« C’est une honte », « Il n’y a qu’en France qu’on peut voir ça » : les commentaires scandalisés ont fusé mercredi soir, au café des Editeurs, dans le quartier parisien de l’Odéon, où la crème des éditeurs germano-pratins – de Teresa Cremisi, la papesse de Flammarion, à Olivier Nora, PDG de Fayard et Grasset – décernait son prix annuel, créé en 2001 et couronnant un livre dont l’auteur est éditeur.
Il est allé cette année à Geneviève Brisac pour son récit Une année avec mon père, paru aux éditions de L’Olivier. Elle gagne un droit de table de 500 € accordé par le café-restaurant.
Le scandale ? Geneviève Brisac, éditrice à L’Ecole des loisirs, n’est rien moins que l’épouse d’Olivier Cohen, patron des éditions éponymes, et surtout membre du jury !
On n’est jamais aussi bien servi que par les siens…