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USAGE DE L'INTELLIGENCE ECONOMIQUE

I- STRATEGIES

Une combinatoire des situations:

1°) Selon les lieux

2°) Selon les moments

3°) Selon les niveaux

4°) Selon les acteurs en présence

L'appréciation intellectuelle et affective de la situation prévisible conduit à :

- l'analyse des valeurs, critères

- préciser les actions possibles sur l'environnement de l'entreprise

Il n'est pas indispensable de se montrer aventureux, en économie ou ailleurs, pour courir des risques réalisables à plus ou moins long terme. Un biologiste, amateur d'humour noir, fait remarquer que la vie elle-même est une maladie mortelle sexuellement transmissible : observation inattaquable qui peut conduire à une certaine sérénité envers le risque . La tension, donc le risque, donc la crise, donc le dommage sont inhérents à toute expérience humaine.

On peut vivre dangereusement sans subir de dommage ou même de crise, mais si le pire n'est jamais sûr, il reste toujours possible...

Face au risque, on peut adopter diverses philosophies, variables selon les tempéraments individuels et les milieux culturels (fatalisme musulman, état-providence d'Europe Occidentale, violence anarchiste etc...) : éviter, se protéger, transférer, exploiter voire susciter le risque.

Une analyse stratégique complexe:

1°) Décision sur l'impact:

Quelle est l'unité pertinente de management du risque? qui perçoit, qui subit, qui répartit le risque possible:

- à l'intérieur du système visé: un budget, une entreprise.

- à l'intérieur d'un système plus large: entreprise plus assureur, plus état, plus transferts aux fournisseurs, clients, employés etc...)

Quel est le montant de l'impact possible? tolérable?

2°) Décision sur la stratégie: la part de:

- prévention/protection

- gestion directe

- transfert

- exploitation

 

A-PREVENIR LA GENESE DES RISQUES

  • 1-EVITER LES CHAMPS DE RISQUES
    • a) L'évitement total des pays à risque est assez dans l'air du temps, qu'il s'agisse des pays du Tiers Monde secoués par la crise des paiements, ou des nouveaux risques à l'Est ou ailleurs. Les Deux Grands se sont désinteressés  des pays trop instables en Afrique ou ailleurs; et beaucoup de banques et d'entreprises se désengagent aussi. Malheureusement le risque politique est aussi et surtout dans les pays de l'OCDE si on considère que la récession actuelle repose largement sur des pannes de système...
    • b) La diversification, géographique et sectorielle, est un instrument classique d'évitement partiel et de couverture des risques : elle transpose au niveau de la gestion de portefeuille le problème d'évaluation du risque individuel.
    • c) Les structures et stratégies flexibles dans le temps, organisées autour de projets considérés isolément pour leurs qualités propres ("Project Finance"sans recours à l'assureur public ou même au soutien des actionnaires), voire autour de l'entreprise virtuelle (virtual corporation).
    Mais la flexibilité est plus facile à souhaiter qu'à organiser, qu'il s'agisse des unités adapées aux fluctuations du risque ou même du noyau stable destiné à leur servir de support. On ne connait guère d'exemples probants, y compris dans l'univers des associations momentanées et des coentreprises en participation. L'entreprise Terminator II, où les actifs se liquéfient pour reparaître aussitôt sous les formes appropriées aux dangers, est encore du domaine de la science-fiction managériale, sauf dans le secteur financier.
    • d) Les champs sectoriels de risques:
    Certains secteurs d'activité sont nettement plus sensibles au risque politique : énergie, armement, services publics, finances, presse et communication etc...Très surveillés par les pouvoirs publics et par l'opinion dans les pays d'accueil, ils peuvent être évités si on veut le calme absolu. Ou faire l'objet d'une stratégie technique, juridique, financière et politique capable de "verrouiller" les accords passés.
  • 2-DISSUADER LE FAUTEUR DE RISQUES: communication de puissance, lobbying, corruption

Conformément à la doctrine libérale, l'entreprise se déclare volontiers a-politique et même victime de la politique.

Mais il lui arrive fréquemment d'utiliser les instruments de la politique 

- soit pour obtenir de l'Etat des avantages concrets peu compatibles avec le libéralisme (marchés publics, protection, subventions et crédits bonifiés);

- soit pour obtenir une règle du jeu politique favorable à un jeu économique "rationnel" (liberté des actes de management, libre concurrence, transparence, faible intervention des finances publiques).

Selon les observateurs de la corruption, la première catégorie d'intervenants se trouve principalement dans la construction et les travaux publics, l'ingénierie de grands ensembles, la promotion immobilière, les grandes surfaces commerciales, les opérations de bourse, la publicité, l'industrie pharmaceutique et la santé publique, les grands monopoles publics de l'énergie et des communications, les ventes d'armes, les exportations illégales... Ce qui fait -ou ferait?- un ensemble assez considérable de professionnels tentés de renoncer à la pureté de la concurrence dans un marché totalement libéré de l'influence de l'Etat.

La deuxième catégorie vise au contraire à obtenir le bénéfice de règles de droit claires et justes. Elle comprend bien entendu aussi des professionnels de la première catégorie, notamment ceux qui ont été supplantés par leurs confrères plus habiles ou plus généreux. La pression s'exerce alors soit pour la définition de telles règles (pression sur le pouvoir législatif ou règlementaire), soit pour leur application à des cas particuliers (recours auprès du pouvoir administratif et judiciaire).

Comment l'entreprise peut-elle dissuader l'Etat fauteur de risques ou encourager l'Etat créateur d'opportunités?

  • a) La communication de puissance :

La menace de licenciement de personnel ou de fermeture d'usine, de non-transfert de technologie ou de capitaux, la pratique des ententes entre entreprises et du boycott d'un pays et, bien entendu les formes les plus agressives du lobbyisme qui peuvent aller jusqu'au soutien de mouvements d'opposition sont des instruments puissants.

Difficiles à manier quand on ne dispose pas de la force armée, celle du pays d'accueil (au Chili, Pinochet contre Allende) ou du pays d'origine (les canonnières du Yang-Tse-Kiang pour soutenir la vente d'opium dans la Chine de 1840).

Certains peuples se montrent peu sensibles à la menace (les Serbes de Bosnie? les Coréens? les Somaliens?) ou savent exploiter leur position de martyrs.

  • b) La communication d'intérêt général : le lobbying et la communication institutionnelle.

Le lobbying anticipe les évolutions possibles d'une politique législative ou réglementaire et s'efforce de les infléchir par une communication appropriée en direction des décideurs publics sur les "issues", les problèmes et les solutions. Il commence par la fourniture d'informations, poursuit par l'argumentation, puis par la relance et la pression, et peut très bien déboucher sur la politique de puissance déjà évoquée ou sur la corruption.

Plus visible et d'ailleurs orientée sur l'opinion publique en général, la communication institutionnelle présente l'entreprise et pas seulement ses produits, ce qui est le rôle de la publicité, sous un jour favorable. Tout y passe : la qualité des techniques, l'effort de recherche, la formation des employés, le mécénat humanitaire et culturel, les rapports avec les collectivités locales, le respect de l'écologie et l'engagement civique pour la sauvegarde des valeurs (il s'agit, on l'aura compris, des seules valeurs spirituelles de la communauté d'accueil). Cette image favorable peut constituer un soutien dans les dialogues difficiles avec l'Etat.

  • c) La corruption : 

La corruption se pratique beaucoup dans les pays du Sud, de l'Est et de l'Ouest et se raréfie au Pôle Nord. Elle est ici une forme dérivée de l'impôt ou du "seigneuriage", là une panne de système, ailleurs un moyen de financer rapidement le pouvoir, le prestige et le confort des "nomenklatura".

Le rôle indispensable mais flou des intermédiaires et des services dans les relations d'échange, les facilités récentes de la circulation monétaire par comptes numérotés, l'argent de la drogue approvisionnent aisément les caisses noires.

Du côté des destinataires, les techniques traditionnelles de l'enveloppe, des petits cadeaux (les limousines de Brejnev), les week-ends luxueux des faiseurs d'opinion, les commissions occultes, les travaux dans la résidence personnelle sont relayées par des moyens plus sophistiqués. "Pantouflage" d'un fonctionnaire de contrôle, investissements ou achats dans une entreprise appartenant à sa famille, information d'initié procurant des profits boursiers...

L'imagination est illimitée et les sommes impliquées sont considérables. Une étude de la Banque Mondiale estime entre 80 et 150% du PNB national les avoirs détenus illégalement à l'étranger par les gouvernants corrompus des pays du Sud. Il;semble qu'on ignore le montant de la corruption dans les pays de l'OCDE.

La technique est ancienne et fort répandue. Mais:

- la corruption, ce n'est pas légal, ni encore moins moral : cela combine l'abus de biens sociaux de l'entreprise et le détournement des biens publics, l'appel à la malhonnêteté, et surtout, si on ose dire, l'affront à la main invisible du marché.

- donc cela peut avoir des effets néfastes : en cas de changement de personnes ou d'idees au gouvernement, ou changement du gouvernement, révolte populaire, ou judiciaire (surtout quand "les petits juges" étalent les turpitudes des managers), fronde des actionnaires mécontents des "abus de biens sociaux", aigreur de fonctionnaires écouerés ou de journalistes à la recherche d'un "Bakchichgate". Sans négliger le fait que l'opposition politique se fait un malin plaisir à soulever les scandales, juste avant de revenir au pouvoir; plus tard, elle trouve des arrangements avec sa conscience. Il ne faut même pas se fier aux pays où règne la loi du silence et où une pudeur apparente justifie la réticence envers la délation : les archives de la Gestapo, ou tout simplement celles des préfectures, montrent que la délation, justifiée ou non, est un sport largement répandu.

- c'est difficile : on peut se tromper sur la personne à "backchicher" (cas fréquent) ; comment éviter l'effet d'imitation : le "backchich" réclamé par d'autres intervenants, le don considéré dans certaines cultures comme forme élémentaire de l'échange, les rançons? Sans compter que dans les démocraties multipartis ou multiculturelles, il faut effectuer des versements ...multiples, et renouveler en cas d'alternance.

- apparemment moins coûteuse qu'une bonne compétitivité, la corruption détourne le management des actions sérieuses qu'il faudra bien entreprendre un jour sur le rapport qualité-prix des services offerts à la clientèle...Les industriels familiers des marchés à forte corruption finissent par s'endormir face à la concurrence : c'est sans doute un des effets pernicieux du travail exclusif avec les pays émergents (avant leur émergence), effet plus grave que les délais de remboursement de la dette.

La confiance en sa bonne étoile ("Pas vu, pas pris"), la justification par la pratique générale font de la corruption une drogue, douce ou dure, dont les lendemains sont parfois difficiles.

  • B- SE PROTEGER CONTRE L'IMPACT DES RISQUES: ingénierie interne, appel à la puissancepublique

    1- L'INGENIERIE INTERNE

    a) l'ingénierie de la sécurité :

    L'inventaire des sources possibles de risques (situations dangereuses), des impacts sur l'entreprise (éléments vulnérables, diffusion des effets) fournit les éléments d'une politique de prévention . Le minutieux travail effectué par les ingénieurs du risque technologique a depuis longtemps élaboré des concepts d'analyse transposables dans le domaine du risque économico-politique (fiabilité, déviations, arbres de défaillances, seuil critique etc...). Nous ne connaissons pas de travail aussi approfondi pour l'analyse du risque économique qui se limite généralement à la gestion du risque matérialisé par une défaillance de paiement.

    b) L'optique de" PROJECT FINANCE":

Un projet est un ensemble de contrats de fournitures, de services, de financements etc... mis au service d'une production finale destinée aux usagers et consommateurs. Il entraine la mise en place d'actifs, donc une répartition des charges et des ressources, ainsi que des risques entre les parties prenantes.

Dans les années 70, l'insuffisance des promoteurs locaux et des épargnes mobilisables ont progressivement conduit à transférer l'essentiel du risque commercial et du risque politique aux constructeurs étrangers, à leurs banquiers et à leurs gouvernements. L'excessive concurrence des banques pour recycler les pétrodollars a précipité ce mouvement jusqu'à la crise de la dette en 1982.

Malgré son légitime souci de circonscrire sa prestation et son risque, l'intervenant extérieur a donc été conduit à prendre en charge une part importante du montage économique et financier de l'opération et de sa conduite jusqu'à la prise de relai par le management local et le marché des capitaux.

Cette prise en charge, acceptable et recherchée quand l'intervenant étranger est le promoteur du projet (investissements de production ou de commercialisation des multinationales) posait problème à ceux qui souhaitaient seulement agir en constructeurs ou fournisseurs, c'est à dire la quasi totalité des entreprises non concernées par la vague d'implantations directes des années 80.

Ceci s'est largement traduit par un transfert sur le contribuable national par l'intermédiaire des crédits d'aide, du non-remboursement de la dette publique, des assurances-crédit budgétisées, des provisions fiscalisées pour créances douteuses.

Pour des raisons qui tiennent, d'une part à la crise des finances publiques, d'autre part à la philosophie libérale des "eighties", le contribuable se montre aujourd'hui nettement plus réservé dans ses largesses.

Au contraire des financements traditionnels où le statut du garant extérieur, le plus souvent public, dispense de l'étude juridique approfondie du projet, on note aujourd'hui un certain retour du "Project Finance" où le projet est soigneusement examiné en fonction de ses profits et risques propres et même faire l'objet de notation.

La dépêche AFP du 7 Février 1994 résume bien le sujet:

"La firme de notation Standard & Poor's a annoncé lundi la création d'une équipe de notation et d'analyse du marché de financement de projets d'infrastructure, dirigée par M.William Chew.

S and P a été, selon elle, la première firme de notation et d'analyse à établir des critères de notation détaillés pour ces projets au financement complexe.

"La demande mondiale de financements d'infrastructures est immense; elle dépassera 500 milliards $ avant l'an 2000 en Asie seulement" affirme Leo O'Neill, président du groupe S & P.

Avec l'Amérique Latine, le marché asiatique semble le plus attirant pour les entreprises, compte tenu de la croissance des économies locales. Mais les besoins sont également énormes en Europe de l'Est et en Afrique.

Or les financements, qui proviennent traditionnellement de prêts bancaires et privés, dépendent de plus en plus des marchés financiers.

La capacité des entreprises et des gouvernements à minimiser les risques pour les créanciers, la réticence croissante des banques aux investissements risqués et la dimension des projets, qui excèdent souvent la capacité de prêt des banques, sont responsables de cette nouvelle tendance, selon S & P.

Aux Etats-Unis les financements sont utilisés surtout pour la construction de réseaux électriques, mais dans d'autres pays, ils sont utilisés pour les routes, des systèmes d'égoûts et de lutte contre la pollution.

La notation de ces projets apparaît particulièrement nécessaire en raison de la fluctuation des devises et des risques liés aux ouvrages de construction, a souligné M.O'Neill."

Dans un système d'échange international harmonisé par le GATT, dans un cadre macroéconomique assaini par le Consensus de Washington, le management financier des projets va-t-il faire disparaître les risques du Tiers Monde?

    c) l'ingénierie des crises :

En matière économique comme dans les relations internationales et dans les catastrophes naturelles ou technologiques, la crise se présente avec des caractéristiques de surprise, d'urgence et de gravité. Il s'y ajoute une émotivité qui estompe les références habituelles en matière de savoirs, de comportements et même de valeurs.

Les crises financières, comme les guerres ou les tremblements de terre, peuvent générer des syndrômes de panique moutonnière (herd syndrom) avec ses effets néfastes sur le comportement des clients, des actionnaires et créanciers, des employés. Cela se voit fréquemment dans les secteurs à haute volatilité (Bourse, marchés des matières premières) et quand la demande est artificiellement poussée par l'offre (flambée de l'immobilier dans les années 80).

Comme en matière de risque catastrophique ou technique, il est essentiel de se préparer à des scénarios de crise (ex: embargo, prise d'otages, rupture de circuit d'approvisionnement ou de paiement...). Lorsqu'il y a risque permanent d'incendie politique, il est prudent de vérifier en permanence les signaux d'alarme et les circuits d'évacuation.

  • 2- L'INTERVENTION PUBLIQUE En cas de dommage d'origine politique, l'intervention des autorités du pays d'origine peut être recherchée auprès des pouvoirs locaux.

Une démarche diplomatique, toujours aimable, n'est pas inutile mais bien rarement suffisante : il ne faut pas surestimer la force de l'argumentation ni celle de notre prestige. Et on ne dispose pas toujours facilement des Marines ou de la Légion Etrangère.

Une intervention a davantage de chances de succès si elle implique d'autres enjeux concernant les deux pays, voire l'éventualité de contre-mesures de rétorsion ou de représailles ou même le recours aux organismes multilatéraux.

C'est là une stratégie lourde qu'une Ambassade n'envisage qu'après mûre réflexion . Le zèle mis à défendre tel intérêt très particulier peut très bien se retourner contre des intérêts plus importants : il existe d'innombrables exemples, en Chine et ailleurs . La très libérale Mme. THATCHER a elle-même cédé à la tentation de lier fournitures militaires et contrats civils à la Malaisie, ce qui vaut à son successeur un solide boycott.

On peut réfléchir à ces questions en s'appuyant sur l'ouvrage cité en bibliographie sur les contre-mesures en droit international économique . On peut aussi tirer la leçon de nos expériences...

L'intervention publique multilatérale est sans doute préférable à la précédente et n'est d'ailleurs pas incompatible pour plusieurs raisons :

- avantage de la neutralité qui évacue le côté passionnel, voire anti-français ou anti-américain, ou anti-allemand, qui marque parfois les relations entre deux pays;

- les enjeux du pays d'accueil envers la communauté internationale, ou une communauté régionale comme la CEE sont évidemment plus importants que ceux qu'il engage avec l'économie d'un seul pays fournisseur;

- les procédures multilatérales ont un impact publicitaire qui peut modérer les mauvaises volontés locales : c'est un aspect de la "présence rassurante" du groupe de la Banque Mondiale;

Cependant la bienveillance d'autres pays partenaires ou des correspondants d'organismes internationaux n'est pas acquise, surtout en dernière minute : raison supplémentaire pour engager très tôt avec eux des relations de confiance basées sur la correction en affaires.

  • C- TRANSFERER LE RISQUE: dans l'espace, dans le temps Tout risque implique un coût, de prévention avant et de réparation après le sinistre. Ce coût est toujours répercuté: un dommage suscité quelque part sur la planète est inévitablement subi ou réparé par quelqu'un. Oui mais par qui? L'art du gestionnaire de risque consiste à en organiser la répercussion ou le transfert dans l'espace et dans le temps. Une manière encore plus efficace consiste à exploiter le risque politique inévitable.
    • 1- LE TRANSFERT DANS L'ESPACE
    Il consiste à faire partager le risque aux partenaires actuels de l'entreprise :

    - la première répercussion possible, c'est le retour à l'envoyeur sous diverses formes : surfacturation, recherche en responsabilité, représailles, saisie compensatoire de biens. C'est possible envers un adversaire privé, c'est plus difficile envers un partenaire public : les saisies de fonds iraniens, irakiens n'ont pas été simples à réaliser.

    - l'étalement sur les autres clients, à travers le chiffre d'affaires, est largement pratiqué par le commerce, l'assurance, la banque etc...La précaution élémentaire consiste évidemment à couvrir le risque par un taux de profit approprié auprès des clients à risque (par surfacturation) ou d'autres clients captifs (quand on maîtrise une "vache à lait");

    - l'étalement sur les prêteurs et autres fournisseurs de ressources : c'est ce qui est pratiqué en cas de dépôt de bilan, de diminution des versements de dividendes (jusqu'ici plus facile à opérer envers les actionnaires français qu'aux Etats-Unis où elle est immédiatement sanctionnée en Bourse; les actionnaires belges viennent également de manifester leur humeur envers le président d'un grand groupe français);

    - la mutualisation des risques par profession ou par le circuit bancaire (décision Reagan devant la crise mexicaine en 1982);

    - le transfert aux assureurs et réassureurs qui répercutent sur leurs propres clients lorsque le risque est probabilisable (par exemple, assurance décès ou de transports);

Pour les assureurs, le risque politique est souvent trop important, imprévisible et singulier pour relever de la loi des grands nombres. Il est donc difficilement assurable dans les conditions classiques du marché.

On pourrait cependant imaginer, de la part des assureurs ou réassureurs, un calcul de prime tenant compte du fait que certains pays, certaines secteurs, ou certaines entreprises sont des habitués du risque politique et peuvent faire l'objet d'une couverture et d'une gestion conjointes entre l'assureur et l'assuré. Il faut alors tenir compte de l'exposition spécifique au risque et aussi de la capacité et de la volonté de le maîtriser.

- le transfert au marché financier sous la forme de fluctuations des valeurs boursières et de titrisation des créances, de couverture du risque de change etc...; Dans le temps où la diplomatie réglait le problème de la dette et abordait celui de l'ajustement structurel, de l'ouverture et du libéralisme, l'ingénierie financière proposait des principes et techniques dont la répercussion n'est pas négligeable sur le financement et les risques des marchés émergents.

Préparée par les euromarchés circulant hors des règlementations nationales, la globalisation financière introduit une large mobilité des capitaux (fluidité des mouvements de fonds) et une facilité pour substituer des actifs d'un actif à l'autre et d'une devise à l'autre.

1) La déréglementation des marchés:

Par disparition progressive du contrôle des mouvements de fonds, et des discriminations fiscales

2) Le décloisonnement des marchés:

Aujourd'hui les marchés financiers nationaux communiquent directement et en temps réel. L'échange international des monnaies ne concerne plus seulement les échanges de biens et services, ni-même les titres de propriété (actions) mais l'ensemble de l'activité financière du pays.

Chaque capitaliste peut, théoriquement et souvent en fait, choisir l'objet, le lieu et le support monétaire et financier de son investissement. Mais chaque gestionnaire (par exemple un assureur) peut faire de même avec sa trésorerie à court terme et même avec ses créances commerciales (titrisation par les Fonds communs de créances, swaps de créances).

Le marché financier mondial connaît l'unité de lieu (toutes les places sont interconnectées) et l'unité de temps (fonctionnement en temps réel 24h sur 24).

- le transfert aux contribuables : sous forme de garantie gouvernementale du risque-crédit, de provision défiscalisée, d'aides exceptionnelles, de moratoires divers témoignant de la solidarité nationale envers les entreprises exportatrices ou envers les pays endettés etc...

Une formule plus ingénieuse que rassurante consiste à centraliser les mauvaises dettes dans des sociétés financières ou d'assurances captives, voire dans les Fonds de pension du personnel (technique Maxwell) ou dans des Fonds communs de créances mobilisés sur le marché. On combine ainsi les avantages fiscaux de la provision, le dégraissage des bilans de la maison-mère, l'appel aux ressources supplémentaires du marché boursier et, si nécessaire, la faillite de la société filiale. Comme dirait Raymond Devos, le bilan c'est ce qu'on dépose quand il n'y a plus rien à ramasser.

  • C) GESTION DE RISQUES SEPAREE DU FINANCEMENT: swaps, futures, options.

Les nouvelles techniques financières (swaps, options, futures) permettent de limiter les risques de fluctuations des taux d'intérêt, de change et des cours de matières premières auxquelles les pays en développement sont particulièrement sensibles.

La SFI s'efforce de diffuser la connaissance de telles techniques par les opérateurs des pays émergents et propose son intermédiation pour les entreprises qui ne peuvent accéder aux couvertures à long terme, les pluus intéressantes.

Le Mexique fournit un bon exemple de couverture du pétrole destinée non à faire des profits spéculatifs mais à réduire la volatilité des recettes d'exportation.

Une autre forme de risque résulte de la sensibilité des pays en développement aux chocs macroéconomiques d'origine externe: elle peut suffire à décourager l'initiative. La Banque Mondiale souligne la nécessité de politiques propices à la flexibilité et à la capacité de répondre aux signaux de prix; de programmes d'investissement solides sous diverses alternatives et enfin l'usage approprié des techniques de couverture.

b) LA CREATION FINANCIERE

1) la desintermédiation consiste à transformer des créances à court terme en financements longs portés par le grand public et les investisseurs institutionnels.

Par ce dispositif, les banques se dégagent de la responsabilité du crédit en plaçant des créances, parfois douteuses (crédits aux PVD, crédits immobiliers) auprès du public et des investisseurs institutionnels.

D'autres intervenants, et notamment les grandes entreprises, procèdent de même en tirant avantage de la déréglementation pour porter directement sur le marché des titrs représentatifs de leurs avoirs et notamment de leurs créances à court terme.

2) D'autres instruments "privés" permettent de créer de la finance à partir de certaines anticipations. Les célèbres "Junk Bonds", par exemple, sont des anticipations sur les bénéfices attendus des OPA sur des entreprises disposant d'actifs mobilisables.

  • 2- LE TRANSFERT DU RISQUE DANS LE TEMPS

L'étalement dans le temps est sans doute le plus confortable car il porte sur des populations qui ne participent pas à la décision et ne subissent pas l'impact immédiat.

Cela peut se faire de diverses manières:

- le financement des réparations par un crédit à rembourser à long terme, notamment la dette publique ou encore par le flottement de la dette secondaire;

- les techniques du Plan Brady pourront vraisemblablement resservir, voire être transposées au niveau de la gestion d'entreprise. Elles consistent à transformer la dette impayée en participations (debt-equity swap), ou en autres dettes à taux plus faible garanties à long terme par le Trésor américain.

- la récupération partielle de la créance n'est pas exclue, même au delà du recours à l'assurance, car le débiteur reste soucieux de faire bonne figure sur les marchés financiers.

Il existe en outre un marché secondaire de la dette avec ou sans transformation en titres obligataires : les acquéreurs sont des financiers désireux d'investir à faible prix dans le pays débiteur.

Assez souvent ce sont des opérateurs locaux qui avaient su transférer des avoirs en devises (prélevés sur les anciens crédits?) et qui se font ainsi indirectement subventionner leurs investissements dans leur propre pays. Tout le monde y trouve son compte, sauf les contribuables du pays d'accueil ...et du pays d'origine de la créance impayée.

- le prélèvement sur l'épargne et le patrimoine existants, faisant ainsi perdre aux générations futures le bénéfice d'actifs accumulés (ex: Maxwell finançant ses pertes grâce au Fonds de pension de ses employés, la privatisation des entreprises nationales pour couvrir des dépenses de fonctionnement courant).

Pour certains pays débiteurs, la dilapidation ou l'absence d'entretien du patrimoine naturel (forêts amazoniennes?) est une version écologique de cette technique. La production de drogues est une autre manière de se payer sur le patrimoine sanitaire de l'humanité. Le chantage à l'absence d'entretien des installations à risques peut aussi devenir un instrument de négociation des dettes publiques dans les pays de l'Est.

-la création monétaire par la Banque Centrale ou par "les nouveaux instruments financiers" et les Junk Bonds; l'inflation organisée est un forme d'impôt sur l'avenir;

Dans la plupart de ces processus de transfert, le rôle essentiel n'appartient pas directement à l'entreprise mais à des acteurs d'intermédiation plus ou moins puissants : assureurs, banquiers, finances publiques d'un Etat, communauté internationale.

Cette couverture intégrale par les autres, dans le temps et dans l'espace, ne demande que l'indulgence des autorités du pays d'origine qui n'a jusqu'ici pas été refusée en dépit d' exemples malheureux. Ces véritables systèmes de sécurité sociale pour risque-pays peuvent pousser à l'irresponsabilité des opérateurs industriels et financiers qui seraient trop prompts à s'approprier le risque profitable et à socialiser le risque matérialisé. La couverture du risque politique est aussi une décision politique dans la mesure où elle implique un choix de société sur le destinataire final du dommage.

D- EXPLOITER OU SUSCITER LE RISQUE:

  • 1- EXPLOITER LE RISQUE A POSTERIORI:

Indépendamment des méthodes de couverture et de récupération, le dommage subi peut être valorisé de diverses manières. Sauf évidemment si les circonstances ont envenimé le contentieux, la défaillance du partenaire local peut apporter des avantages indirects:

- auprès de l'auteur du dommage, en obtenant des avantages connexes (par exemple une concession ou une part de marché) qui peuvent s'avérer plus rémunérateurs que la perte encourue. Certaines nationalisations (Suez, Indochine) ont suscité des reconversions fort honorables;

- auprès de concurrents moins bien armés pour supporter un risque commun (par ex. modification de conjoncture ou de fiscalité) et qui peuvent disparaître du marché au profit d'un acteur plus persévérant;

- l'expérience acquise peut s'avérer utile dans d'autres circonstances et dans d'autres pays ainsi que l'image de partenaire de bonne volonté.

D'une manière générale il faut bien rappeler que le risque est l'autre face de l'opportunité, l'un et l'autre suscitant le profit nécessaire aux entreprises. La difficulté, comme toujours en manière de stratégie et de calcul de rentabilité, consiste à envisager le cadre spatial et temporel approprié pour retrouver les équilibres souhaitables.

  • 2- SUSCITER LE RISQUE? Dans la vie politique, il est fréquent que des groupes sèment le désordre afin de susciter un ordre différent, ou en tout cas le leur; c'est le rôle des techniques "terroristes" et de commando. Ce fut la mission des SA de ROEHM dans l'Allemagne des années 30, récompensée on le sait par l'ingratitude hitlérienne de "la Nuit des longs couteaux".

D'autres groupes au contraire réparent de menus désordres auprès de la population afin de se faire accepter avant le bouleversement espéré des institutions. Les exemples ne manquent pas : associations de solidarité sociale "compagnons de route "du Parti Communiste, encadrement des jeunes des banlieues par les intégristes musulmans, solidarité mafieuse dans les villages siciliens.

Des techniques comparables ne sont pas inimaginables dans la vie des entreprises. En aidant Hitler, le patronat de la Ruhr a sans doute joué avec le feu : il a reçu le feu. Par contre, au Chili, l'intervention des sociétés minières américaines ne s'est pas trop mal terminée pour elles, ni même à terme pour la démocratie, en tous cas pour la démocratie de marché puisque le Chili est aujourd'hui devenu un "Jaguar", l'enfant prodigue de l'Amérique latine et de la Banque Mondiale.

A des niveaux plus modérés, on peut déstabiliser un marché ou un concurrent par des techniques bien connues : embargo, dumping, débauchage de personnel qualifié (par exemple un redoutable directeur des achats d'origine basque), communication mensongère et procès plus ou moins abusifs (par exemple contre un redoutable directeur des achats d'origine basque...). La détabilisation peut s'avérer plus redoutable qu'un dommage matériel direct car son impact est plus long et surtout il porte sur des biens immatériels de haute rentabilité (image de l'entreprise, moral du personnel, capacité d'organisation)

La technique de l'incendiaire, escroc à l'assurance.

 

  • E- LA DECISION STRATEGIQUE
    • 1)Que faire?
      • 1°) Evitement?

        2°) Prévention?

        3°) Protection?

        4°) Couverture?

        5°) Exploitation?

    • 2) La décision stratégique: On remarquera que poser les bonnes questions:

    - c'est déjà comprendre (interpréter?)l'évolution passée.

    - c'est déjà changer le présent

    - c'est réduire (par l'action) l'incertitude sur les avenirs possibles

    - enfin poser une bonne question c'est souvent induire une bonne réponse. Alors qu'une mauvaise question induit toujours une mauvaise réponse sauf si, par ses excès, elle conduit à reformuler la question.

    Voir BONARELLI "La réflexion est-elle utile?" L'Harmattan

    • 3) QUI POSE LES QUESTIONS?

Une question est une décision, la décision de ne traiter qu'un champ de la réalité et sous un certain angle. Un peu comme un peintre devant son tableau figuratif. On sélectionne une partie du réel et on hiérarchise les éléments. Il en résulte presque nécessairement une conclusion prédéterminée par le champ et l'approche envisagés. A condition simplement de respecter quelque rigueur dans l'enquête et le raisonnement (géométrie euclidienne) ou la mise en scène affective (Dieu existe mais il a besoin des cloches et des évêques).

Cette décision est en quelque sorte un postulat arbitraire. Poser une question, c'est lui donner une valeur absolue par rapport aux autres questions possibles:"le véritable problème est celui-là. "De quoi on parle, de quoi faut-il parler en priorité"

L'entreprise ne dispose pas toujours des moyens d'influer sur les règles du jeu. Le risque politique est le plus souvent hors de portée d'une action microéconomique.

Par contre un état, et encore plus une communauté d'états, dispose en principe des moyens d'agir sur le système international pour prévenir certains facteurs de risques tels que le cours des matières premières, les variations brutales de taux de change et d'interet, les rythmes de croissance. Chacun est libre de choisir son mode de chauffage, mais il n'est pas interdit de s'entendre pour définir les règles de sécurité collective et pour financer la brigade de sapeurs-pompiers. C'est à peu près la raison d'etre d'institutions telles que le FMI, le GATT, la Banque Mondiale, le G7, le Club de Paris etc...

Le gouvernement mondial de l'économie n'est certes pas un fait acquis, mais il est sans doute moins utopique que la prévision à quinze ans des risques économiques et politiques.

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