« J’ai beaucoup d’espoir, il y a potentiel très grand qui était complètement entravé par le népotisme et la corruption », s’est réjouie Laurence Parisot mardi matin en commentant la chute du clan Ben Ali-Trabelsi. Jamais trop prudente, la patronne du Medef, a, à l’instar du régime sarkozyen attendu le dernier moment pour saluer la chute d’un « système épouvantable ».
En août 2008, elle n’avait pas eu autant de virulence pour accueillir lors d’une « plénière exceptionnelle » de l’université d’été du Medef un certain Mohamed Ghannouchi, alors premier ministre. La patronne des patrons déroulait alors le tapis rouge à ce « pays avant-gardiste sur les enjeux économiques comme sur les enjeux de société ».
Bien vu, en tous cas Parisot a eu le flair de miser sur un homme d’avenir Ghannouchi étant devenu président par intérim.