Toujours surprenant, l’ami Francelet apparaît là où on ne l’attend pas. Plutôt que des mémoires ou autres romans à clés, l’insatiable Marc rédige des polars. Ou plutôt apporte la matière brute aux hommes de plumes. De virée en Ouzbékistan avec son amie, l’écrivan Françoise Sagan dans les années 90, Marco en ramène une étonnante bande magnéto, fruit de ses entretiens avec la mafia locale. Et la livre à François Caviglioli, auteur-journaliste au Nouvel Obs, qui en tire quelques idées de polars, Master, Helena la Grecque ou Adieu l’espion.
Bon garçon, Caviglioli n’est pas ingrat. Et quand il s’agit de porter secours à ses frères de l’île de Beauté et, au demeurant, protecteurs de Francelet, quand ceux-ci ont de menus soucis avec leurs rivaux beurs à Marseille, l’homme répond présent. Et pond, séance tenante, un papier chargeant feu Farid Berrahma , abattu dans la fusillade des Marronniers à Marseille, au printemps dernier.
Tant de talent éditorial ne pouvant être gâché, Marc Francelet s’est récemment attelé à la rénovation éditoriale du désormais hebdomadaire Choc, magazine people -financé par Hachette- d’un raffinement sans précédent. Et dont il faut espérer qu’il ne pâtira pas trop de l’actuelle indisponibilité de son si particulier conseiller éditorial Marc Francelet.