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"L'homme est un zozo, mais c'est un zozo dépensant"
Blaise Pascal revu par le marketing
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Auteur: |
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GENERALITES
- DEFINITION: Consommation=destruction de ressources
- opposé à production de ressources: immédiate (travail, technique) différée (investissement, innovation, recherche, formation...)
- opposé à conservation de ressources: "économie", épargne, sauvegarde et préservation
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CHRONIQUES
- HISTOIRE:
- l'homme a , évidemment, toujours consommé, pour survivre , pour vivre , ainsi que , pour les plus fortunés, pour bien vivre (confort, bonne table, loisirs, culture) et représenter (luxe, mode, dépenses ostentatoires)
- A partir du XIX° siècle l'élévation du niveau de vie contribue à étendre à tout le monde (occidental) les nécessités de la vie quotidienne. L'industrie de masse fournit ses produits à la consommation de masse.
- Après la Seconde Guerre Mondiale , quand les destructions de guerre sont réparées , se développe, vers la fin des années cinquante , "la société de consommation" destinée à récompenser les artisans de la reconstruction économique. Mais aussi à relancer une croissance qui pourrait s'essoufler après ce vaste effort
- Les premières critiques apparaissent dès le début des années soixante avec "La société de l'abondance" de J.K.Galbraith , les mouvements de jeunes contestataires en Californie, puis en Allemagne (Rudi Duschke à Berlin),enfin dans les journées poético-anarchistes de mai 1968 en France.Cette première critique se fonde essentiellement sur des arguments moraux mais aussi sur le gaspillage .
- Les critiques récentes portent davantage sur les aspects ecologiques ( effet de serre, épuisement des ressources en eau, carburants fossiles etc...) ainsi que sur les excès de la consommation individuelle (surendettement, obésité, dépendances alimentaires, vestimentaires, psychotropes etc...)
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GEOGRAPHIE |
Le consommateur américain |
POLITIQUE CONSOMMATION ET POLITIQUE
- Règlementer la consommation?
- POURQUOI?
- protéger les consommateurs contre les producteurs
- protéger les consommateurs contre eux-mêmes
- COMMENT?
- par le droit: règlements, consommations interdites ou limitées (lieux, temps...)
- par la fiscalité:
- la TVA: taux, modulations (produits de première nécessité), relance sectorielle (bureaux de tabacs, restaurateurs..Une TVA élevée sur les produits "factices" ?
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INTERNATIONAL |
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ECONOMIE DE LA CONSOMMATION
- Place dans l'économie des ménages
- les besoins essentiels: maintenance, reproduction de la vie individuelle, de l'espèce: nourriture, abri (logement, chauffage, vêtement...), santé
- les besoins non essentiels: confort, loisir, fête, spectacle,
- les besoins artificiels: le paraître, l'évasion (drogue, alcool, conduites irrationnelles)
- Place dans l'économie nationale
- La consommation moteur de l'économie de plein emploi?
- l'ajustement de la consommation
- par la production disponible
- par les revenus et les prix
- par les valeurs et règlements
- La consommation, source de desequilibre
- par l'importation de ressources
- par l'inflation et le crédit: le consommateur américain
- Les concurrents de la consommation
- la solidarité (transfert de consommation vers autrui) . Le don permet aux bénéficiares d'acquérir des objets qu'ils n'ont pas. parfois du superflu (luxe, mode) parfois du nuisible (armes, drogues). Le don à visées publicitaires crée une addiction (produits sucrés, téléphone portable, médicaments de confort...). Il ruine les producteurs du tiers-monde. Il détourne le bénéficiare d'un travail productif...
- épargne, c'est un transfert de consommation vers l'avenir, souvent aussi vers autrui (héritage)
- investissement:dépenses pour préparer le long terme par : recherche, innovation, edication, formation, infrastructures, natalité, prévention écolgique et sanitaire
- abstention: par culte du non-travail, par crainte ecologique de pollution , risuq e sanitaire etc...
- Place dans l'économie internationale
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SECTEURS
- CATEGORIES D'UTILISATEURS
- ménages et particuliers :
- survivre et vivre
- mieux vivre
- le bien être : confort matériel, physique, psychique
- le loisir: non travail, repos, divertissement
- collectivités publiques
- les entreprises
- la consommation importée-exportée
- CATEGORIES DE BIENS ET SERVICES
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SOCIETE
: La Société des consommateurs
- POPULATION: démographie, natalité mortalité, âges, santé, alimentation, répartition,
- STRUCTURES, Systèmes, relations sociales, classes, catégories socioprofessionnelles, groupes
- MODES DE VIE: CONSOMMATION ET MODES>DE VIE
- Modes de vie modifiés par la consommation
- Le temps de la consommation
- consommation directe: le temps de consommation "entertainment"
- par rapport au travail
- au développement personnel
- au repos réparateur
- pour s'informer sur la consommation: suivre la mode, les progrès techniques (publicité TV, spam, ...)
- le temps pour se procurer les ressources de consommation
- pour gérer les excès de la consommation: sur la santé, sur le budget,sur le temps disponible, les déchets de la consommation
- Modes de vie centrés par la consommation:
Très faible à 12-13 ans, la consommation de cannabis "augmente nettement à partir de 14 ans pour concerner la moitié des filles et les deux tiers des garçons à 18 ans". Les auteurs d'une étude de l'Inserm et de l'Observatoire français des drogues ajoutent qu'à partir de 16 ans, les adolescents français consomment autant de cannabis que d'alcool.
Selon une étude rendue publique par l'Inserm et l'OFTD sur la consommation, chez les lycéens et collégiens, de drogue et d'alcool, qui continue de progresser, tandis que celle du tabac recule.
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migrations
Vieillissement de la population
La santé dans le monde
Jeunesse sur Internet
Femmes sur Internet
travail, Economie et modes de vie
Loisir
urbain, rural
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OPINIONS-SAVOIRS
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Opinions sur Internet
Media et communications sur Internet
La culture, Culture, cultures sur Internet
GEOCULTURES Relations entre cultures
Races, ethnies sur Internet
Opinions et idees
Media et opinion
http://www.geoscopies.net/THEMES/t72socrel.php ">RELIGIONS
Religions sur internet
Islam, Islamisme sur Internet
Christianisme sur Internet
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PERSPECTIVES
Le futur sur Internet LE FUTUR DANS GEOSCOPIE
La société de consommation, rebondissante apres sa mise en question de 1968, a régulé les comportements pendant les années 70 et 80. Publicité, marketing direct, crédit permanent, la frime et les produits jetables ont fait de l'achat d'impulsion ou de représentation un véritable mode de vie, y compris à domicile ou pendant les fins de semaine. Consommer est presque devenu une obligation civique dans la bouche du Premier Ministre français.
Depuis deux ans, le chômage diminue les surplus de revenus "jetables". Il s'y ajoute l'anxiété des peurs collectives (la guerre aux bords de l'Europe, le Sida, les tribulations du commerce international). L'épargne de précaution prend le pas sur l'achat irraisonné, et pas seulement chez les chômeurs.
La réduction du rythme des achats a fait prendre conscience de la futilité de certaines acquisitions antérieures liées à la frime plus qu'à la nécessité. On perçoit que bien des besoins fondamentaux ne passent pas par l'acquisition de produits mais par le service, public ou privé, marchand ou non marchand, voire par le freinage de certaines activités nuisibles ou polluantes. Peut-être retrouvera-t-on les joies paisibles des associations locales et de la vie de familiale, voire le cocooning et le farniente moins risqués que le romantisme des "nuits fauves".
Toujours optimistes, les gens de marketing et les publicitaires pensent au contraire que la reprise est au coin de la rue et qu'il suffit de rajouter du plus : plus de télémarketing et de packaging, plus de boniment et de crédit "revolving" (il y a de l'assassinat dans ce terme), plus de revenus et d'évasion fiscale... pour effacer le cauchemar d'une société qui n'acheterait que conformément à ses besoins et à ses moyens.
Faut-il au contraire diagnostiquer une évolution des modes de consommation, voire une diminution du besoin de consommer, ce qui serait un changement pour tous (apres tout comparable à l'irruption de la société de consommation dans les années soixante) et un risque pour ceux qui ne l'acceptent pas.
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