Pour la première fois, Peter Brabeck, le patron de Nestlé, et vice-président de L’Oréal, a reconnu que la multinationale suisse s’intéressait au champion tricolore des cosmétiques. Discrètement dans la HandelsZeitung, il déclare que « le conseil d’administration m’a demandé de réfléchir aux formes que pourrait prendre le développement à long terme de cette participation ».
Après la famille Bettencourt (31%), Nestlé est le deuxième actionnaire (29,8%) du géant français. Mais les deux sociétés sont liées depuis 1974 par un pacte d’actionnaires. Dans la dernière mouture de ce pacte, en 2009, les deux parties s’engageaient à ne pas céder leurs actions dans un délai de six mois après la mort de Liliane Bettencourt, aujourd’hui âgée de 87 ans. Mais après ?