Sur la pochette une pin-up fiftie’s, mais ne vous y trompez pas : c’est le visuel de "Etre une femme 2010", le nouveau single de Michel Sardou.
Sur la pochette une pin-up fiftie’s est assise sur l’aile d’un genre de Spitfire, mais ne vous y trompez pas : c’est le visuel de "Etre une femme 2010", le nouveau single de Michel Sardou qui va réjouir les programmateurs des radios périphériques jusqu’à la sortie de l’album fin août.
Car Sardou s’est gravement posé la question : "Trente années se sont écoulées/ Ont-elles perdu ce qu’elles ont gagné ?". Chanté comme dans son immortel tube de 1980, mais réécrit en mode executive-woman-jusqu’au-bout-des-seins à la sauce techno, ça vous flanque une leçon de chic ("Quant à l’amour elles n’y pensent plus/Juste un amant qu’elles ne revoient plus/D’ailleurs c’est un acte manqué/Quand leur portable s’met à vibrer") accompagnée de la critique sociale ad hoc ("Question salaire ça ne va pas mieux/Celui d’un homme coupé en deux/On les enfume de parité/Mais qui promet l’égalité ?"). Dans Le Parisien récemment, Sardou cassait son image de chanteur de droite en taclant Sarko ("J’y ai cru mais je n’y crois plus") et Besson ("T’es né en France, t’es français mon pote !"). Mon pote !? Comme Harlem Désir ! A quand le remix du "Temps béni des colonies" ?