Quelques savoureux documents qui témoignent des faits héroïques de notre saint Jean-Jé
Digne, fier et arborant une cravate de circonstance, Jean-Jé Colonna pose en modèle pour les limiers de la SRPJ de Marseille. Des clichés pris en 1975, lors de son arrestation pour trafic d’héroïne (doc.1)
La légende de Jean-Jé prend forme. Sitôt arrêté, le gros bonnet s’évade en pyjama de la prison des Baumettes à Marseilles. L’histoire retiendra une évasion rocambolesques mais oubliera que c’est en pyjama que le bon Saint Jean-Jé s’est fait la belle. (doc.2)
Le 13 janvier 1978, la justice française complète le CV de Jean-Baptiste « dit Jean-Jé » Colonna, en le condamnant à 17 ans de réclusion criminelle. Une condamnation jamais appliquée. (doc.3)
La Cour d’appel d’Aix-en-Provence ne rejuge pas Jean-Jé Colonna le 19 octobre 1978. Mais n’oublie pas de confirmer les peines de prison de ses comparses. (doc.4)
Jean-Jé reçoit la consécration suprême en 1998. L’Assemblée nationale, dans un rapport parlementaire Corse, l’indispensable sursaut écrit sous la férule de Jean Glavany, le désigne comme le « seul parrain corse ». (doc.5)
Et en 1999, Jean-Jé est toujours suivi par le police. (Doc.6)