Le défilé des journalistes continue dans le bureau du juge Courroye et toujours en relation avec le savoureux et si riche dossier Francelet. Après Franz-Olivier Giesbert, directeur du Point, et Jean-François Jacquier, journaliste du Point également, le si humble et affable Hervé Gattegno, tout frais salarié du Point a eu les honneurs du juge. Très copain avec Francelet, le brave Hervé a eu l’occasion de croiser Iskandar Safa, l’homme d’affaires libanais soupçonné par la justice d’avoir corrompu quelques journalistes via son « attaché de presse » Marc Francelet. C’était une autre vie. Gattegno remplissait alors les colonnes du Monde et notamment ses pages Horizon. Un grand portrait d’Iskandar Safa l’insaisissable signé Gattegno est ainsi paru le 8 octobre 2005. Et les conditions de réalisation de ce petit oeuvre intéressent particulièrement Philippe Courroye. De l’audition de Gattegno ressort que le journaliste, timide, a vu son billet d’avion et son hébergement pris en charge par Safa. A moindre frais toutefois, Gattegno a été logé chez Safa. Sans doute dans le but de lui faire découvrir la proverbiale hospitalité orientale. Ah le journalisme total…
Leïla se prépare. Si les problèmes de la prostate du président Ben Ali venaient à l’empêcher de diriger d’une main de fer son pays, le Zinochet tunisien a trouvé la solution pour perpétuer sa dictature. Il fait former en accéléré et en secret sa (très) chère épouse, Leila Trabelsi, à la gestion publique du pays. Ainsi, la coiffeuse de Carthage suit des cours de droit administratif, de droit constitutionnel et de comptabilité nationale. On plaint ses profs : non seulement elle n’a jamais montré la moindre appétance pour les études mais en plus les truanderies du clan Trabelsi en Tunisie font craindre le pire pour les finances publiques si cette sorcière venait à mettre la main dessus.
Marsaud en solo. Interrogé, à l’occasion de son passage sur le forum du nouvelobs.com, sur ses liens avec Alexandre Djouhri, l’intermédiaire préféré de Chirac, le toujours affable député Alain Marsaud (UMP) s’est renfrogné. Et a envoyé dingué l’internaute. Une saute d’humeur étonnante. Mais pas aussi détonnante que celle qui lui avait valu le faire le coup de poing à l’hôtel Georges V en 2004…
Artificier sénégalais. Loin d’être un inconnu à Dakar, Bernard Pradier, dit Bernard le Corse, arrêté en France pour divers trafics (cf. La Corse d’Ajaccio à Dakar in Bakchich # 30), a aussi un peu touché à la politique dans les années 80. Son petit surnom, « l’artificier », pour sa capacité à faire sauter des voitures sur la place de l’indépendance, au temps des années de braise. Ah, le savoir-faire insulaire !
Étonnant. Le Medef est satisfait de la campagne présidentielle explique gentiment le Figaro (17/04). Tu m’étonnes, John…
Dans le cadre du débat lancé par Nicolas SARKOZY sur l’innée et l’acquis, je m’interroge en effet sur le comportement du rédacteur de la brève « Marsaud en solo ».
Son obsession à s’en prendre à Alexandre DJOUHRI et au député Alain MARSAUD, de manière constante et répété est t’elle due aux gènes transmis par ses parents ou à quelques aléas de sa vie.
Quoiqu’il en soit, j’ai cru comprendre que ni Djouhri ni Marsaud ne souhaitaient répondre à ses offres de séduction…
Cela est un vrai sujet. Les mauvaises langues du Canard Enchaîné nous laissent entendre qu’en réalité, la motivation n’est ni génétique ni acquise, elle serait purement mercantile.
Dès lors, à défaut d’identifier lesgéniteurs, recherchons les financeurs…