Michèle Alliot-Marie veut aujourd’hui réinstaurer une nouvelle police de proximité que Nicolas Sarkozy, ministre de l’intérieur, avait largement sabotée en 2003, en manipulant même certains policiers sur ce sujet. Bakchich avait raconté les dessous de cette histoire il y a quelques semaines. La revoici.
Le 3 février 2003, Nicolas Sarkozy alors ministre de l’Intérieur, se rend à Toulouse, ville pilote de la police de Proximité, mise en place par le gouvernement de Lionel Jospin. Cette police avait alors un rôle de répression mais aussi de prévention. Des antennes au cœur des cités permettaient à la population d’échanger autre chose que des contraventions avec les uniformes, comme apprendre à communiquer, restaurer un dialogue par exemple.
Nicolas Sarkozy va en public nettoyer au kärcher cette police « dont le travail n’est pas de jouer au rugby avec les jeunes ». Une petite phrase qu’il a savamment reprise dans sa dernière intervention télévisée la semaine dernière. Une petite phrase qui cache une histoire méconnue, celle d’une trahison que dévoile à Bakchich Jean-Pierre Havrin, un des policiers présents ce jour-là. À la retraite depuis quelques jours, l’ancien directeur départemental de la police de proximité, révèle en exclusivité les dessous de l’affaire.
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