Ce matin, à 11 heures, devait se tenir une réunion à l’Université libre de Tunis, avenue Kheireddine Pacha, entre la direction et les parents d’étudiants pour discuter de la mesure arbitraire du retrait de l’agrément et de l’avenir des étudiants. Quoi de plus légitime pour des parents inquiets de l’avenir de leur progéniture et pour la Fondation Bouebdelli tenant à une totale transparence.
Peu au goût du couple Ben Ali, un énorme dispositif policier s’est déployé autour de l’Université et a interdit la tenue de cette réunion. Sans doute craignaient-ils qu’une déstabilisation du régime démocratiquement élu se fomentait dans les murs de cette Université.
Dans la foulée de cette interdiction de réunion, un administrateur a été nommé ce matin-même pour diriger l’Université. Il s’agit d’un professeur d’arabe qui avait dirigé l’Institut Bourguiba des Langues (Bourguiba School), Moncef Jazzar. Leïla Trabelsi, femme du Président Ben Ali, s’était jurée d’avoir la peau des Bouebdelli.
Le ridicule ne tue plus à Carthage, on le sait depuis des années. La police du couple présidentiel vient de nouveau de nous le confirmer…