« Nicolas et Cécilia sont très proches des États-Unis, et l’Amérique est fière de voir enfin une First Lady française qui donnera une belle image de notre pays. » Rapporté par Libération en mai dernier, ce jugement émane d’une source très autorisée – Mathilde Agostinelli, l’amie intime de Cécilia , et directrice de la communication de Prada. Elle fait du shopping à Saint-Tropez avec Cécilia, dîne avec son mari de banquier au Fouquets, excursionne à Malte, séjourne à Brégancon, ou à la Lanterne, la résidence versaillaise du président. Les Agostinelli fréquenteraient les Sarkozy « depuis 3 ans » avec comme unique contrainte celle de « la discrétion ». On imagine la stupeur des généreux hôtes à la vue d’un Nicolas ivre de colère montant à l’abordage d’un bateau à bord duquel se trouvent deux photographes US dûment accrédités par le FBI et le Secret Service.
« Il a commencé à nous invectiver avec véhémence… ( …) À un moment il s’est approché de moi et m’a pris mon appareil photo, il l’a tenu entre les mains un certain temps », racontera l’un des photographes dans un récit qui fit le tour du monde. Aucune explication satisfaisante n’est venue éclairer l’origine de cette violente réaction d’un Nicolas pourtant parfaitement au fait des mœurs américaines. Le souci argué de « la vie privée » ne tient guère. Les deux photographes s’étant contentés de shooter la vedette croisant sur le lac. On connaît des scènes plus intimes… Surtout, l’intention est claire : s’emparer de la pellicule des photographes. Au risque donc de commettre un délit dans la patrie des médias. Ce dont Nicolas a fini par se souvenir in extremis.
Seul l’Express livre une explication intéressante : « Nicolas Sarkozy ne souhaitait pas que des photos de Rachida Dati, discrètement invitée par le couple présidentiel, soient prises ( …) la jeune ministre de la Justice a semble t-il tout fait pour échapper aux photographes ».
Le confrère ne précise pas pour quelles mystérieuses raisons notre Garde des Sceaux se serait mise à 4 pattes au fond d’un bateau. Sauf s’il s’agit d’éviter tout rapprochement entre le garde des sceaux et les généreux hôtes du Président, plus particulièrement Robert Agostinelli. Ceci à l’heure ou la justice à Draguignan tente d’éclaircir le rôle, l’influence, du groupe Rhône dans l’affaire Washington