En terme d’audimat le sauvetage des mineurs chilien a été un triomphe, réunissant plus d’un milliard de téléspectateurs, un score de Coupe du monde de foot.
Ce qu’on ne dit pas c’est que trois heures avant d’être enterrés vivants les mineurs de San José avaient demandé à sortir. Ils avaient entendu, dans le puits de descente, des bruits qui laissaient prévoir un drame, mais leurs supérieurs leur avaient ordonné de rester au fond. Tout le monde savait que l’exploitation de San José était une mine à risques, même un rapport du ministère du Travail, sorti en juillet dernier, signalait le danger.
Sebastian Pinera, le Berlusconi chilien qui préside le pays s’en fout, l’accident en a fait une star. Pour lui, inutile de ratifier la Convention 176 de l’Organisation Internationale du Travail sur la sécurité et la santé dans les mines. Les accidents lui donnent bonne mine.
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