En pleine controverse franco-suisse sur les évadés fiscaux, la Banque Cantonale de Genève (BCG) n’hésite pas, en ce début d’année, à ouvrir son premier bureau parisien. Outre la gestion de fortune privée, la succursale parisienne se veut active dans l’immobilier, le financement d’entreprises, la fusion-acquisition etc…
Ce subit développement des activités de la banque genevoise, par ailleurs impliquée dans de nombreuses procédures intentées par des clients suisses ayant vu leur épargne s’évaporer, pose question. S’agit-il, après les bureaux de Lyon et d’Annecy, d’une sorte de fuite en avant vers l’International ? Le bureau parisien de la BCG est-il destiné à pratiquer le crédit "back to back" ?
Un moyen pratique d’utiliser des fonds occultes. Il s’agirait, en l’occurence d’accorder un crédit à un résident fiscal français adossé à des avoirs détenus par ce contribuable sur des comptes suisses à l’insu du fisc hexagonal …