Un malheur ne vient jamais seul soutient le proverbe. Ce que paraît confirmer la situation au sein du PSG. Tandis que le club s’effondre sur le plan sportif avec une piteuse 15 ° place, voici que le club parisien est invité à comparaître en mars prochain sur les bancs du tribunal correctionnel de Paris . Pas moins de 17 prévenus dont deux anciens présidents du PSG, Francis Graille et Laurent Perpère, sont ainsi renvoyés devant la justice dans l’affaire des transferts frauduleux de plusieurs joueurs réalisés entre 1998 et 2003.
Les investigations judiciaires alors menées par les juges Renaud van Ruymbeke et Françoise Desset avaient mis à jour un système illégal de rémunération complémentaire des joueurs instauré par le PSG avec la complicité de Nike.
Le club aurait demandé à l’équipementier de verser des compléments de salaires à certains joueurs, ce qui permettait au PSG de payer moins de charges sociales et aux joueurs moins d’impôts. Autant de délits -présumés - qualifiés de « faux et usage de faux, travail dissimulé, et complicité de ces délits » et qui valent donc à Francis Graille président du Paris Saint-Germain de 2003-2005 de s’asseoir sur le banc des prévenus.
A ses côtés pour lui tenir compagnie et partager cette mauvaise passe l’ancien directeur de Nike France, Jean-Pierre Petit, également poursuivi pour « faux et usage de faux » et « complicité de travail dissimulé ». Autant de chefs de mise en examen qui n’ont pourtant pas empêché Jean Pierre Petit de se recaser à la tête de la branche europe du groupe américain Wolverine (chaussures sebago etc. ) . Un transfert remarqué puisque à peine débarqué Petit y a licencié toute l’équipe commerciale. "Sans pour autant augmenter le chiffre d’affaires" persifle une mauvaise langue qui fait remarquer que celui-ci est passé de 24 à 13 millions d’euros en 2009.
C’est un peu comme au PSG, on ne peut pas gagner tous les matchs.
Imprimer
Recommander à un ennemi