Depuis le 30 décembre, Hassan Fadoul Kitir, réfugié politique au Togo et témoin clé dans l’affaire des vrais-faux dinars de Bahrein, n’a pas donné signe de vie,
Il avait été interpellé, le 29 décembre, par la sécurité togolaise, suite à des démarches pressantes du président tchadien Idriss Deby auprés du président togolais Faure Gnassingbé.
48 h aprés l’arrestation de Hassan Fadoul, les autorités togolaises ont fait savoir aux medias, puis au HCR, que le prisonnier était retenu pour "menées subversives contre le Tchad, incompatibles avec son statut, en lieu sûr et en bonne santé" . Toutefois, les engagements pris auprès du HCR (Haut Commissariat pour les Réfugiés) sur la possibilité pour sa famille de lui rendre visite rapidement n’ont pas été tenus à ce jour.
Ce non-respect, par les autorités togolaises, d’un de leurs engagements amène à s’interroger sur le respect de leur impérative obligation de ne pas extrader Hassan Fadoul sur le Tchad.
Si cette forfaiture -livrer un réfugié politique à son bourreau- était avérée, nul doute que l’image du régime togolais, fort dépendant de l’aide internationale, et de son président, en campagne pour sa réélection, en serait gravement affectée.
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