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HISTOIRE DE LA GESTION DES ENTREPRISES |
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Auteur:Armand Hatchuel "La lettre de la régulation" in Problèmes économiques n°2852 |
0 GENERALITES
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1 CHRONIQUES
Trois révolutions majeures:
- la compagnie italienne: modèle d'entreprise commerciale né dans l'Italie du Nord, avec la Renaissance.
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- Mobilisation de liens familiaux ou amicaux puis plus larges.
- Domaine de vie et d'activité limités. Chaque membre négocie sa participation pour chaque projet.
- Système de courriers réguliers pour information et action "rationnelles"
- comptabilité en parties douvbles établissant les droits réciproques
- pour vendre, les compagnies dépendent des artisans
- la manufacture: pour produire
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- manufacture royale française du XVII° siècle en soutien des productions artisanales de luxe
- manufacture anglaise du XVIII° siècle et machinisme (textile, mécanique)
- introduction de la logistique, conception et planification
- la "personnalité morale" donne un statut unifié et un régime de responsabilité
- conflits du travail en font un lieu d'action collective
- création de biens, de réseaux...
- l'entreprise moderne
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- fondements de la gestion moderne par Fayol puis Taylor
- ingénieurs et direction des entreprises, tout travail mérite recherche
- occuper un emploi suppose apprendre les méthodes de l'entreprise
- direction, conception, recherche développement deviennent des activités stratégiques
- les firmes deviennent des espaces d'innovations et de luttes encadrées par la régulation publique
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2 Les dilemmes de l'entreprise contemporaine
- Les nouvelles logiques de consommation: un capitalisme de l'innovation intensive
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- la consommation n'est pas déterminée par les besoins, les revenus, les préférences individuelles
- les stratégies publicitaires, les systèmes de crédits, les marques, les prescripteurs sont les déterminants de la consommation
- nouvelles questions environnementales, humanitaires, égalité homme-femme etc...
- compétition fondée sur l'innovation intensive (valeur des nouveaux produits, renouvellement permanent de l'offre...)
- Effet de tenaille entre capitalisme financier et capitalisme de l'innovation
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- les fonds de pension et les investisseurs institutionnels a contribué à la déreglementation financière
- augmentation de la pression financière sur les entreprises
- restructuratios liées à la necessité d'augmenter la valeur actionnariale
- débats sur la gouvernance Gouvernance
- les stratégies d'innovation sont soumises à des retours rapides malgré la durée et la complexité de l'innovation
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3
- Les tentations d'un modèle de "néo-compagnie"
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- l'entreprise est à nouveau réduite à un ensemble de contrats marchands avec des fournisseurs externes
- organisation par " projets". Chaque unité est un centre de profit ou une quasi-firme
- la notion de carrière n'est plus réaliste
- la bonne gouvernance passe par un contrôle serré des dirigeants, des administrateurs indépendants, des audits externes etc...
- la révolution manufacturière et fayolo-taylorienne ne définissent plus la substance institutionnelles de l'entreprise
- le modèle de néo-compagnie est porté par la Bourse et l'actionnaire
- des modèles alternatifs
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- lignées de produits
- leadership de plateforme
- ordres socio-économiques
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4 Conclusion: invention de nouveaux modèles de gestion
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5 ECONOMIE |
6 SECTEURS |
7 SOCIETE |
8 OPINIONS |
9 PERSPECTIVES |
C COMPLEMENTS |
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