Avec la probable reprise par la Ville de Paris de la distribution de l’eau jusqu’à présent déléguée à Véolia et Suez, ce sont 300 à 400 nouveaux agents que Paris devra embaucher. Explication : la loi protège l’emploi, le statut et la rémunération des salariés qui assurent une mission de service public, quel que soit le mode de gestion. Le code des collectivités impose que les salariés d’une entreprise titulaire d’une délégation de service public qui le souhaitent puissent être réembauchés par l’établissement public concerné, en cas de reprise en régie. Ce qui devrait être le cas, à en croire les annonces de Bertrand Delanoë, resté discret sur les nouvelles embauches parisiennes.
La ville sera donc amenée en théorie à recruter les personnels volontaires de Veolia et Suez employés à la distribution, estimés à 300 équivalents emplois à temps plein… en admettant que tous le souhaitent, et qu’ils ne soient pas employés sur plusieurs contrats de délégation ( avec d’autres collectivités). « Cela ne concernera sans doute que les employés, les cadres préférant rester dans le privé et n’étant pas à temps plein sur la délégation parisienne… », commente un spécialiste du dossier. Avec les soucis d’égalité de salaire entre les nouveaux agents parisiens, venus du privé, et les anciens, cela promet quelques bisbilles…
Jean-louis Borloo soutient Delanoé. Il va passer en régie l’apéro, partout en france… !!
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Je croyais avoir entendu qu’il fallait réduire le nombre de fonctionnaires ! Sauf à Paris alors ?
De nouveaux fonctionnaires à Paris, en plus avec le salaire et les avantages du privé. Quelle aubaine ! A terme, travailler moins et gagner plus. Il va y avoir des candidats.l.
Et pourquoi réduire absolument le nombre de fonctionnaires ? Pour faire plaisir à Bush et à son consensus de Washington ? La réduction du nombre de fonctionnaires n’est pas une politique, c’est de l’idéologie.
En tous cas, c’est une bonne nouvelle pour les parisiens. Partout où les municipalités ont récupéré la gestion de l’eau, les prix ont baissé (à Grenoble, par exemple…)
La privatisation de l’eau en France, qui ne répond qu’à des motifs idéologiques, ne s’est traduite que par des augmentations massives des tarifs et par un sous-investissement… Sans aucun bénéfice pour les citoyens. L’eau n’est pas un produit, c’est un droit de l’homme. Vive les fonctionnaires !!