Dans un télégramme diplomatique, daté du 27 septembre 2007, que Bakchich s’est procuré,
l’ambassade de France en Tunisie s’alarmait de la progression de 273% des mariages franco-tunisiens entre 1996 et 2007. Les diplomates soulignaient le risque de mariage gris, où «
l’intention matrimoniale de la partie étrangère n’est pas pour le moins avérée ». Dans ces cas sensibles, précisait le télégramme, l’écart d’âge, jusqu’à trente an et plus, est un signal fort d’un possible mariage arrangé.
Comme
Bakchich l’avait raconté,
Eric Besson, qui partage depuis l’été la vie d’une jeune étudiante tunisienne, de trente ans sa cadette, a promis à la belle-famille le mariage en juin prochain. Attention, monsieur le ministre, au risque de mariage gris !