EADS : des bandits dans la place ?
mardi 1er avril 2008
La justice a été saisie lundi d’une demande d’élargissement de la saisine du chef de « bande organisée ». L’avocat Frédérik-Kare Canoy, qui a engagé cette action, se base sur l’article 132-71 du Code pénal qui stipule que cette qualification peut être reconnue dès qu’il y a eu un groupement en vue de la préparation d’une infraction. L’enquête sur EADS, pour l’instant, cherche à déterminer s’il y a eu une information financière trompeuse et des délits d’initiés, alors que des dirigeants et les actionnaires industriels Daimler et Lagardère ont vendu des actions quelques semaines avant l’annonce de retards du programme A380 qui a fait plonger le cours de l’action.