Tremblez, ô merveilleux et fidèles lecteurs… ce numéro 21 de votre hebdomadaire préféré explore les coulisses des coulisses, l’ombre cachée dans les ténèbres, le côté sombre de Bakchich.
Et cela commence par « un dîner de flics », une réunion des chefs de la police convertis au Ségolisme, qui en cette occasion accueillent à leur table un fidèle du Président : une preuve des liens obscurs que voudrait tisser Chirac avec la blanche Ségolène ?
Moins anecdotique, le faisceau troublant de signes qui semblent annoncer la possibilité d’un attentat avant les élections présidentielles, à l’espagnole… des indices qui pourraient nourrir les fantasmes de bien des conspirationnistes.
Au Maroc, le côté obscur, c’est celui de la farce : si les émissaires envoyés à Paris par le royaume pour gagner le soutien de la France sur son plan d’autonomie pour le Sahara Occidental ont plutôt réussi leur mission, c’est surtout parce que le soutien était déjà acquis, et de toute façon guère déterminant.
Plus au sud, au Sénégal, un acteur jusque là tapis dans l’ombre entre dans la campagne présidetielle : Karim Wade, le fils du Vieux président. L’adversaire de ce dernier, Idrissa Seck, est persuadé que l’affairiste Karim a des ambitions politiques.
En Libye aussi, l’actualité du pouvoir est faite de sombres histoires de famille ; qu’on retrouve aussi en Tunisie, ou l’ami Pasqua est venu discrètement visiter son fils en proie à un mandat d’arrêt international. En France, la mort du parrain corse Jean-Jé Colonna semble finalement suspecte, mais le ralliement de Tapie à Sarkozy apparaît comme clairement trouble.
Bonne exploration, amis des recoins interdits, et tâchez de ne pas vous perdre en route…