n’importe quoi sous l’excuse de tout qu’ils auraient souffert.
Marcel Ophüls avait déjà expliqué qu’il avait réalisé "Le Chagrin et la Pitié" parce que les bobards de toute une génération de pseudo-résistants l’emmerdait grave.