Rouge de honte et tout penaud, voilà Bakchich victime du canular de l’excellente Lettre du Continent. Le confidentiel ci-dessus n’était autre qu’une resucée du poisson d’avril de la lettre d’information sur l’Afrique et ses réseaux dirigée par Antoine Glaser. Après moultes flagellations, le fautif devra écouter en boucle et pendant un mois tous les CD de Carla Bruni.
La première dame de France ne se produira pas sur scène pour la sortie de son prochain album mais ne compte pas pour autant abandonner sa carrière d’artiste. Bien au contraire. Finaude elle va s’incruster sur un créneau hyper porteur, l’humanitaire pour les enfants d’Afrique. Et à première dame, rang oblige, partenaire de choix. Pas moins que le chanteur de U2, grand prêtre de la réduction de la dette et de l’augmentation de l’aide en faveur des pays Africains.
Le garçon jouit d’un certain prestige. Bill Clinton le présente à l’occasion comme l’homme qui a réussi là où il avait échoué, à savoir faire voter par le congrès américain l’allègement de la dette africaine. Plus radin, Chirac ne lui avait donné qu’une breloque en 2002, la légion d’honneur. Rien de tel quand le rocker irlandais a été reçu par Sarko, en janvier dernier. Revêtant pour l’occasion le costume d’agent artistique, le président multicarte l’a convaincu de participer à l’écriture d’une chanson avec son épouse. Et voilà « Carlita » relancée dans la chanson, avec le label envié d’artiste engagé.