Sacré Nicolas Sarkozy. Lors de son voyage en Tunisie du 28 au 30 avril dernier, il a commis bien pire que ses déclarations publiques encensant le régime dictatorial du général-président Ben Ali. Lors d’un briefing en « off » avec les journalistes français qui le suivaient, il a commenté à sa façon la grève de la faim entamée par des journalistes tunisiens de l’hebdomadaire Al-Maoukif menacé d’asphyxie par le régime de son idole Ben Ali en ces termes : « à chaque fois que je viens (en Tunisie), il y a une grève de la faim. Chaque fois que je pars, la grève s’arrête. Je le constate, c’est tout ». Autre perle sarkozienne lâchée par la même occasion : « bien sûr qu’il n’y a pas de démocratie en Tunisie. Mais on n’y a pas les mêmes critères qu’en France ».
Pendant ce temps, son conseiller en communication, Franck Louvrier menaçait les journalistes présents d’être privés de briefing si « un mot » des propos présidentiels sortait dans les médias. Dans le même genre et toujours au cours de ce voyage présidentiel au pays du jasmin et de la torture, Rama Yade, qui avait dû annuler une rencontre avec des femmes démocrates pour cause d’un emploi du temps soit-disant surchargé, était vue le lendemain en train de siroter une orangeade à son hôtel…
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Notre président français n’a été en Tunisie que pour bafouer les valeurs de la France et humilier les principes de la démocratie. Monsieur Nicolas Sarkozy a oublié qu’il représentait la France et que de surcroît tous les français, il a par conséquent le devoir de ne pas mentir à sa nation et aux peuples amis. Il n’a pas le droit d’ignorer la souffrance du peuple tunisien en comptant officiellement des contrevérités qui ne servent que l’injustice. Monsieur Nicolas Sarkozy a contribué à abandonner les victimes de la Tunisie dont madame Sameh Harakati. A-t-il réellement compris l’importance de ses fonctions de chef d’état ? On se le demande ?
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