La privatisation des autoroutes vient de faire une heureuse en la personne d’Anne Méaux. Le lobby des autoroutes a en effet décidé de se payer les services de la patronne d’Image 7.
Il est vrai qu’il y a du boulot tant la réputation des exploitants d’autoroutes est exécrable. Surtout depuis que la Cour des comptes a démontré il y a plusieurs mois que les tarifs étaient trafiqués et les augmentations annuelles plus fortes que celles en réalité affichées.
Du coup, la grande prêtresse d’Image 7 doit révolutionner les vœux de l’ASFA, l’Association des sociétés françaises d’autoroute qui auront lieu le 27 janvier. Elle va même influencer la mise en scène puisque sous ses avisés conseils, les dirigeants de l’ASFA seront assis à une table face aux journalistes, explique cette participante d’un récent brainstorming.
Quant au fond, la SNCF qui vient d’augmenter ses tarifs de + 1,9% doit servir de faire valoir aux autoroutiers qui, une fois n’est pas coutume, devrait cette année avoir la pédale douce côté tarifs.
Et grâce aux bons conseils de Tata Méaux, les autoroutiers ont prévu de se faire passer pour les bons élèves du Grenelle et du plan de relance. Argument préparé : les quelques 2 milliards d’euros d’investissements en cours ne sont pas financés par les impôts.
Juste grâce à l’argent récolté au péage dans les poches des clients !