Coups de foudre

Frères et sœurs d’Afrique, j’étais samedi dernier dans un grand hôtel parisien, invité par l’éminente association congolaise des hommes debout, TELEMA. Il est roboratif d’entendre enfin l’élite africaine diagnostiquer et constater, mais aussi et surtout proposer et exprimer de vrais projets concrets pour nos pays d’Afrique, et en l’occurrence dans la pertinente synthèse improvisée par le Président de l’association, son Excellence Benoît Koukébéné, pour l’Afrique Centrale.

L’analyse de la situation, en tous points désastreuse, dans les domaines de l’éducation et de la formation, remarquable dans son énoncé a permis à plusieurs intervenants d’émettre des propositions pragmatiques. Dans le domaine de la santé, il en fut de même grâce aux projets d’un député, de plusieurs docteurs en médecine et d’un ambassadeur centrafricain. Mais c’est surtout dans le domaine de la fracture numérique et que les échanges furent les plus fructueux. Osons dire, au terme d’une année endeuillée dans la vieille Europe (Belgique, Kosovo, Russie), dans bien d’autres parties du monde et notamment dans notre belle Afrique (Darfour, Algérie Congo) , osons dire donc qu’il faut essentiellement se raccrocher à l’espoir. C’est le message d’amour de Noël que le petit Kaïser SarkocO vient de nous délivrer chez Mickey, horrifié sans doute de la semana horribila qu’il venait de passer entre un Fillon absent, un Kouchner fuyant, une Ramatoulaye vociférant et un Kadhafi exubérant, le Kaïser des gaulois était tassé dans ses escarpins à pampilles. Il y avait de quoi, du point de vue des Parisiens, au terme de la semaine française du fantasque guide de la Jamahiriya : le musée du Louvre avec ses amazones, le trône du Roi Soleil à Versailles, la chasse à cour à Rambouillet et Kadhafi forçant la biche au milieu d’une meute canine aboyante et malodorante, pour ne pas dire faisandée, style Barnier, Ollier, Larcher, Muselier, Accoyer…

Oyez, oyez « le Duc de Bordeaux ressemble à mon père, mon père ressemble à son frère et son frère à mon cul ». Pouët, pouët cors de chasse. Ouah, ouah la biche aux abois ! Chacun peut comprendre donc, que petit Kaïser solitaire a préféré, marketing télégénique oblige, Blanche-Neige et les sept nains, atchoum, Donald et Picsou, Pluto, Mini-mouse et Mickey, et surtout Bambi et sa petite tête trognonne ! Se tenir par la main et se blottir dans ce film émouvant et inoubliable « Carla et Nicolas à Disney-World », c’est plus qu’une grande parade pour les mickeys, carrément, vraiment, merci notre SarkocO, nous en avons tout notre saoul de pain et de cirque. Tout ça là, ça a une autre gueule que les amourettes furtives avec des journalistes anciennement chevronnées. Vive l’amour, joyeux Noël et pax vobis !y S.A.R le Prince Pokou