Voilà, comme chaque vendredi à midi pétante, ou presque depuis septembre 2006, Bakchich, inlassablement, sort son nouvel hebdomadaire. Un journal tout beau tout frais et plein d’exclusivités à télécharger en ligne, qui concentre le tout meilleur de ce qui sera diffusé dans la semaine sur le site. Du sang de la sueur, des larmes, et un brin de mauvais esprit.
Les beaux jours sont derrière nous et l’hiver gagne peu à peu. Finis les ciels bleus, les après-midi ensoleillés, la bronzette et bientôt, le Bakchich tout-gratuit. Vendredi prochain, l’ami lecteur sera incité à verser une petit obole pour continuer à être aussi gâvé d’information.
L’info, le sujet qui fâche à Canal+, l’information. Valeur périmée pour la direction de la chaîne crypté et en passe d’être enterrée comme l’a été le côté impertinent de la chaîne. Bakchich décode l’enterrement première classe du journalisme sur Canal (p.3-4).
Autre petit dossier brûlant du moment, EADS, qui fait sortir son meilleur VRP, Jean-Paul Gut par la grande porte, avant de le faire revenir par la petite, un coup de maître (p.5).
Prudent, le bon président Sarkozy, vu le climat français, a pris quelques vacances au soleil Marocain, une visite dont Bakchich dévoile l’agenda off (p.11). Du serrage de pognes, du discours creux, du rembarrement de journalistes, tout y est. Sauf de la diplomatie. Et pourtant, juste à côté, ça chauffe. L’Algérie et ses ambitions nucléaires inquiètent les Etats-Unis (p.9-10) et ces mêmes-Algériens se chamaillent avec la Libye.
Heureusement existe un point fixe dans le Maghreb, la Tunisie, où rien ne bouge. Sauf les Trabelsi, la famille de la Première Dame, qui s’en donne à cœur joie (p.12).
Toujours dans la joie et la bonne humeur, Bakchich fait aussi un plongeon dans le bouillant monde de la Françafrique. Et a croisé deux gros poissons. Un vieux, Robert Bourgi (p.13), aux lettres si soignées pour « Papa Bongo ». Et un tout nouveau, l’ami présidentiel, Patrick Balkany, sans doute initié au voyage par Môssieur Charles Pasqua (p.2)
Et pour finir, Bakchich ne serait plus Bakchich sans ses hommages appuyés à des confrères adulés, les Sieur Joffrin (p.8) et Samari (p.16).
Tant que je vous tiens, petits sacripans, profitez de ce numéro pour découvrir notre nouveau chroniquer, l’entarteur Noël Godin.
Bonne lecture les copains.