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Le risque politique des acteurs

" A côté du noble art de faire faire les choses par les autres, il y a celui non moins noble de les laisser se faire toutes seules" Lin Yu Tang

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1°) Qui sont les acteurs du jeu politique?

Parmi les acteurs potentiels du risque, on peut compter aujourd'hui environ 190 états, 300 organisations intergouvernementales, 3000 organisations non-gouvernementales, 7 à 8000 firmes multinationales, probablement plus d'un million d'associations et partis politiques, près de 6 milliards d'êtres humains isolés ou groupés en familles, clans, tribus, mafias, églises et confessions religieuses.

Tous sont concernés par la sécurité essentielle à leur existence. Tous peuvent être porteurs à chaque instant d'intérêts légitimes, soumis à risque, et d'intentions potentiellement porteuses de risque. Tous peuvent se poser des questions fondamentalement simples:

- Y aura-t-il changement ou perturbation?

- Cette perturbation menace-t-elle mes intérêts ou mes projets?

- Comment puis-je réagir?

Si tous ces acteurs sont soumis au risque politique, leur poids dans la conduite des affaires est bien sûr inégalement réparti.

Le risque politique est le plus souvent hors de portée d'une action microéconomique. Sauf exception, l'entreprise ne dispose pas toujours des moyens d'influer sur les règles du jeu. Les particuliers n'ont de possibilité d'action que lorsqu'ils touchent l'opinion internationale par l'ampleur collective de leur souffrance (Biafra, Sarajevo, Rouanda), ou de leurs récriminations. Lorsqu'un individu pèse sur le destin d'autrui, il n'est plus un individu mais un dirigeant ou un héros symbolique marqué par un rôle social.

Par contre un état, et encore plus une communauté d'états, dispose en principe des moyens d'agir sur le système international pour prévenir certains facteurs de risques tels que le cours des matières premières, les variations brutales de taux de change et d'intérêt, les rythmes de croissance, la propagation des épidémies ou du terrorisme.

 

1 2°) Le poids des structures ou le jeu des acteurs? Pour certains sociologues comme Michel Crozier, le coeur du mouvement est dans les organisations et non dans les structures ou les déterminismes. Et ces organisations ne doivent pas être considérées comme des entités abstraites, ni comme des données objectives, naturelles, permanentes mais comme des systèmes en évolution.

Pour Raymond Boudon, l'acteur fondamental, c'est l'individu. Ceci est assez évident lorsqu'un individu a pris la tête d'une organisation toute puissante. Quand Napoléon, Hitler ou Staline dirigent un Empire, le risque qu'ils suscitent est largement la projection de leur personnalité. On trouverait une explication de ce type dans la grandeur et la décadence de grands capitaines d'industrie tels que Maxwell...pour ne pas citer les vivants, triomphants ou vaincus mais toujours claironnants.

 

2   3°) L'acteur dominant:

En matière politique, l'acteur dominant est celui qui donne du sens aux choses, qui pose les bonnes questions et fournit les réponses en fonction desquelles s'ordonne l'action.

Poser les bonnes questions, c'est déjà comprendre (interpréter?) l'évolution passée, c'est changer le présent (en l'organisant autour d'un projet), c'est réduire (par le discours et par l'action) l'incertitude sur les avenirs possibles.

Enfin poser une bonne question c'est souvent induire une bonne réponse. Alors qu'une mauvaise question induit toujours une mauvaise réponse sauf si, par ses excès, elle conduit à reformuler la question.

Une question est une décision, la décision de ne traiter qu'un champ de la réalité et sous un certain angle; un peu comme un peintre devant son tableau figuratif. On sélectionne une partie du réel et on hiérachise les éléments. Il en résulte presque nécessairement une conclusion prédeterminée par le champ et l'approche envisagés. A condition simplement de respecter quelque rigueur dans l'enquête et le raisonnement (géométrie euclidienne) ou la mise en scène affective (Dieu existe mais il a besoin des cloches et des évêques).

Cette décision est en quelque sorte un postulat arbitraire. Poser une question, c'est lui donner une valeur absolue par rapport aux autres questions possibles : "le véritable problème est celui-là"http://www.geoscopie.com. De quoi on parle, de quoi faut-il parler en priorité...

C'est bien la perception de départ, et non le raisonnement ultérieur sur les probabilités, qui détermine la cohérence d'une estimation de risque. Mais c'est la réalité ou l'absence du désastre qui prouve la pertinence de cette perception.

 

3 B- LES ROLES D'ACTEURS DANS LE RISQUE POLITIQUE:

  • 1°) Les Rôles:

Un bon nombre de rôles sont imposés par les lois et règlements en vigueur (rôles professionnels, politiques, familiaux etc...). Ils peuvent aussi résulter d'attitudes implicites et de modèles affectifs ou mythiques (Don Quichotte, Don Juan, Faust, Jeanne d'Arc, Saladin...). Ils procèdent aussi de la nature des choses et de ce que les autres attendent de nous (enfant, adulte, ouvrier, immigré, citoyen, consommateur).

Les acteurs peuvent assumer divers rôles possibles dans les risques impliquant le pouvoir et le conflit :

- la superpuissance: parfois oppresseur (le dictateur, le grand capital, les Yankees...), parfois régulateur des conflits, parfois providence des opprimés. La grande puissance affirme d'ailleurs son pouvoir en intervenant en dernier recours par la force armée (les Tuniques bleues au Far West, les "marines"ou la Légion en Afrique...), par l'intervention humanitaire et par l'aide économique d'urgence (rééchelonnemnt de la dette, crédits).

- le rival: c'est une autre super-puissance au plan mondial, ou une puissance moyenne à forte capacité locale (l'armée américaine a été défaite par le Nord-Vietnam, par les Hezbollah libanais, par les miliciens somalis).

- les alliés, compagnons de route volontaires ou impliqués malgré eux, liés par contrat, par communauté d'idees ou par communauté d'intérêts.

- le perturbateur peut être un révisionniste demandant le retour à un statu quo ante (la France pour le retour de l'Alsace-Lorraine, l'Allemagne après le Traité de Versailles, l'Argentine pour les Falkland...) ou un révolutionnaire recherchant un nouveau système international (Union Soviétique après 1920, Chine après 1950, Cuba etc...). Il apparaît parfois comme un dissident au comportement imprévisible (Khadafi, Saddam Hussein, Corée du Nord).

- la victime subit la perturbation d'autrui ; parfois après avoir elle-même suscité la perturbation (les indépendantistes de Bosnie envers la Serbie, puis les indépendantistes serbes de Bosnie).

- le neutre, totalement indifférent au problème (la quasi totalité du monde) ou témoin engagé (Bernard Kouchner ou Pierre Henri Lévy, la chaîne CNN...), ou juge de moralité, ou même arbitre , voire secouriste.

On peut construire avec cela une véritable dramaturgie potentielle. L'actualité nous régale d'ailleurs fréquemment de spectacles construits sur de tels schémas.

Il y a généralement perturbateur parce qu'il y a un oppresseur, réel ou imaginé. Coincées entre l'oppresseur et le perturbateur, se trouvent les victimes de l'oppression et de la perturbation.

Parmi ces victimes, réelles ou imaginaires, se dresse un perturbateur qui opprime souvent pendant la conquête du pouvoir (guerre civile ou étrangère, terrorisme) et presque toujours ensuite. Les grands faiseurs d'histoire, Jésus, Mahomet, Luther, Napoléon, Hitler, Staline, ont été ou se sont considérés les représentants des opprimés avant de devenir, pour un temps plus ou moins long, les maîtres d'un ordre nouveau. Plus près de nous, à un niveau plus modeste, Lech Walesa, Vaclav Havel, Nelson Mandela illustrent ce processus d'assomption des victimes.

 

4 2°) Les stratégies : Vue par le mathématicien, la stratégie du risque se résume en un arbre de décision où l'une des options (généralement le statu quo) a un effet connu (généralement neutre) alors que la deuxième option peut conduire à un gain ou à une perte. Le raisonnement mathématique a raffiné en ajoutant la multiplicité des options, la présence d'un adversaire, la séquence des choix, l'information certaine ou incertaine, les probabilités etc...

La vie quotidienne nous apprend que la décision stratégique est à la fois plus simple et plus complexe.

Plus simple dans la mesure où les options considérées ne sont jamais aussi illimitées que celles qu'impliquerait la mathématique combinatoire : elles sont conditionnées par le temps de réaction disponible, la capacité de traiter l'information parfaite ou imparfaite, l'oubli fréquent des options à faible possibilité et la surestimation des évènements catastrophiques..

Plus complexe aussi puisque la décision incorpore un champ de perception fortement biaisé par la culture et l'histoire personnelle. L'enjeu du risque inacceptable (la mort, par exemple) et sa valeur de référence (le prix de la vie humaine) varient considérablement selon les pays, les circonstances et même les individus. Le schéma est encore plus complexe lorsque la décision prend en compte l'impact sur autrui, l'identité des perdants et bénéficiaires, ce qui est toujours le cas des décisions politiques. Dans de telles situations, la prise de risque n'est plus seulement une manière de traiter un problème d'intérêts "rationnels" à plusieurs inconnues, mais une occasion pour affirmer une identité, un prestige, un pouvoir.

a) stratégies liées aux rôles:

Le perturbateur et l'oppresseur disposent de stratégies analogues : emploi direct de la violence, fixation de normes éthiques ou juridiques de comportement, alliance avec des tiers influents.

Les victimes désignées fuient, résistent, expriment leur souffrance et appellent à l'aide, parfois s'organisent pour résister, prévenir le risque, négocier avec le perturbateur.

A un niveau plus fin, le scénario d'action peut se pressentir à partir des contraintes propres au rôle, ou des habitudes liées à l'exercice d'un rôle : le diplomate est censé être plus souple que le guerrier, le procureur est plus agressif que le juge et encore plus que l'avocat etc... Le "Working knowledge" est un ensemble organisé de centres d'intérêts, postulats et croyances, savoirs, souvenirs et routines utilisé par un professionnel.

L'expérience acquise a un impact contradictoire. D'une part, le décideur ou négociateur expérimenté a connu suffisamment de schémas d'action, dont les siens, pour garder le calme devant une nouvelle situation de crise et pour disposer d'une gamme de références possibles.

D'autre part l'habitude peut "restreindre la probabilité que l'individu prendra conscience de la multitude des chemins qui s'offrent à lui". On dit que le technicien est celui qui, parce qu'il sait, s'abstient de réfléchir sur ce qu'il sait : il suffit pour s'en convaincre d'examiner la pauvre efficacité des analyses stratégiques que les cabinets d'analyse stratégique s'appliquent à eux-mêmes.

Il faut en tout cas se garder d'une sorte de fatalité des rôles.

Un décideur ou un négociateur assume presque toujours plusieurs rôles : le Ministre des Affaires Etrangères est souvent aussi un malade en traitement, un père de famille, un député provincial, un membre du Parti socialiste ou libéral, un candidat à la Présidence etc...; ces autres appartenances peuvent l'inspirer dans son rôle principal.

En outre les déterminismes culturels peuvent aussi colorer son action : on pense à M.Boutros Boutros-Ghali, égyptien, chrétien copte, marié à une Juive, diplomate arabe et francophone, représentant d'un pays du Tiers Monde inspiré par la révolution laïque (Nasser), la réconciliation avec Israël et l'Occident, devenu comme Secrétaire-Général des Nations-Unies une sorte d'arbitre au-dessus des nations et des cultures.

Les analyses récentes les plus subtiles mettent en lumière des "scénarios d'action" qui combinent la logique des fonctions assumées, de l'héritage affectif et culturel, le poids des engagements pris et des attitudes antérieures, la référence aux schémas d'action proposés en réponse aux attentes du public (il faut bien honorer ses promesses électorales, au moins en rhétorique...).

Une hypothèse de travail fructueuse est que "tout travail cognitif d'un sujet sera orienté vers le rétablissement ou la généralisation d'états harmonieux" (VIGNAUX, op.cit.). Sans doute faudrait-il ajouter "harmonieux pour le sujet", ce qui n'exclut nullement le désordre pour autrui, ni même pour lui le désordre provisoire au profit d'un ordre final souhaité comme résultat de l'action.

b) stratégies par actions et réactions:

A la différence des grands joueurs d'échecs, les stratèges ont du mal à imaginer les séquences d'action et réaction suscitées par leur premier mouvement. La théorie des jeux s'est essayée à d'infinies variations, notamment sur le thème de la dissuassion nucléaire.La théorie mathématique de Von Neumann et Morgenstern sur les jeux à somme zéro entre deux personnes a été raffinée par leurs successeurs avec l'introduction de jeux à n-personnes à somme non nulle, de la probabilité, des jeux avec communication réciproque etc...

Les mathématiciens ne semblent plus guère s'intéresser à la théorie des jeux. Quant aux stratèges, ils ont compris depuis longtemps que, comme dans tous les raisonnements à base logico-mathématique, les postulats de départ étaient si impératifs ou si irréalistes qu'il était vain de raisonner en termes aussi théoriques au moment de l'action urgente. De même que ce n'est plus le moment d'apprendre l'histoire lorsqu'on est saisi par l'histoire.

Toutefois, comme les mathématiques pour la formation des ingénieurs et la théorie de l'équilibre économique pour celles des chefs d'entreprise, la théorie des jeux peut fournir de bons exercices d'utilité pédagogique.

Signalons comme une curiosité rare la tentative d'Abraham Moles d'élaborer une théorie des actes. Chaque action est étudiée comme un phénomène isolable, s'insère dans une écologie, peut se décrire en fonction d'une typologie, se décompose en unités élémentaires, les "actèmes "etc...

c) phénomènes de stress et de panique:

Les acteurs sont rarement maîtres de leurs scénarios, même si, par hypothèse optimiste, ils ont prévu tous les coups possibles.

La "psychologie des foules" joue un rôle important dans l'évolution des risques. Il est notoire que le risque de déclenchement accidentel d'un conflit augmente en temps de crise : la nervosité est plus grande, toute manoeuvre est plus volontiers interprétée comme malveillante, on craint de se laisser surprendre...

Cela conduit les adversaires à éviter de se laisser enfermer dans des situations de crise et donc à communiquer avec prudence sur leurs intentions et manoeuvres. Les diplomates savent qu'ils faut toujours conserver un mode de dialogue. S'ils veulent, bien sûr, éviter le conflit et non pas le provoquer.

 

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