THEMES DES CHAPITRES

COMPLEMENTS

Le bilan? Un Etat affaibli, desorganisé...une fonction publique démobilisée...des déficits chroniques, un endettement record, un chômage record, des scandales en série. Non la France n' a pas été bien gérée...

Liste et coût des échecs dans les grandes entreprises publiques ou privées

Bibliographie de l'administration

La "tournée". Les audits. Le "petit concours" L'esprit de compétition permanent. "Une intelligence à la française". L'obsession pathologique du pouvoir

Les élites

Les nobles dans la diplomatie

Les catastrophes bancaires, les assurances, l'énergie, l'industrie...L'inspection a coûté des milliards à l'Etat..

Bonaparte, fondateur de l'inspection. Le baron Louis, organisateur des finances publiques. La Troisième république et l'industrialisation du pays par les concessions et le crédit public. Après 1918, défense de la monnaie, équilibre budgétaire, stabilité des prix: le dogme des grands argentiers. Les inspecteurs se substituent aux économistes. Les nationalisations de 1936, 1945, 1981

Le "spoutnik" propulse dans les hautes sphères du pouvoir

A la libération, l'inspection est critiquée "sociologiquement, ils étaient vychistes"). L'épuration. La création de l'ENA en 1945.

Le Commissariat général au Plan et la gestion du  Plan Marshall. le rôle de Bloch Lainé. Le trésor règne sur l'économie française jusqu'au milieu des années 80, avant d'être vidé de son pouvoir par d'autres inspecteurs des finances qui;, sous la poussée des thèses monétaristes, libéralisent l'économie.

Après 1962, l'élection du Président de la République au suffrage universel soumet la haute fonction publique au pouvoir politique.

Les inspecteurs ont-ils été à l'origine du succès des Trente Glorieuses? J.F.Revel, en 2003: "Le redémarrage de l'économie n'est pas le fruit de la politique de planification et de nationalisations...mais principalement la conséquence du financement américain et de la consommation de masse..."

L.Quenouelle-Corre: "La direction du trésor de 1947 à 1967"Comité pour l'histoire économique et financière de la France

Elitisme. Les fils d'inspecteurs et de hauts-fonctionnaires. Le conformisme. Un monde d'hommes. Cercles mondains et "think tanks". La pensée unique.

On se connait, on se coopte. La crise d'Alstom. Un clan. Le rappel des repères déontologiques. Les inspecteurs sont désormais traités par la Justice comme des citoyens ordinaires. Ils ne sont plus des garants de bonne moralité.

Groupes de pression-Lobbies sur Internet

Lobbies français

la COB, la justice des tribunaux de commerce. "la France hésite entre son vieux fonctionnement tribal, ses archaismes latins et l'adhésion au sytème anglo-saxon des vrais contre-pouvoirs"

" Un système où on fait une confiance aveugle à de brillants élèves dociles qui sont sortis dans la botte à l'âge de 24 ans, où les contrôleurs entretiennent des relations de connivence avec les PDG"

Vivendi, France Telecom, Alstom

Aucune formation en management, une connaissance livresque, parachutés, ils ne prennent pas le risque d'échouer. "Ils sont psycho-rigides" Les réussites honorables. Ceux qui travaillent dans de nouveaux domaines

A partir des années 80, le système qui avait porté l'inspection a commencé à s'écrouler. L'Europe; l'ouverture des frontières, le libéralisme, les privatisations, le développement des marchés financiers ont sapé les fondements du système étatique farnçais et donc de l'oligarchie.

Le Crédit Lyonnais, une Berezina qui a coûté 100 milliardsde francs au contribuable

La carrière d'Haberer

Chirac et l'inspection : Minc, Trichet, les inspecteurs et Balladur

La Révolution libérale:Reagan, Thatcher, Gorbatchev

En France: Naouri et la lbéralisation du marché financier; Trichet, Friedmann, Messier et les privatisations

Ne pas faire de vagues

Le Gouverneur pense à la monnaie mais la Banque de France n'est pas gérée

Les inspecteurs des finances ne sont pas des économistes. "La déréglementation est devenue un substitut à la pensée". "A l'ENA, on n'apprend pas la conduite du changement, les raisonnements créatifs"

La réforme budgétaire de juin 2001: (nouvelle Constitution financière pour 2006) un budget par grandes missions

Les pantouflages. L'inspection délaisse le service de l'état. Elle délaisse même la politique. L'arrêt Beaufret. Le pantouflage des jeunes, le pantouflage des anciens."Les cardinaux se sont rendu compte que l'Etat n'avait plus de sens".

L'attrait des entreprises du CAC 40

Le détachement, la disponibilité, la retraite différée, la démission,

Thierry Bert, chef de service

Le concours, sélection démocratique?

Les jeunes se libèrent du parcours type (le trésor et la banque), sont moins arrogants, ont des carrières plus eclectiques

L'ENA, une machine à fabriquer des clones. Elle a beaucoup nui à la qualité de l'inspection comme du Conseil; la concurrence de X-Mines;

Deux dossiers fondamentaux: Le statut de la fonction publique, le système des grandes Ecoles

La France sait concevoir des systèmes, des organisations, inventer des modèles. Ensuite elle ne sait pas toujours gérer la réalité.

La France pense intérêt général, les anglo-saxons pensent confrontation des intérêts

Un ouvrage instructif, les monographies de scandales ou de crises, la description de mécanismes juridiques fondamentaux (qui connaissait en France, le baron Louis, père fondateur en 1820 du système financier public?)

Un ouvrage de journaliste, courageux et bien informé. Mais un peu brouillon. A moins que l'entremêlement des thèmes ne soit une nécessité "littéraire" ou le désir d'éviter le côté trop construit d'un réquisitoire...

Un ouvrage bien sûr excessif, notamment quand il attribue à la seule Inspection des Finances, plutôt qu'aux politiques qui décident ou à la société qui revendique le droit à l'argent sans effort.

Un ouvrage peut-être un peu "instrumentalisé" ? qui sont les mystérieux informateurs évoqués dans les "remerciements"?quelles sont leurs motivations?

Pour évaluer cette documentation peu commune, il faudrait peut-être l'organiser en fonctions des divers sujets de l'enquête et des divers niveaux d'explication et critique invoqués (un acteur, une mission , des résultats...)

  * Certains inspecteurs (pas tous) : sont des incompétents ou des cyniques...

  *Le corps, l'effet de réseau, de lobby. A l'inspection et ailleurs

  *L'inspection, carte de visite. Le droit, la tentation et la quasi-obligation de pantoufler. Les mercenaires du CAC 40.

  *L'inspection des Finances en tant que système administratif:

       ** l'inspection inspectante (militante, au chapitre 13),

       ** les missions de "think tank"

  * Les "politiques":

        **Le ministre qui les emploie

        ** Le système financier colbertiste, revu par le gaullisme

        **Le système libéral dérégulateur, après 1983

  * La nomination, la formation, la rémunération des dirigeants des grandes entreprises publiques et privées

   * La sélection et la formation des élites par des concours fondés sur l'abstraction et/ou la reproduction de modèles acquis, sans créativité

On peut aussi lire dans GEOSCOPIE une littérature nettement moins épicée que le journalisme d'investigation, en suivant les liens proposés dans la colonne sources"

La face cachée du journalisme

ETAT  

TABLE DU POLITIQUE  

 Etat protecteur  

La régulation  

 Questions pour l'Etat  

Etat responsable et controle de gestion 

 Le service public

Bureaucratie dans les entreprises publiques

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