Pas de bol pour les internautes en vacances, un nouveau bug sévit sur le site voyages-sncf.com . A quelques jours du grand départ des aoutiens, impossible de réserver un seul billet ou même de consulter les horaires.
Pour seule information depuis ce matin, le petit message de l’équipe web : « La réservation de billets de train est interrompue pour maintenance, afin d’améliorer la qualité de service. Le service sera de nouveau disponible prochainement. Nous vous remercions de votre compréhension ». Après un coup de fil à la « hotline », on apprend que le site est en panne depuis 5h ce matin. Un agent du service un peu paniqué nous répond : « Nous sommes arrivés à 8h ce matin et le site ne marchait pas, les gens qui le gèrent (une filiale de la SNCF) ne nous avait pas prévenus ! Il a fallu que nous les appelions dans la matinée pour être tenu au courant. Et on ne sait absolument pas quand il reprendra ». Bonne ambiance à la SNCF…
Seule solution donc, le 3635 (à 0,34 cts la minute) ou les interminables queues dans les boutiques et aux guichets des gares. Voyageurs adeptes des chemins de fer : vogue la galère !
Ces bugs en série ont donné des idées à Bakchich. Rendez-vous en fin de semaine pour une enquête spéciale sur les heurs et malheurs de la SNCF et de l’Internet.
En milieu de journée, mercredi 30 juillet, le site fonctionnait à nouveau. Ouf ! On va pouvoir partir en vacances.
Il faut savoir que le site Internet est une filiale 100% privée de la SNCF. Donc, avant que les Umpistes ou socialistes parlent de privatisations pour régler le problème….c’est déjà fait !
A force de découper en lot la SNCF pour la future privatisation (le fret, le voyageur, les réservations, les bagages, les colis, la sécurité etc…), l’info est devenue catstrophique dans l’entreprise.
Merci à la droite et aux "socialistes" d’avoir signer le traité de Nice.
"Oui mais ! Ça branle dans le manche, Les mauvais jours finiront. Et gare ! à la revanche, Quand tous les pauvres s’y mettront. Quand tous les pauvres s’y mettront."
La Semaine Sanglante, Jean-Baptiste Clément (juin 1871)