Bernard-Henri Lévy devrait pour une fois se faire discret sur la sortie de son nouveau livre. A la page 122 de « De la guerre en philosophie », BHL cite les recherches sur Kant de Jean-Baptiste Botul… qui n’a jamais existé.
Vous avez raison de ne pas écrire d’article…
Quand on se moque de quelqu’un sur une sujet comme celui-là, on est pas à l’abri de tomber aussi dans une chausse-trape…
Effet colatéral de la fréquentation des palaces parisiens, indispensables à la mise en forme des concepts philosophiques up to date, de l’inimitable et inégalable : "je me prends une tarte en pleine poire".
Pauvre nono. Il ne se moque pas de quelqu’un mais de quelque chose, l’épouvantail déplumé de celui qui se voulait, à lui tout seul, phare de l’intelligentia des cercles de la pensée parisienne. Quel talent d’authentique brelle.
Cette fois, c’est la gloire posthume assurée pour Nanar Lentarté : après les réjouissantes "affaires" Sokal (http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Sokal) et Boronali (http://fr.wikipedia.org/wiki/Joachim-Rapha%C3%ABl_Boronali), il se devait, lui aussi, de laisser à la postérité un témoignage digne de son génie… de l’imposture pompe-à-fric. C’est désormais chose faite avec son accès de botulisme. Bravo ! Et merci pour ce beau moment de rigolade !
Tout autre chose : après l’immortel (lui aussi) opus cinématographique béhachélien "Le jour et la nuit", je vois très bien un nouveau film. Comme, exemple choisi au hasard, "La vie sexuelle d’Emmanuel Kant", avec la déjà botulisée Arlette Troudballe en figure de proue.
Evidemment, à l’époque du somptueux navet ci-dessus cité, BHL était membre du Comité des avances sur recettes (on n’est jamais si bien servi que par soi-même). Les choses seraient sans doute plus difficiles aujourdhui. Mais espérons : les occasions de rire sont toujours trop rares.